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Hystérie sur des investisseurs qui n’investissent jamais

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Hystérie sur des investisseurs qui n’investissent jamais

Aveuglement sur des «investissements» sans investisseurs

Par ARM

      Tout ça finira très mal, un jour. Oui, tout ça finira mal, un jour. Qu’on s’en rende compte. Depuis le 26 mai 2016, les Comores sont entrées dans l’ère politique la plus détestable et la plus détestée. Depuis le 26 mai 2016, les Comores vivent leur période la plus sombre et la plus pénible avant comme après la douloureuse parenthèse de la junte militaro-mafieuse du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri (1999-2006). Les deux kleptocraties du kleptocrate Azali Assoumani Boinaheri se valent en mal. Or, au lieu d’adopter un profil bas, la «Ripoux-bliquette» de Mitsoudjé en fait trop, et les Comoriens n’aiment pas tout ce flafla, alors que le peuple souffre atrocement.

Chaque jour, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé annonce avec tambours et trompettes l’arrivée aux Comores de nouveaux «investisseurs». Chaque jour, «la “démocratie” familiale nord-coréenne des Comores» annonce de nouveaux «investissements». Chaque jour, les fantoches cornus Mohamed Abdou Mbéchezi et Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini, se répandent en salamalecs et fanfaronnades sur de prétendus «investisseurs» et «investissements». Chaque jour que Dieu fait, le site officiel de Bête-Salam se vautre dans le ridicule, le pathétique, le vulgaire et le subalterne en publiant des photos montrant le dictateur de Mitsoudjé aux côtés des fameux «investisseurs» qui n’investissent que des paroles creuses, des promesses que personne ne se souciera de tenir. Chaque jour, les paparazzis de Bête-Salam annoncent de nouveaux «investissements». Les Comoriens voient les «investisseurs», mais jamais les «investissements». C’est émouvant!

Cette mascarade dure depuis le 26 mais 2016. Cela étant, Mesdames et Messieurs, il va falloir qu’on parle vrai. Pour parler vrai, nous devons répondre à deux questions: qui peut montrer du doigt un seul «investissement» réalisé depuis le 26 mai 2016 aux Comores par les «investisseurs» que les amuseurs de tapis et les plaisantins de Bête-Salam reçoivent à longueur de journée et à coups de photos de paparazzis sur la page Facebook de l’imitable Mohamed Abdou Mbéchezi et de l’inégalable Saïd Ahmed Saïd Ali? Qui a vu les «investissements» réalisés par les «investisseurs» pour l’«émergence verbale et dansante», chère au danseur et contorsionniste Saïd Larifou, le digne successeur de Valentin le Désossé?

On voit «les investisseurs» qui n’investissent jamais, mais jamais leurs «investissements». La chose fait rire. Nonobstant leur colère face aux mystifications des mythomanes de Bête-Salam, les Comoriens rient sous cape, daubent, crachent par terre, lèvent les mains au ciel en signe de fatalisme, et médisent, mais sans mentir. Ils voient Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Taratata!) prendre au sérieux ses singeries sur ses prétendus «investisseurs» de pure fantaisie. C’est d’une théâtralité ahurissante et hallucinante.

Et comme si les Comoriens n’étaient assez gavés de chimères, il a fallu que cet homme qui se prend pour l’économiste David Ricardo amuse le tapis et la galerie par une scène surréaliste sur un prétendu «projet de construction» d’un «hôtel lunatique et lunaire en or et doré» à Mitsamiouli. Du coup, les autorités se jetèrent sur cette nouvelle fantaisie censée remplacer le Galawa Beach. Ceux qui se laissent entraîner dans ce nouveau miroir aux alouettes refusent de se poser la moindre question sur l’inanité et la vanité du «projet». Les gogos qui ont accepté volontairement de se ridiculiser de nouveau font comme si «l’hôtel» de Mitsamiouli qui va éclipser par sa majesté la célèbre Mamounia de Marrakech, chère à Sir Winston Churchill, avait déjà vu le jour.

      Cette naïveté de dadais est criminelle. Les Mohéliens observent tout ce cinéma et rient à gorge déployée, parlant à voix haute du fameux «hôtel de quatre étages» dont la construction a été arrêtée parce que c’est après les photos et les reportages qu’on a voulu se rendre compte que les «promoteurs» ont choisi pour site un emplacement qui se trouve à la verticale des avions qui vont atterrir à l’Aéroport de Bandar-Es-Salam, situé à quelques mètres seulement. Mesdames et Messieurs, imaginez tout simplement un «hôtel de quatre étages» situé sur la trajectoire des avions qui vont atterrir moins de 500 mètres seulement plus loin, des avions volant à une altitude de moins de 20 mètres! Ce projet a été arrêté, et ses briques ont commencé à tomber une à une sous les effets des intempéries.

Par quel aveuglement, les «promoteurs» du «projet» ont-ils refusé de voir l’Aéroport tout proche, avant les premiers coups de pioches? On se moque donc des Comoriens par des «investissements» fantaisistes. Ce n’est pas bien. Un investissement de cette dimension, c’est quelque chose de sérieux. On attend donc la fin de nouvelles illusions, et le réveil sera rude. Ça sera le réveil de la bobocratie. Attendez et vous verrez.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 9 octobre 2017.


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