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Azali Assoumani: menaces, psychose et intimidation

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Azali Assoumani: menaces, psychose et intimidation

L’«ex» ne vit que dans la peur des urnes et nourrit la peur

Par ARM

  La ville de Moroni est envahie d’affichages pharaoniques, dignes d’un dictateur ubuesque et mégalomane en mal de publicité. Sur ces affichages pathétiques, on lit des choses qui déplaisent aux Comoriens, fouettent leur sensibilité et susceptibilité, et les poussent à se demander jusqu’où ira le ridicule de la CRC-bumping. En effet, sur ses affichages d’un ridicule absolu, on voit un Azali Assoumani, le danseur de bumping de rue, qui se fait désormais appeler «Azali Assoumani Président», alors que le processus électoral ne se limite jamais à des résultats partiels, provisoires et contestés. On y lit également «Je vous ai compris», puisque l’homme le plus habitué aux putschs dans le monde s’est toujours comparé au Général de Gaulle, à qui il a emprunté de manière abusive et inélégante le fameux «Je vous ai compris» lancé en Algérie. À ce jour, on spécule encore sur le sens du «Je vous ai compris» de Charles de Gaulle, qu’on dit adressé à la fois aux partisans de l’Algérie française et aux partisans de l’Algérie algérienne et indépendante, et les partisans des deux camps avaient applaudi pour avoir été «compris». Pour autant, personne ne se posera des questions inutiles sur l’inutile «Je vous ai compris» du danseur de bumping de rue aux Comores parce qu’il s’agit d’un mot qu’il a entendu et qu’il a repris maladroitement.

  Et, il y a plus gnangnan et gaga dans l’affaire. En effet, on voit partout à Moroni, des panneaux géants sur lesquels le même Azali Assoumani, grand danseur de bumping de rue, proclame doctement et avec une forte dose de ridicule, «Je suis prêt. Je compte sur vous». Naturellement, caustiques et sarcastiques comme à leur habitude, les Comoriens disent beaucoup de chose sur ces mots d’ordre inutiles, et voici la traduction qu’ils donnent de ces slogans pathétiques: «Je suis prêt à naviguer sur un fleuve de sang pour arriver à la Présidence de la République, et je compte sur vous pour provoquer une guerre civile dans le pays afin que je puisse assouvir mes appétits de pouvoir». Donc, il s’agit d’une rhétorique guerrière volontairement sibylline et ambiguë afin de créer la confusion dans les esprits et afin de faire peur aux Comoriens, à qui il veut envoyer un message de violence et de mort: «Si ce n’est pas moi, ça sera le déluge». Cet homme ne veut toujours pas admettre qu’aux Comores, il y a une Constitution et un Code électoral, et que ces textes juridiques n’admettent pas la fraude électorale et l’usage de la force à des fins électorales. Les Comores de 2016 ne sont pas les Comores de 2002, quand certains pouvaient organiser une mascarade pour introniser Azali Assoumani dans des conditions qui font rougir le plus borné des dictateurs spécialisés dans la manipulation des bureaux de vote, des urnes et de ce qu’il y a dedans.

  Le même Azali Assoumani tient deux langages devant la communauté internationale, en disant ouvertement à ses représentants qu’il est un démocrate, mais tout en déclarant au cours d’une conférence de presse organisée à Moroni le lundi 25 avril 2016 qu’il ne veut pas qu’on lui parle de cette même communauté internationale, qui se dit prête à financer les élections partielles pour rétablir la vérité des urnes. Pour lui, la communauté internationale a fait des Comores un laboratoire dans lequel elle expérimente ses méthodes électorales. En bon danseur de bumping de rue, Azali Assoumani clame partout que celle-ci n’a pas à s’ingérer dans les affaires nationales comoriennes. Du coup, ses partisans se répandent en mots irresponsables sur la communauté internationale, après avoir entendu les mots vindicatifs de leur chef. Plus grave encore, ils croient pouvoir intimider le monde entier en laissant planer une menace de guerre civile en cas de défaite du chef de la CRC. Or, ses manœuvres d’intimidation n’intimident personne et ne font peur à personne. C’est lui qui, aujourd’hui, a peur parce qu’il sait que ses manœuvres frauduleuses sont tellement grossières et vulgaires que les pouvoirs publics ne pourraient les laisser passer. Comme cela a été dit sur Radio France Internationale (RFI), avec une élection partielle, «tout peut basculer» et tout va basculer en faveur de Mohamed Ali Soilihi. Le Droit, c’est quelque chose de formidable.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 26 avril 2016.


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