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Au secours! Assoumani Azali est tombé devant le Mufti

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Au secours! Assoumani Azali est tombé devant le Mufti

Ce grand secret d’État va devenir un secret de Polichinelle

Par ARM

       Quand, début mars 2018, votre site préféré avait annoncé que fin février 2018, le danseur de Lélé Mama Assoumani Azali Boinaheri était tombé et que l’information avait été censurée par la dictature, les haineux avaient crié au mensonge. C’était la première fois qu’une telle information était rendue publique. Or, le 1er décembre 2018, le même dictateur tomba devant les caméras officielles et celles des téléphones portables, et il n’avait pas été possible de censurer les images. Le monde entier a vu le satrape, à l’Université des Comores, faire des mouvements d’accordéon avant de tomber comme une mangue du mythique Manguier Smointché à Djoiezi. La particularité de ce manguier d’anthologie est qu’il suffit de se placer sous ses branches et de tousser pour voir ses mangues tomber. Il y a eu d’autres chutes, mais qui ont été effacées des téléphones portables et des caméras officielles. Ceux qui croyaient que le malade était guéri se trompent. En effet, alors qu’il recevait «Son Éminence» le nouveau Mufti pour discuter des modalités de la Fête marquant la fin du Ramadan, le chanteur Assoumani Azali Boinaheri est tombé devant «le Commandeur de l’Hypocrisie religieuse».

Cette chute a eu lieu dans son bureau. Il avait fallu évacuer discrètement, voire clandestinement, le dictateur malade de «l’émergence à l’horizon 2030» vers son domicile privé. La chose ne manque pas de piquant parce qu’il y avait des visiteurs, des solliciteurs, des mendiants et des mangeurs à tous les râteliers qui faisaient antichambre pour être introduits au Centre de l’Univers, en présence de celui qui se prend pour le Vicaire de Dieu. Il avait été dit à ces gens-là de rentrer à la maison, naturellement, sans la moindre explication sérieuse et crédible.

Décidément, après l’épisode de «Son Éminence» feu le Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana décédé quelques jours après avoir donné son avis favorable pour la nécessaire et salutaire interdiction de la prière collective, mais dans la violence et le mépris, et sans la moindre information pédagogique, la malédiction poursuit le dictateur tombant Assoumani Azali Boinaheri. En Grande-Comore, le proverbe dit: «Il est parti, il est revenu. Il est parti, il est revenu. Il est parti, il n’est plus revenu». Pour le beau gosse Assoumani Azali Boinaheri, ça risque d’être: «Il est tombé, on l’a relevé. Il est tombé, on l’a relevé. Il est tombé, on ne l’a plus relevé». Son projet de pouvoir «à l’horizon 2030» sera bientôt une immense plaisanterie.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 20 mai 2020.


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One Comment

  • imani mmadi

    mai 21, 2020 at 9:56

    LE COUPLE AZALI-SAMBI N’EPARGNERA PAS LES COMORES D’UN AFFRONTEMENT ENTRE ANJOUAN ET LES PARTISANS DU DICTATEUR.

    Le chaos se profile à l’horizon, et un petit génocide n’est pas à exclure au sein de l’archipel des Comores. Souvenez vous d’un évènement auquel reste dans l’histoire africaine: Il s’agit de la mort de Juvénal HABYRIMANA. Ce décès brutal fut le déclencheur du génocide entre Tutsi et Hutu.

    C’est ainsi que la mort de l’ancien Rais SAMBI pourrait déclencher un affrontement entre les Grands comoriens et les Anjouanais.

    La détention illégale de l’ancien président SAMBI est une décision politique orchestrée par l’entourage du tyran.

    D’abord, nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé article 9. Ce principe se trouve dans la convention de droit de l’homme de 1789. L’ancien président Sambi est détenu sans jugement depuis 2ans en dehors de toute norme légale. Or, les Comores ont signé la Déclaration de 1789 et celle de Genève. Toutes ces normes internationales sont foulées au pied comme un suppositoire par le dictateur Azali Assoumani. Mais, ce mépris, malgré l’inefficacité des opposants comoriens n’est pas sans conséquence. Car, le plus fort n’a pas toujours raison. Preuve en est que, Kadhafi est parti, Saddam, Moubarak, Ben Ali, Blaise Compaoré, Charles Taylor, Ratsiraka, tous sont volatilisés via le peuple et certaines forces obscures.
    La disparition de Sambi aurait des conséquences désastreuses. Tout d’abord, les Anjouanais, réagiront et une partie des grands comoriens se mettront au coté des anjouanais pour battre la dictature. le couple Loukman et azali verront le soleil s’abattre sur eux. Nous tenons à dire à L’AND qu’il est temps de mettre fin à cette dictature. Si l’armée n’intervenait pas rapidement pour éviter une guerre civile, elle ne pourrait plus mettre de l’ordre en cas d’affrontement entre les partisans de Sambi et ceux du dictateur.
    Par ailleurs, le 26 mai 2016, nous avions prédit un conflit entre Sambi et Azali. Aujourd’hui, Vous voyez les mauvais traitements infligés au Président Sambi.

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