Deux ministres chargés des dossiers pour salir Djaza
Un État va gaspiller de l’argent pour mentir sur un mort
Par ARM
L’assassinat d’Ahmed Mohamed Djaza est un événement politique majeur. Ahmed Mohamed Djaza a été assassiné. C’est un fait. Les Comoriens ont dit et redit ce qu’ils pensent de lui. Mais, il y a un fossé infranchissable entre les critiques indignées des Comoriens sur lui et le projet monstrueux concocté par le pouvoir qui avait exposé Ahmed Mohamed Djaza à la détestation et au mépris des Comoriens. En effet, à Bête-Salam, deux ministres sont chargés des missions de la honte. Comme nous l’avons déjà annoncé, bientôt, Ahmed Mohamed Djaza sera dépeint comme «un espion qui vendait des secrets stratégiques des Comores à une puissance étrangère», comme si les Comores en avaient, et comme un malade qui était à l’article de la mort et qui a été rattrapé par la mort, une mort naturelle. Dès lors, l’un des ministres est chargé de fabriquer le faux dossier présentant Ahmed Mohamed Djaza en espion «au service d’une puissance étrangère», et l’autre, le dossier le montrant en mourant. Même celui qui a condamné avec virulence les méthodes d’Ahmed Mohamed Djaza à la tête de la Commission nationale électorale «indépendante» (CÉNI) est le premier à s’insurger contre les méthodes indignes et criminelles qui devront injustement noircir un homme qui a reçu les critiques des Comoriens sur des réalités électorales inacceptables. Le proverbe arabe nous apprend que «l’inimitié existe mais la convenance doit persister». Donc, nous critiquons Ahmed Mohamed Djaza sur les élections dévoyées, mais nous désapprouvons et condamnons toute manœuvre étatique mensongère destinée à salir sa mémoire de manière injuste.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 6 mai 2020.