Azali Assoumani, Ahmed Sambi et Mohéliens du Président
Des magouilles pour faire gagner illégalement Azali Assoumani
Par ARM
Les Mohéliens qui influencent le Président Ikililou Dhoinine sont en train de jouer avec le feu à Beït-Salam. À l’heure qu’il est, tous les regards de colère des Comoriens se tournent vers eux. La haine des Mohéliens de Beït-Salam envers Mohamed Ali Soilihi est connue, tout comme l’est leur parti pris aveugle en faveur de leur ami Azali Assoumani. Pour remettre Azali Assoumani à Beït-Salam, ils sont prêts à donner raison à tous ceux qui avaient dit que le régime politique actuel finirait dans le sang, la mort et le deuil. Les Comoriens ont vu ce que ces Mohéliens ont fait pour saboter systématiquement la campagne électorale de Mohamed Ali Soilihi à Mohéli, alors que les Mohéliens étaient disposés à voter pour le candidat de la Mouvance présidentielle sur leur île. Aujourd’hui, telle une meute de loups ayant senti une odeur de sang, ils tournent autour du chef de l’État pour essayer de le pousser à l’erreur fatale car mortelle sans calculer le coût en vies humaines de leur position irréfléchie en faveur d’un Azali Assoumani qui a perdu les élections mais qu’ils veulent faire passer pour le vainqueur. Or, cette option ne passera pas. Elle ne passera pas parce qu’on ne peut pas détourner les suffrages de tout un peuple pour faire plaisir à deux anciens mauvais Présidents.
Que s’est-il passé? Azali Assoumani a fraudé dans le Hambou, où il n’a été premier que chez lui à Mitsoudjé et à Salimani-Hambou. Or, par un tour de passe-passe magique, il s’y est octroyé 3.000 voix sorties du néant, de manière tout à fait crapuleuse et mafieuse. En plus, à Anjouan, les hommes du couple de sang formé par Azali Assoumani et Ahmed Sambi ont saccagé les urnes de 15 bureaux de vote où Mohamed Ali Soilihi avait toutes les chances de l’emporter. Moustadrane Abdou, colistier d’Azali Assoumani à Anjouan, et Ibrahim Mohamed, Président du Conseil de l’île d’Anjouan, sont impliqués dans ces actes de banditisme et voyoucratie au vu et au su de toute la population et de toute la communauté internationale. Alors, comment Azali Assoumani, qui menace d’assassiner Mohamed Ali Soilihi, en faisant passer son doigt sous le cou (Photo), dans une vidéo qui a plongé les Comoriens, pour dire qu’il va tuer Mohamed Ali Soilihi, le Président élu, peut-il prétendre être choisi par les Comoriens?
Tout ceci arrive à un moment où les Comoriens apprennent avec effroi et horreur les dessous de l’alliance conclue par Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Dans leur accord, les deux anciens mauvais Présidents ont décidé ce qui suit:
- Dissolution de la Cour constitutionnelle, même si ses membres sont inamovibles durant la période constitutionnelle de leur mandat;
- Dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CÉNI), malgré le caractère spécifique de sa mission et de la durée de celle-ci;
- Dissolution du Bureau de l’Assemblée de l’Union des Comores pour que le crypto-sambiste Mohamed Bacar Dossar en soit élu Président, alors que le Président de cette institution est élu pour la durée de la législature; ce qui avait fait échouer la tentative de renversement de Bourhane Hamidou par Djaé Ahamada Chanfi;
- Suspension de la Constitution et déclaration de l’état d’urgence;
- Rétablissement des relations diplomatiques entre les Comores et l’Iran.
C’est un coup d’État qu’envisagent les deux anciens mauvais Présidents. En tout cas, soutenus par la majorité des Comoriens, les partis de la Mouvance présidentielle ne sont pas prêts à laisser le Colonel Azali Assoumani et son allié Ahmed Sambi casser les Comores.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 12 avril 2016.