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Félicitations à Mayotte: son département a 10 ans

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Félicitations à Mayotte: son département a 10 ans

Rejet des Comores = oppression, pour la France = liberté

Par ARM

       Ce mercredi 31 mars 2021, Mayotte fête les 10 ans de sa départementalisation, enviée par ceux qui méprisaient hier l’île et qui en vivent aujourd’hui, vu l’apport à l’économie inexistante des Comores des Comoriens qui y vivent. Mayotte a une évolution politique unique au monde, fruit d’une lutte pacifique de 50 ans. Ici, à juste titre, les Comores sont dans le rôle maudit de l’envahisseur, de l’oppresseur et du spoliateur, et la France vue comme le libérateur. Déjà, au XIXème siècle, le Sultan Boina Combo II avait dépêché un émissaire à Maurice pour demander la protection de l’Angleterre, surtout contre Anjouan, et c’est la France qui assure cette protection depuis le 25 avril 1841.

Avant de renâcler, grogner et insulter, «bons et vrais Comoriens» et «Comoricains», qui savent tout, doivent dire point par point ce qui est faux et mensonger dans l’argumentation suivante. La petite musique «Mayotte est comorienne et le restera à jamais» est le sommet de l’aveuglement haineux, du mensonge méprisant et de la mauvaise foi parce que, sur le front de mer à Mamoudzou, en recto et verso, le célèbre panneau proclame exactement le contraire: «Mayotte est française et le restera à jamais». Je vois ce panneau 5 à 7 jours par semaine.

1.- Par l’accord du 25 avril 1841, Mayotte s’est mise à l’abri d’Anjouan et de la Grande-Comore. Pour le Docteur Martial Henry, «pour saisir la signification et la portée de la demande – fort ancienne – d’intégration de Mayotte à la France, il faut interroger l’Histoire. Française depuis 1841, Mayotte n’a pas été conquise… Pour échapper aux pillages et aux exactions d’un environnement oppressif (“les sultans batailleurs”), Mayotte s’est placée volontairement dans la souveraineté de française, par acte de cession proposé par Andriantsoly, sultan de Mayotte et accepté par Louis-Philippe, roi des Français. Les autres îles de l’archipel comorien (Anjouan, Mohéli et Grande-Comore) ne deviendront françaises que près d’un demi-siècle après, avec un statut de protectorat. […]. L’on comprend également que dans la conscience collective des Mahorais, le nom de la France reste lié à celui d’une liberté conquise à l’encontre de pays voisins (potentats malgaches, sultans d’Anjouan et de Grande-Comore)»: Martial Henry: Mon devoir de mémoire, Les Éditions Eastambul, Mzioisia, Mayotte, 2020, p. 41.

2.- Depuis 1957, Mayotte réclamait sa départementalisation, par des partis politiques qui défendaient ses intérêts, en voulant rester au sein de la France, sans les Comores.

3.- Le transfert haineux et irresponsable de la capitale de Dzaoudzi à Moroni est pour l’île ce qu’il est: du mépris, et les Mahorais n’ont jamais cessé de le faire savoir.

4.- L’autodétermination ne signifie pas ipso facto indépendance, mais libre choix entre le statu quo et l’indépendance. En parfaite connaissance de cause et en toute liberté, Mayotte a choisi la liberté au sein de la France. Pour les Mahorais, Comores = colonisation, oppression, répression, mépris et détestation, et la France est synonyme de libération, liberté et respect. Les Mahorais l’ont clairement déclaré à travers le slogan «Rester Français pour être libres».

5.- Nonobstant la proximité géographique entre les îles, il est impossible de poser un pistolet sur la tempe de chaque Mahorais pour l’obliger à se proclamer Comorien.

6.- Les Comores invoquent jusqu’à la nausée des résolutions de l’ONU pour affirmer que le Droit international public leur donne raison. Mais, le jour où elles saisiront la Cour internationale de Justice (CIJ), elles perdront la face parce que la population de Mayotte sera obligatoirement consultée, et leur rejet des Comores sera de 95 à 99%, en procédure consultative comme en procédure contentieuse. On ne plaisante pas avec ces choses-là.

7.- Il n’y a jamais eu de mouvement de libération nationale (MLN) à Mayotte. Personne n’a libéré un peuple qui dit être en liberté. Alors, comment libérer un peuple qui est libre au sein de la France, qui lui apporte la liberté et le développement, alors que les Comores veulent le replonger dans le mépris, la haine, la répression et l’oppression?

8.- Si ce mercredi 31 mars 2021, on réorganisait le référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974, les 3 îles de l’Union des Comores se placeraient toutes sous la protection libératrice de la France, grâce à qui des milliers de Comoriens installés à Mayotte, la Réunion et Hexagone vivent et font vivre leurs familles restées aux Comores. Qu’on se le dise!

Félicitations donc aux Mahorais et aux Mahoraises dont la clairvoyance et le réalisme permettent aujourd’hui aux Comores de vivre. Que les Comoriens qui contestent le bien-fondé de ces félicitations commencent par rendre ou brûler collectivement leurs papiers français sur la place publique et quittent Mayotte. Que les gens arrêtent de cracher sur la soupe!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 31 mars 2021.


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3 Comments

  • Sambaouma Mohamed

    avril 1, 2021 at 9:01

    C’est triste de voir comment un comorien comme ARM défend la cause française d’une Mayotte française en jubilant pour une decenie de soit disant département français. En révisant l’histoire des Comores pour plaire la France ou plutôt les mayottais qui t’hebergent reste compréhensible pour des petits esprits. En 2016 au coté de Mohamed Ali Mamdou , aviez vous l’intention de nous faire gober cette histoire telle que vous défendez? Dommage!

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      • ARM

        avril 5, 2021 at 7:39

        Bonjour, mes frères,
        Merci beaucoup pour vos commentaires. J’ai souhaité qu’on me dise si ce que je dis est faux et ce qui est faux. Je constate que personne ne dit en quoi je me trompe, mais vous dites que je mendie un hébergement à Mayotte. Je souhaite quand même préciser que ce que je soutiens sur Mayotte se trouve dans mon premier livre, publié en 2001, soit 16 ans avant mon arrivée sur l’île. En 2001, j’étais au Maroc.
        J’attends votre réfutation de mon argumentation point par point.
        Fraternellement,
        ARM

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