D’Ikililou Dhoinine à Mohamed El-Had Abbas

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D’Ikililou Dhoinine à Mohamed El-Had Abbas

La «citoyenneté économique»: chantage et vengeance

Par ARM

     Les Comores sont à feu, à sang et en deuil. Elles sont plongées dans la dictature clanique des partouzes par le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», et son épouse Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger». Aujourd’hui, ces deux voleurs psychotiques volent encore plus les Comores par la faute de trois criminels, trois Mohéliens de Bête-Salam: Ikililou Dhoinine, son épouse Hadidja Aboubacar et le fugitif international Hamada Madi Boléro. Déjà, en 2002, le fugitif Hamada Madi Boléro, président de la République par intérim, avait organisé pour l’homme qu’il a trahi dans la chair dans un hôtel de Dubaï une goujaterie électorale tellement dégueulasse que le Prince Saïd Ali Kemal et Mahmoud Mradabi avaient refusé de se rendre au deuxième tour de l’élection, qu’ils trouvaient obscène, à juste titre.

À la demande du fugitif international Hamada Madi Boléro, après un mois de polémiques, les «juristes» étrangers qui ne savaient même pas ce qui s’était passé aux Comores durant le scrutin raté et Soilihi Mahmoud dit Massa Kokari ou Sako, ami «soviétique» du Président par intérim, ont déclaré le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri «élu»… «à 100%». En 2016, le fugitif international Hamada Madi Boléro, qui ne sait toujours pas qu’une élection se fraude en amont et non le jour du scrutin et les jours qui suivent, a intronisé l’homme qu’il a trahi, se servant de la haine, de l’inconscience haineuse et de l’irresponsabilité haineuse d’Ikililou Dhoinine et Hadidja Aboubacar. Aujourd’hui, les Mohéliens de Bête-Salam sont traînés dans la boue par le dictateur fou qu’ils ont intronisé dans l’inconstitutionnalité.

Ikililou Dhoinine, qui ne se rend même pas compte que c’est lui qui a plongé les Comores dans la dictature d’un fou héréditaire et de son épouse hystérique, est jeté en pâture aux chiens et aux hyènes par le fou de Mitsoudjé, qui lui interdisait tout déplacement de Mohéli vers les autres îles, et des Comores vers l’étranger depuis le 12 mai 2018. Eh bien, le 10 octobre 2018, la «Justice» aux ordres a procédé à une «réquisition aux fins d’une main levée partielle d’un ordre d’empêchement». Ikililou Dhoinine peut voyager jusqu’aux limites du système solaire et au-delà. Bon voyage. En réalité, les Comoriens, conscients de la merde qu’il a laissée derrière lui avant de quitter Bête-Salam dans la honte le jeudi 26 mai 2016, le maudissent.

Le problème est plus grave que celui d’un vendeur de conserves de tomates à Djoiezi qui s’enrichit par millions de francs comoriens dans ses plantations d’ylang-ylang à Ndréméani et qui possède la moitié du Sud de la Grande-Comore en se servant de son pote Abdoulkarim Mohamed de Djankoigna comme prête-nom. Association de malfaiteurs. Le problème est la caporalisation d’une «Justice» obscène à des fins politiciennes de vengeance politicienne.

La «citoyenneté économique» a été une lourde faute commise par les Comores, qui ne sont en rien concernées par l’apatridie au Moyen-Orient. C’est un problème créé par les États du Moyen-Orient et qui doit être réglé par eux. Ce n’est pas le problème des Comores. Mais, le mal est fait. Sachant que le Député Toiliha Dhoulkamal, le faux Dhoihir Dhoulkamal, est noyé dans une affaire judiciaire en cours, pour corruption, malversation et autres vilénies, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri le fait chanter, lui dictant un «Rapport parlementaire» bidon rejeté par 3 des 5 Députés chargés de mener l’enquête. On aurait aimé voir la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé demander l’expertise d’une journaliste qui a mené une enrichissante enquête internationale sur le sujet: Atossa Araxia Abrahamian: Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché mondial des passeports, Lux Éditeur, Canada, 2016 (192 p.).

Les Comoriens veulent tout savoir sur la «citoyenneté économique». Mais, le tyran de Mitsoudjé en a vicié le dossier judiciaire par sa méconnaissance du Droit et de ses subtilités, mû uniquement par la haine qui doit lui permettre de se venger de ses adversaires politiques, ce qui n’est pas la vocation d’un appareil judiciaire. Parmi les personnes visées par la haine vengeresse du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri, nous retrouvons Mohamed El-Had Abbas, ancien Directeur du Cabinet du ministre de l’Intérieur, ex-ministre de la Justice et ex-ministre de l’Intérieur par intérim. Il n’a commis aucun délit dans le cadre de la «citoyenneté économique». Sur ce dossier, il est entendu comme témoin, en sa qualité de d’ancien Directeur du Cabinet du ministre de l’Intérieur qu’était Hamada Abdallah. Mais, comme, à la suite de l’arrestation sauvage et criminelle de sa belle-sœur, qui n’est autre que l’épouse du Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani, il avait pris position en sa faveur, cela avait été considéré comme un casus belli. Le dossier de la «citoyenneté économique» est utilisé comme moyen de pression et de chantage contre lui. Ce qui est indigne d’un État.

Les soudards de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé font tout pour ne pas savoir qu’en tant qu’émissaire de l’État sous Ikililou Dhoinine, il avait effectué trois missions officielles à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis (les ordres de mission ont été visés par le Secrétariat général du gouvernement). En septembre 2011, il avait été mandaté pour une mission officielle dont il avait communiqué le Rapport aux autorités compétentes. En novembre 2011, il avait supervisé des valises diplomatiques contenant des passeports de naturalisés du Moyen-Orient, mais après la signature du décret présidentiel portant naturalisation de ces apatrides. Avant son départ à l’Aéroport, un officier de Police travaillant au Centre de production des documents biométriques lui avait remis par erreur et de manière accidentelle au nom du gangster Abou Achirafi Ali Bacar, «le Pablo Escobar comorien», alors Directeur général de la Sûreté du Territoire, une enveloppe destinée à l’Ambassadeur des Émirats Arabes Unis.

Or, dès son retour à Moroni, il avait établi un rapport détaillé, avec preuves à l’appui, et avait adressé ce Rapport aux autorités compétentes. Cela avait permis d’éviter un incident à l’extérieur du pays. Insistons sur le fait qu’il en avait rendu compte aux autorités compétentes. Il avait également voyagé pour une mission officielle en septembre 2012 pour superviser des valises diplomatiques à destination d’Abu Dhabi. Il est important de souligner que son accueil à Abu Dhabi avait été assuré par les représentants du ministère de l’Intérieur des Comores dans cette ville et que les valises diplomatiques avaient été réceptionnées immédiatement à l’aéroport émirati par ces officiels comoriens, après les contrôles douaniers.

Notre enquête à Moroni permet de noter que Mohamed El-Had Abbas a communiqué tous les documents relatifs à ses missions à Abu Dhabi (ordres de mission, rapports de mission et ordres de mission sur les valises diplomatiques) au juge d’instruction chargé du dossier et au Président de la Chambre des Comptes, qui l’a auditionné le 11 novembre 2013 sur ce sujet.

En 2018, il a été entendu par la Commission parlementaire dévoyée par Dhoihir Dhoulkamal et avait été convoqué le 18 septembre 2018 à 8 heures 30 mn à la Gendarmerie.

Et si le bambochard Assoumani Azali Boinaheri foutait la paix aux gens honnêtes pour reconnaître qu’il a commencé à trafiquer les passeports à l’étranger avant le régime politique d’Ahmed Sambi? Il doit s’expliquer sur les accusations portées par Thierry Vircoulon sur lui en janvier 2007: «La privatisation de l’État, le “néo-paternalisme” de type sultanique ou la “politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la “mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationale”: aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches». 20 milliards de francs comoriens. Et, ça continue…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 15 octobre 2018.


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