Dictature et opposition nationalisent les enfantillages
Le peuple, otage du dictateur fou et d’opposants infantiles
Par ARM
Quand il s’agit d’un peuple, il est interdit de parler de «malédiction». Pourtant… Pourtant… Oui, pourtant, dans le cas des Comores, la malédiction est bien installée dans le pays. La chanson populaire mohélienne nous apprend que «sur la porte du maudit, il est inscrit: “Sois béniˮ». Mais, où est la bénédiction aux Comores, quand, chaque jour, les prétendus dirigeants tirent le pays vers le bas, même pour des futilités? C’est ainsi qu’ils refusent même de faire des Cœlacanthes, l’équipe nationale de football, un creuset national, mais une chose de Grande-Comore, entre Grands-Comoriens, pour Grands-Comoriens, à l’exclusion des Mohéliens et des Anjouanais, qui disent: «Que les Cœlacanthes crèvent et perdent tous leurs matchs. Ils ne nous représentent pas, mais leur île de Grande-Comore». Comme depuis la période de l’autonomie interne, ce qui devait unir divise et sème la haine.
Nous voici à Mohéli, ce vendredi 14 janvier 2022. Le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri est parti «diriger la prière» à la Grande Mosquée du Vendredi de Fomboni. Le pays coule, prend eau de toutes parts, vit dans le noir, la peur, la faim, la soif, l’ignorance, l’obscurantisme, la terreur et le deuil permanent, et Monsieur n’a rien d’autre à faire que de s’inviter par la force et la menace à une mosquée, à Mohéli, prétendument pour «diriger la prière». Les habitants de Fomboni ont tout déserté la mosquée en question, et sont partis prier à Mouzdalifa, en banlieue, pendant que la dictature remplissait par des fonctionnaires apeurés celle désertée par la menace de licenciement. Mais, cela sert à quoi d’organiser une mascarade tout en sachant qu’il s’agit d’une mascarade?
Le pays délire. Le pays, dans son ensemble, délire. Les Comoriens avaient regardé du côté de l’opposition. Mais, ils n’y voient que des trahisons, des bêtises, des enfantillages et des gamineries. Le sommet de l’État est devenu un repaire de fous, de brigands, de trafiquants d’or, d’assassins, des pédophiles incestueux, de violeurs et de sadiques. Les voleurs pullulent et règnent.
Pendant ce temps, les opposants les plus bruyants et les plus inutiles sévissent: Chaher Ben Saïd Massounde, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, Saïd Abassi Dahalani, Saïd Larifou et consorts pérorent, règnent sur une «transition» inexistante, trahissent le peuple en collaborant avec la dictature, et distribuent postes et dignités, tout en sachant que c’est le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri, leur chef, qui tient la machette qui coupe les têtes et organise les vols et les trafics. Comme ceux qui prétendent être les chefs de l’opposition ne voient même pas le bout de leurs nez, ils n’ont été à l’origine d’aucune initiative positive, efficace et concluante. Ils ont sombré dans les conneries, les enfantillages et les gamineries.
Le sociologue marocain Mohamed Guessous avait ironisé en ces termes: «Après la privatisation des entreprises publiques, on assiste à la privatisation de la fraude électorale», pendant que, plus caustique encore, le journaliste Naïm Kamal recommandait carrément «la privatisation du gouvernement». Les acteurs politiques comoriens sont allés plus loin en la matière puisque, dictature et opposition des traîtres précités ne sont d’accord que pour la nationalisation de la bêtise, du vol, des enfantillages et des gamineries.
La lâcheté des opposants bruyants est tellement nocive que le peuple a bien compris qu’il ne devait pas compter sur eux et que le renversement de la dictature ne viendrait jamais de ces gens-là vivant dans leurs mensonges, rêves et fantasmes.
Par ARM
Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Mardi 18 janvier 2022.
2 Comments
Ali Madi
janvier 19, 2022 at 6:40Cher ARM, il est bien de tout critiquer et commenter mais il y a des sujets qui appellent à une analyse objective pour mieux nous éclairer. L’équipe nationale des Comores représente le pays. La sélection est conçue par un entraîneur qui essaie de bien faire malgré de nombreuses difficultés. On peut lui repprocher des choses sauf de vouloir faire des coelacanthes une équipe grand-comorienne. Je pense que c un monsieur un peu suffisant et pris par un orgueil adolescent et cela peut expliquer pourquoi il s’est privé des joueurs évoluant en ligue 1, notamment Lihadji, wesley, youssouf et 2 autres sous prétexte qu’ils n’ont pas participé aux matchs qualificatifs. Il est, toutefois, vrai que Assiumani en fait son objet comme il en fait d’Anjouan sa maison de repos agrémenté de danseurs, Moheli sa paillasse servant à essuyer les coups subits dans certaines régions de Ngazidja. Mais cela tout le monde le sait. Pour les politiques du pays, je préfère rester sans commentaire tellement l’absence de niveau atteste, lamentablement, l’inexistence, au pays, d’hommes ou femmes politiques. Ils ne portent ni dessin, ni stratégie ni pédagogie. On ne sait même pas ce qu’ils veulent du fait qu’ils ne font que palabrer sur des sujets dont ne croient même pas. Le pire, la classe dite des d’intellos semblent perdent le nord. Celles et ceux vers qui le peuple pouvait compter se sont vandalisés s’essuyant, au passage, sur une valeur qui caractérise le statut d’un homme, éduqué, bien instruit pour devenir un intellectuel: La liberté d’expression. On ne leur demande pas de prendre des arme à feu, non. Juste d’user de la capacité à dire les choses pour le bien de tous. Malheureusement ils se taisent devant les injustices de toute nature tout en se gargarisent de porter des diplômes de haut niveau. Je me demande à quoi servirait les diplomes d’un mouton ou d’un caméléon? On comprend pourquoi les lycéens et étudiants formés par ces incultes s’y taisent.
Ali Madi
janvier 19, 2022 at 6:52Cher ARM, il est bien de tout critiquer et commenter mais il y a des sujets qui appellent à une analyse objective pour mieux nous éclairer. L’équipe nationale des Comores représente le pays. Pour autant, chacun est libre de donner son appréciation. La sélection est conçue par un entraîneur qui essaie de bien faire malgré de nombreuses difficultés. On peut lui repprocher des choses sauf de vouloir faire des coelacanthes une équipe grand-comorienne. Je pense que c un monsieur un peu suffisant et pris par un orgueil adolescent et cela peut expliquer pourquoi il s’est privé des joueurs évoluant en ligue 1, notamment Lihadji, wesley, youssouf et 2 autres sous prétexte qu’ils n’ont pas participé aux matchs qualificatifs. Il est, toutefois, vrai que Assoumani en fait son objet comme il en fait d’Anjouan sa maison de repos agrémenté de danseurs, Moheli sa paillasse servant à essuyer les coups subits dans certaines régions de Ngazidja. Mais cela tout le monde le sait. Pour les politiques du pays, je préfère rester sans commentaire tellement l’absence de niveau atteste, lamentablement, l’inexistence, au pays, d’hommes ou femmes politiques. Ils ne portent ni dessin, ni stratégie ni pédagogie. On ne sait même pas ce qu’ils veulent du fait qu’ils ne font que palabrer sur des sujets dont ils ne croient même pas. Le pire, la classe dite des d’intellos semblent perdre le nord. Celles et ceux vers qui le peuple pouvait compter se sont vassalisés s’essuyant, au passage, sur une valeur qui caractérise le statut d’un homme, éduqué, bien instruit pour devenir un intellectuel: La liberté d’expression. On ne leur demande pas de prendre des arme à feu, non. Juste d’user de la capacité à dire les choses pour le bien de tous et ce par les armes à leur disposition. La plume et le verbe. Malheureusement ils se taisent devant les injustices de toute nature tout en se gargarisant de porter des diplômes de haut niveau. Je me demande à quoi servirait les diplomes d’un mouton ou d’un caméléon? On comprend pourquoi les lycéens et étudiants formés par ces incultes s’y taisent, affichant un caractère bien moutonnier.