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Azali Assoumani piétine Ikililou Dhoinine et Madame

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Azali Assoumani piétine Ikililou Dhoinine et Madame

Il s’est attaqué à la famille de ses propres faiseurs de Roi

Par ARM

  «Kala Wa Dala», le grand chef-d’œuvre historique de la littérature subversive et explosive comorienne, avait commis de tels ravages à sa sortie en mai 2014 qu’il avait fallu que des Comoriens réputés sains de corps et d’esprit se relaient au chevet d’Ikililou Dhoinine pour lui présenter des «condoléances attristées». Ceux qui n’avaient pas accompli la formalité en question sont étiquetés à vie «ennemis dangereux sans possibilité de récupération». Le tract était signé: Djoiezi. Ça venait de Djoiezi. Ça venait des neveux et cousins d’Ikililou Dhoinine. Ça contenait des trucs de famille mélangés à quelques histoires sur une certaine gouvernance très peu glorieuse, et absolument controversée, voire catastrophique. À l’époque, malgré un certain goût pour les idées explosives, il avait été impossible de lire toute cette littérature de deux pages d’un trait. Il avait fallu une pause de 2 ans et 2 mois pour finir la lecture de ce grand document historique tant son contenu était lourd et poignant. Ça pouvait fendre le cœur. Mais, mentait-il? Ses auteurs, des neveux et cousins d’Ikililou Dhoinine, avaient atterri à la prison de Fomboni. Tout avait été fait pour qu’ils n’y aillent pas, et ce fut tintin. Une tentative de médiation entamée par les femmes de Djoiezi auprès de Madame avait fini dans les injures.

  Ça tombe bien parce qu’il vient de se passer quelque chose qui remet au goût du jour cet excellent papier dans lequel le fugitif international Hamada Madi Boléro était décrit dans les termes suivants: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20. Mention: Traître».

  Mais, aujourd’hui, le problème va plus loin que le «traître». Le problème est en relation avec un autre passage de «Kala Wa Dala» sur lequel Ikililou Dhoinine avait été interpellé dans les termes suivants: «Vous avez dévalisé directement et indirectement les caisses de l’État pour organiser un grand mariage en faveur de votre femme [injure impubliable] évalué à une centaine de millions de francs comoriens. Ainsi vous dépensez follement de manière illicite l’argent des citoyens pour votre propre intérêt. Et pourtant le peuple vit extrêmement dans la difficulté, la misère et la pauvreté». Au cours de ce mariage qualifié de «mariage d’État», organisé à Fomboni en février 2014, c’est le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani qui était la bonniche à tout faire, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016. En colère contre un type aussi dégueulasse, la vache utilisée pour la danse du bœuf s’était acharné sur lui et lui avait déchiré tout son costume, blessant Razida au bras. Or, aujourd’hui, le putschiste Azali Assoumani piétine Ikililou Dhoinine et son épouse, les gens qui, avec le fugitif international Hamada Madi Boléro, l’ont installé au pouvoir contre la volonté du peuple comorien. Il arrive à Ikililou Dhoinine et à son épouse ce qui avait été dit au Président des Mohéliens de Beït-Salam: «Comment peux-tu faire confiance à un homme dont le bras droit, Hamidou Karihila Hamadi, est l’introducteur d’Oussama Ben Laden aux Comores?». Le Président des Mohéliens de Beït-Salam avait fait la sourde oreille. Il continuait à materner et à dorloter son bébé Azali Assoumani. «Frère Jacques, Frère Jacques, dormez-vous?»

  Et aujourd’hui, c’est à sa propre famille que l’usurpateur «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani s’en prend avec hargne et acharnement. En effet, il s’en prend à Saïd Youssouf Mohamed dit Petit Mao, ancien membre de la Commission de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC) et ancien secrétaire général du ministère de la Production. Selon l’avocat du ministère de la Production, «nous avons constaté qu’il y avait trois cartons de scanners au lieu de cinq, quatre unités centrales au lieu de trente-trois, trois imprimantes au lieu de trente-trois, deux écrans d’ordinateur au lieu de trente-trois et deux groupes électrogènes au lieu de quatorze». Et là, tout de suite, on s’attaque à Petit Mao, sans la moindre enquête, sans la moindre preuve. Pourtant, Saïd Youssouf Mohamed dit Mao, un bon père de famille, n’est pas un voleur. Il n’est pas homme à se souiller dans des histoires de matériel volé dans un ministère. Tous ceux qui le connaissent savent qu’il est honnête, mais que certains jaloux au cœur noyé dans la haine ont décidé de salir son nom et sa réputation.

  En tout état de cause, la chose étonne parce qu’elle intervient à un moment où l’ancienne Première Dame voudrait occuper un poste de ministre à Moroni. Et, il se trouve en plus que Saïd Mohamed Youssouf est son beau-frère, puisque marié à sa petite sœur. On l’aura compris: Ikililou Dhoinine, son épouse et le fugitif international Hamada Madi Boléro ont tout fait pour installer anticonstitutionnellement au pouvoir l’usurpateur «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, et deux mois plus tard, l’ingrat de Mitsoudjé engage des poursuites contre le beau-frère de l’ancien couple présidentiel. Triste retour des choses. Il faut donc expliquer la mécanique haineuse qui a conduit ces gens à introniser un individu louche de la trempe de l’usurpateur «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani en croyant l’emporter au Paradis, après avoir trahi ignominieusement Mohamed Ali Soilihi. Le proverbe mohélien nous apprend justement que «le malheur causé par la haine est toujours pour deux personnes. S’il n’est pas pour celui pour qui a été creusée la fosse, il sera pour celui qui a creusé la fosse». Pour leur part, les Chinois disent: «Si quelqu’un t’a fait du mal, ne cherche pas à te venger. Va t’asseoir au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre». Si cela pouvait se faire sans concerner Petit Mao, un chic type, un honnête homme, en plus d’être un bon père de famille…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 5 août 2016.


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