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Chassé du Quai d’Orsay, Ahmed Sambi s’invite au Maroc

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L’«apatrîle» français est parti au Maroc en quête de nouvelles photos

Par ARM

   Les Comoriens regardent Ahmed Sambi gigoter, rigolent, s’en moquent et retombent dans une indifférence totale ou dans la curiosité de celui qui se trouve en face d’un veau à deux têtes. Pourtant, ils devraient se soucier de la santé mentale de cet homme qui est de plus en plus vomi par les Comoriens, surtout par ceux qui avaient cru en lui jusqu’à ce qu’ils ne voient en lui qu’un vulgaire menteur spécialisé dans les promesses les plus irréalistes, les plus surréalistes et les plus saugrenues. Aujourd’hui, Ahmed Sambi est une âme en peine, un type riche, mais un pauvre type, car un type pauvre et un pauvre type, ça ne signifie pas la même chose. Peu avant son retour sans gloire aux Comores le 17 juin 2015, toute honte bue, et sans la moindre gêne, il voulait voir Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, au Quai d’Orsay. On lui dit de ne même pas y penser. Il commit l’erreur de croire que la chose ne se saurait pas. Elle s’est sue. Il se rendit aux Comores où, en plein mois sacré de Ramadan, il paya des Anjouanais comme lui pour aller houspiller le Président Ikililou Dhoinine et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, déclenchant une bagarre dans une mosquée, la Maison de Dieu, se rangeant dans la catégorie des profanateurs qui avaient jeté une tête de porc dans une mosquée de Mayotte. Un jeune homme de Magoudjou, Moroni, a été roué de coups par Ahmed Hassan El-Barwane, son ancien ministre, et par d’autres crypto-sambistes. Par la suite, il se réfugia dans une mosquée de Moroni, prétendument pour donner des «conférences religieuses» alors qu’il est incapable de traduire, interpréter et expliquer le moindre verset du Coran. Il finit par rentrer chez lui à Anjouan pour quelques heures.

   Dans la nuit du samedi 4 juillet 2015, il rentra clandestinement à Moroni. À l’Aéroport de Hahaya, il ne fut reçu par personne. Il se dirigea directement chez Saïd-Hassane Saïd-Hachim à Moroni, où il resta des heures et des heures. Quand il arriva chez lui, il fut saisi d’une peur bleue car il vit rôder des policiers autour de la maison que, par une escroquerie indécente et malsaine, son cousin Mohamed Bacar Dossar lui avait attribuée alors qu’il était ministre de l’Économie, sur fonds de la Société nationale des Hydrocarbures (SNH), et que l’État envisage de reprendre tout simplement. C’est Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, qui avait demandé au Directeur de la Police d’encercler la maison, mais pas de manière très ouverte: Ahmed Sambi devait juste sentir cette présence policière, et il avait cru qu’elle était là pour son assassinat. Mais, Hamada Madi Boléro avait fait mieux ou pire: il avait demandé au Directeur de la Police d’aller dire au chef du Parti Juwa que s’il le voyait à la célébration de la Fête nationale de l’indépendance, il ne volerait pas ce qui allait lui arriver. Les policiers restèrent devant sa maison, et il eut peur de sortir.

   Et ce n’est pas fini. En effet, en tant que Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, Hamada Madi Boléro, était d’office le Président de la Commission d’Organisation de la Fête nationale du 6-Juillet. Il fit établir une invitation au nom d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et lui attribua la place située sur la tribune officielle à la Zone A n°8, mais se garda de lui faire parvenir l’invitation. Cette invitation est dans la mallette de Hamada Madi Boléro. Je l’ai vue de mes propres yeux ce mercredi 8 juillet 2015. Et, contrairement à ce qui se raconte sur Facebook, l’homme de Beït-Salam n’a pas «subtilisé» cette invitation qu’il a fait établir lui-même: il l’a gardée sans s’en cacher. Il l’a gardée parce qu’il n’y a rien qui l’obligeait à l’envoyer car, même en France, on n’a pas l’habitude de voir les anciens Présidents Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sur la tribune officielle le 14-Juillet. Et, Ahmed Sambi pouvait assister à la fête en tant que simple Comorien, loin de la tribune officielle. Mais, même cela, Hamada Madi Boléro ne le voulait pas. Il voulait qu’Ahmed Sambi sache que les Comores ont une autorité.

   Pourquoi? Parce que l’ancien Président a fait de la Fête de l’indépendance une tribune pour sa petitesse et pour ses provocations infantiles. Il assiste au défilé militaire Place de l’Indépendance pour être vu et pour humilier le Président Ikililou Dhoinine, s’humiliant lui-même. Mais, en quatre ans, il n’a jamais été vu à Beït-Salam, où il était régulièrement invité pour assister au discours du Président de la République, puisqu’il ne pouvait y faire son show mégalomaniaque. Il se moque de la fête, mais pense à son cinéma devant ses badauds. Ensuite, parce qu’il a été rapporté à Hamada Madi Boléro que la famille du jeune homme de Magoudjou qui avait été battu par les crypto-sambistes serait présente Place de l’Indépendance pour enlever à Ahmed Sambi son turban. Hamada Madi Boléro reçut la famille en question et essaya de la raisonner. Celle-ci maintint sa décision d’humilier en public le provocateur cynique. Comme il ne fallait pas gâcher la fête, Hamada Madi Boléro trouva une occasion supplémentaire de ne pas envoyer l’invitation à l’homme le plus haineux du pays. Et puis, quel est l’article du Code pénal comorien réprimant l’enlèvement d’un turban de la tête de quelqu’un? Il pensait à cela aussi.

   «Mavaïntana, on se venge dans ce monde et non dans l’autre», selon le proverbe mohélien. Et ceux qui suivent bien l’actualité politique comorienne savent que le premier 6-Juillet passé à Beït-Salam par Ahmed Sambi, celui de 2006, n’était pas un jour de fête pour Hamada Madi Boléro et sa femme, qu’Ahmed Sambi avait jetés en prison pour la plus minable des accusations: ils auraient volé une table basse qu’ils avaient eux-mêmes achetée avant que Hamada Madi Boléro ne soit nommé Premier ministre! L’accusation tourna court et le couple fut remis en liberté le lendemain. En plus, quand Ahmed Sambi voulait décorer les artisans de l’Accord-cadre de Fomboni du samedi 17 février 2001 en vue de la Réconciliation nationale, il avait «oublié» que le négociateur gouvernemental de cet Accord était Hamada Madi Boléro, à qui il avait toujours refusé un passeport diplomatique, auquel il avait droit en sa qualité d’ancien Premier ministre et d’ancien Président de la République par intérim. Les deux hommes allaient se retrouver de nouveau face à face quand, en 2010, Hamada Madi Boléro mena la fronde pour la tenue de l’élection devant placer un Mohélien à la Présidence de la République, alors qu’Ahmed Sambi, son cousin Mohamed Bacar Dossar et les autres crypto-sambistes, des personnes minables et méprisables, disaient qu’aucun Mohélien n’était digne d’être Président de la République. Et Ahmed Sambi, était-il digne d’être chef d’État?

   Pourtant, en vrai homme d’État qu’il est, Hamada Madi Boléro sait prendre de la hauteur, comme il l’a prouvé en Afrique du Sud, en décembre 2013, lors des obsèques de Nelson Mandela, quand il céda sa place à Ahmed Sambi, qui n’avait pas d’accréditation officielle, lui permettant d’assister à la cérémonie en tant que «ministre» du Président Ikililou Dhoinine. Par la suite, le haineux Ahmed Sambi, dont la cible principale n’est autre que Hamada Madi Boléro, était obligé de remercier celui-ci devant le Président Ikililou Dhoinine et devant l’Ambassadeur des Comores en Afrique du Sud, ignorant que son ennemi a agi pour éviter le ridicule aux Comores. Il n’a même pas saisi cette occasion pour essayer de devenir un adulte, mais s’enfonça le même jour dans sa haine habituelle. Il est comme ça et on n’y peut rien.

   Aujourd’hui, vomi par les Comoriens, Ahmed Sambi est un homme ébranlé. Il sait qu’il n’a aucune chance de déposer sa candidature à l’élection présidentielle, même en tant que colistier pour Anjouan d’un Grand-Comorien, puisqu’il ne figure plus sur les listes électorales de son île natale d’Anjouan, depuis qu’il est sur les listes électorales de la Grande-Comore. Veut-il être le colistier «grand-comorien» d’un Grand-Comorien? Ne craignant pas le ridicule, la honte et l’opprobre, il peut l’envisager. Avec lui, il faut s’attendre à tout, surtout au pire. Il est tellement ébranlé dans sa fierté qu’il avait demandé à ses séides de ne pas se rendre à la fête du 6 juillet 2015 puisqu’il n’est pas lui-même invité. Saïd-Hassane Saïd-Hachim et le Caporal Bourhane Hamidou ne s’y étaient pas rendus. Par contre, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, Président crypto-sambiste du Parti de l’Entente comorienne (PEC) et Député de «l’opposition républicaine», y a pris place, et quand il arriva Place de l’Indépendance, Hamada Madi Boléro, avec un art consommé du sadisme, lui avait fait un petit coucou. C’est à mourir de rire. Ahmed Sambi accuse déjà son allié de «trahison» et le traite de «traître».

   Aujourd’hui, sachant sa fin politique s’approcher à grands pas, Ahmed Sambi s’est fait inviter à une conférence d’Oulémas au Maroc. Comme le statut politique ne lui vaut que des déboires, il se refugie dans la tartufferie, là où il «réussit» le mieux. Dans quelques heures, il inondera la planète entière de ses photos au Maroc, juste pour montrer qu’on se souvient encore de lui à l’étranger. Faire le tour du monde pour se faire photographier à l’étranger, voilà qui confirme que sa santé mentale n’est pas au beau fixe. On attend les images de sa nouvelle équipée. Pourtant, c’est un homme qui, quand il était Président de la République, ne comprenant rien aux relations fraternelles unissant les Comores au Maroc, s’était lancé dans des divagations contre les droits naturels, indéniables, inaliénables et imprescriptibles du Maroc sur le Sahara marocain, le tout parce que la République islamique d’Iran le lui avait demandé. Or, les Comores n’ont jamais marchandé leur soutien au Maroc sur son affaire nationale du Sahara marocain. Aujourd’hui qu’il est chassé de partout, et toute honte bue, c’est au Maroc, pays d’accueil et d’hospitalité légendaires, qu’il va cuver ses déboires. Mais, il doit s’attendre à ce que le Maroc découvre un jour son jeu cynique. Nous attendons donc ses photos du Maroc qui devront prouver sa boulimie de gloriole et de petitesse.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 juillet 2015.


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One Comment

  • LEBERT

    juillet 9, 2015 at 7:59

    vive les comores laisser ce chien sambi trainé a la boue, jusqu ‘a tant pis pour les canards boiteux .oui c’est un chien qui aboie sans sans queue MOUHDINE ABDOU MARSEILLE

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