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ARM

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One Comment

  1. 1

    Abdallah Hadji

    Monsieur,
    Contrairement à ce que vous affirmez, la baisse des prix des denrées de première nécessité a été effective en 1990. Mais cela n’a été possible que parce que le prince Said Ali Kémal avait procédé avec professionnalisme, c’est-à-dire à l’inverse de ce que fait le gouvernement actuel qui semble naviguer à vue, dans un amateurisme et une improvisation déconcertants.
    Pour appliquer le programme du Chuma, le prince Kémal avait, au préalable, mis fin au système d’oligopole à l’import-export qui permettait aux 3 familles Ahmed Abdallah, Mohamed Ahmed et Kalfane de vampiriser le peuple pendant plus d’une décennie. Puis une fois installée une véritable concurrence non faussée, l’Etat a démarché à travers le monde afin de dénicher des fournisseurs aux meilleurs rapports qualité-prix pour aussitôt les mettre en contact avec les nouveaux importateurs et commerçants comoriens. Puis s’en était suivi tout un travail de concertation avec tous les acteurs de ce secteur d’activités pour restructurer les prix, etc.
    Je m’abstiendrais de trop développer pour ne pas ennuyer le lecteur. Toujours est-il que même si le contexte est tout autre, cela a marché en 1990 car rien n’avait été laissé au hasard.
    Contrairement à ce que vous prétendez, le prince Kémal n’a pas démissionné à cause d’un échec imaginaire de sa politique économique. Interrogez n’importe quel Comorien un tant soit peu honnête, il témoignera du pouvoir d’achat que lui procura la mise en oeuvre des mesures du Chuma ! Non, en vérité, en tant que ministre de l’économie et des finances il a voulu procéder à un audit systématique des sociétés d’Etat qui aurait servi d’amorce à une rationalisation de leur gestion. Il a essuyé le refus abrupt de S. M. Djohar, et pour cause… Le président et sa cour craignaient que ces audits ne révèlent au grand jour l’étendue de leur prévarication. C’est pour cette raison que le prince Kémal a préféré rendre son tablier plutôt que de se rendre le complice passif du pillage de notre patrie.
    26 ans après, tout a empiré. La rapine n’a cessé de gagner depuis en ampleur, au point qu’elle est devenue la norme. Ainsi, aujourd’hui c’est celui qui se refuse de participer à cette curée qui est pointé du doigt. L’inversion des valeurs a atteint son summum. Combien de fois n’ai-je pas entendu des prétendus “bons patriotes” reprocher au prince Kémal son intransigeance vis-à-vis de la corruption ? Lorsqu’on en vient à confondre compromis et compromission, rien ne va plus.
    Le cas du vieux Kémal est à la fois anecdotique et symbolique. En effet, il ne manque pas aux Comores d’autres citoyens honnêtes, compétents, soucieux de l’intérêt collectif etc. Malheureusement, ils seront toujours marginalisés tant que perdurera ce système mafieux. Car un dirigeant corrompu s’entourera automatiquement de gens aussi médiocres et aussi cupides que lui.
    Puisque je n’ose croire en une quelconque mauvaise foi de l’auteur, je préfère imputer les confusions contenues dans cet article à une fatigue due au jeûne du mois de Ramadan et qui a pu jouer des tours à sa mémoire.
    Cordialement,
    AH
    —————-
    Bonjour,
    Croyez-vous?
    Cordialement,
    ARM

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