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Ibrahim Mzé Abdallah s’aime trop, s’arroge le beau rôle

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Le Karamoko de la MAMWÉ ne fait rien mais se veut le sauveur

Par ARM

     Un drôle de zèbre, cet Ibrahim Mzé Abdallah-là. Voilà un garçon qui, après avoir ruiné et complètement laminé l’Agence nationale de Réglementation des Technologies de l’Information et de la communication (ANRTIC), a été nommé à la tête de la moribonde et comateuse MAMWÉ, l’entreprise publique en charge de la distribution d’eau et d’électricité. La nouvelle de sa nomination à la MAMWÉ avait secoué le pays d’un rire fou. Ce n’est pas que les Comoriens étaient contents, mais étaient atrocement déçus, surtout que, 48 heures avant, le Président Ikililou Dhoinine le traitait de «voleur». Il y avait de quoi. Notre bon Monsieur aurait dû saisir l’occasion pour se refaire une virginité managériale et prouver aux Comoriens qu’à l’ANRTIC, c’était «pas de chance» et qu’il était un bon chef d’entreprise. Que nenni. Que nenni. Notre bon Monsieur a décidé de se montrer plus incompétent que jamais. D’ailleurs, deux jours après sa nomination, il avait été l’auteur de cette phrase malheureuse: «D’accord, je suis nommé à la tête de la MAMWÉ, mais si le gouvernement ne me donne pas de l’argent, je ne vais rien faire». Et, il a tenu parole, le zig. Il a tellement tenu parole que depuis qu’il a été nommé pour redresser le secteur de l’eau et de l’électricité, il n’a pas bougé le petit doigt.

     Et, il en a fait de belles depuis. En effet, notre bon Monsieur a été d’une incompétence crasse. Le gouvernement lui en a quand même donné de moyens. Pourtant, il s’arcbouta dans sa douce incompétence et s’installa dans une inactivité à faire rougir de honte un aï, l’animal surnommé «le paresseux». Quand il demande des moyens, le Président Ikililou Dhoinine et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi ont tout fait pour les mettre à sa disposition. Mais, tout cet argent a disparu dans les interstices de son incompétence et de sa mauvaise foi, et le problème d’eau et d’électricité n’a pas trouvé un début de commencement de solution. De retour d’un voyage à l’étranger, le Président Ikililou Dhoinine piqua une grosse colère à l’Aéroport de Hahaya et lança: «Je ne suis pas un électricien!». Nous l’avons critiqué, en lui disant qu’il était électricien, maçon, médecin, enseignant, pêcheur, boucher, gardien de la paix, militaire, paysan, pilote, etc. parce qu’il est le chef de l’État, et doit trouver des solutions à tous les problèmes de la société comorienne. Il doit trouver des solutions pour chaque problème auquel est confronté le Comorien. Mais, que peut faire un Président quand les autres responsables du pays croisent leurs bras, sabotent les efforts de l’État et attendent que le miracle tombe du ciel?

     On a vu l’État débarquer du matériel à l’Aéroport de Hahaya pour réanimer la MAMWÉ. Il demanda à Ibrahim Mzé Abdallah de mettre sur la table 5 millions de francs comoriens pour les services de la grue devant servir à débarquer le matériel. Et là, le bon Monsieur dit crânement qu’il n’avait pas les 5 millions de francs. Surprise générale. Le brave Ibrahim Mzé demanda des pièces détachées, et l’État mit à sa disposition les pièces détachées en question. Mais, où sont ces pièces détachées? Dans des cartons, dans les locaux de la MAMWÉ, parce que notre incompétent national a décidé de faire passer le gouvernement pour un groupe d’incompétents sans vision d’État, ni volonté d’en finir avec les problèmes d’énergie. Les pièces ont coûté 75 millions de francs comoriens, mais pour rien, parce que dans la politique de sabotage des efforts de l’État, le bon Ibrahim Mzé Abdallah a décidé de ne rien faire. Et, il ne fait rien. Il est là. Il dort.

     En même temps, Ibrahim Mzé Abdallah est le culotté de la République. Quand le Vice-président Mohamed Ali Soilihi négocie avec la Banque africaine de Développement (BAD) pour avoir les crédits nécessaires à la relance de la MAMWÉ et qu’il fit venir des groupes électrogènes de Sharjah, aux Émirats Arabes Unis, le Grand Ibrahim Mzé Abdallah se répandit en rumeurs perfides et d’autosatisfaction partout, pour dire que c’est grâce à lui que les groupes électrogènes ont été livrés aux Comores. Ah oui? Le chef d’une entreprise publique qui étrangle celle-ci ne fout rien du tout et a le culot de s’attribuer les mérites d’autrui? Quelle grandeur d’âme! Quelle bonté! Quelle générosité! Le record de la mauvaise foi est battu pour les années à venir. Seulement, à un moment où Abiamri Mahmoudou est renvoyé sec et sans gâteau, Ibrahim Mzé Abdallah doit réfléchir sur son avenir professionnel parce que son nom est constamment prononcé dans les hautes sphères de l’État. Il s’en moque parce que les sous qu’il a volés dans les caisses de l’État vont lui permettre de tenir des années, mais, il faut tout de même qu’il fasse attention. Il est à espérer qu’il a appelé son alter ego Abiamri Mahmoudou pour lui dire qu’il compatissait à ses malheurs. Sait-on jamais?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 12 septembre 2015.


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