Azali livre 250 étudiants aux balles et bombes au Soudan
Paris évacue les étudiants étrangers, il ne lui demande rien
Par ARM
Le Soudan est à feu et à sang. Les Généraux putschistes Abdel-Fattah Al-Burhan et Mohamed Hamdan Daglo dit Hemedti ont livré le Soudan à la mort et à la destruction, après avoir été complices pour faire un coup d’État dans le coup d’État, en supprimant tous les droits et toutes libertés, en tuant des centaines de civils. Les ambassades ferment les unes après les autres, et évacuent tout leur personnel de ce pays livré à la folie meurtrière. La France évacue les étudiants et autres ressortissants de tous les pays qui sollicitent son aide, y compris des pays qui n’ont pas des relations particulières avec elle. Que fait alors le dictateur «ventriote» et «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»? Il ne demande rien à la France, pensant sans doute à la situation de crise diplomatique qu’il a créée en refusant de laisser entrer aux Comores les clandestins comoriens refoulés de Mayotte.
Déjà, dès le vendredi 21 avril 2023, on lit sur le site de Mayotte la 1ère: «Le jeune homme se tient sur un balcon, on voit des colonnes de fumée au loin et on entend distinctement des tirs en rafale, des coups de canon, des explosions. Il explique que sortir est extrêmement dangereux. Il y a des morts dans les rues. Il ne reste presque rien à manger ni à boire. Les étudiants ont faim et soif. Ils ont pu demander un peu d’eau dans une mosquée proche. L’appel au secours est lancé en direction des autorités comoriennes mais il n’y a pas d’ambassade des Comores à Khartoum. Les frontières sont fermées. L’aéroport a été bombardé. Les avions qui s’y trouvaient ont été détruits. Des civils essaient de fuir la ville au péril de leur vie. […]. Des troupes sont pré-positionnées à Djibouti. Pour les Comoriens, il n’y a aucun moyen de fuir»: Bruno Minas: Soudan: Des étudiants comoriens sont coincés au milieu des combats, vendredi 21 avril 2023, la1ere.francetvinfo.fr/mayotte.
Ici, on est en présence d’une grave crise humanitaire, où même les pires ennemis dans les relations internationales instaurent un dialogue. Il s’agit de 250 étudiants. Si avant le jeudi 27 avril 2023, une solution n’est pas trouvée, en accord avec la France, seul pays qui peut le faire dans les plus brefs délais, les 250 étudiants comoriens au Soudan, actuellement parqués dans un site universitaire livré aux bombes et aux balles réelles, risquent de mourir tous dans un pays en guerre, dont le bilan des morts s’alourdit de minute en minute, alors que 70% des structures médicales et sanitaires ne fonctionnent plus. Tous les pays du monde évacuent leurs ressortissants, sauf la dictature de Mitsoudjé. Aucun dirigeant de la dictature de Mitsoudjé ne s’occupe des 200 étudiants comoriens, livrés à eux-mêmes, malgré leurs appels au secours. Ces étudiants sentent que dans quelques heures, leur vie va leur échapper du fait de la négligence criminelle de dirigeants de la dictature de Mitsoudjé, plongés dans leur je-m’en-foutisme criminel de j’en-foutre.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 25 avril 2023.