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Assoumani Azali et la posture de la chauve-souris

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Assoumani Azali et la posture de la chauve-souris

La tête en bas, il a interdit la célébration du 17-Février

Par ARM

      Dans la tradition mohélienne, l’homme dit: «Pauvre chauve-souris, qui vit la tête en bas». Et la chauve-souris répond: «Ce n’est pas moi qu’il faut plaindre, mais le polygame». Cela est le sort du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boihaneri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cet individu subit une double peine. D’une part, la chauve-souris le plaint parce qu’il est polygame, et d’autre part, il a désormais la tête en bas, et ne voit pas le monde dans la posture normale. Il fonce tête baissée, au sens propre du terme, se dirigeant vers une mort certaine, surtout à un moment où sa tumeur à la tête ne fait plus aucun doute. La punition divine s’étend à celui qu’il appelle «mon Professeur Hamidou Karihila», également gravement malade et qui vient de subir une délicate opération à la tête. Va-t-il en survivre? Seul Dieu le sait.

Toujours est-il que, se comportant en véritable chauve-souris, la tête au-dessous du corps, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri vient de demander à Mohamed Oussene Salamani, Préfet de la région de Fomboni, d’interdire purement et simplement à Mohéli la célébration du 17ème anniversaire de la signature de l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001 en vue de la réconciliation nationale des Comores. Le brave chaouch l’a fait dans un document officiel surchargé de fautes de français, exactement comme le fatras de 400 pages des prétendus «experts» sur les «Asseyez-vous et taisez-vous!».

Nous devons insister sur le fait que c’est le dictateur de Mitsoudjé en personne qui a fait interdire l’événement, pendant qu’il s’apprête à se rendre à Mohéli pour lancer son référendum pour sa nouvelle «Constitution, mon bon plaisir», croyant que les Comoriens vont le laisser faire. Cette fois-ci, les Comoriens vont vraiment passer à l’acte, et il n’y aura pas de référendum, même si Kiki, l’ancien docker de Dunkerque ayant réalisé la prouesse mondiale «d’obtenir» le même jour son «Master 2» et son «Doctorat» en «Intelligence économique», est à la manœuvre pour l’organisation dudit référendum au lendemain du ramadan, donc en juin ou en juillet 2018.

Pour interdire un événement national auquel il était associé le 17 février 2001, sur la base de sa propre signature de chef de la junte militaire, le dictateur de Mitsoudjé n’a pas fait dans la dentelle. Il a interdit le départ de Grande-Comore de grandes personnalités de l’opposition, dont le Docteur Youssouf Saïd Soilihi et le Député Ali Mhadji. Cette interdiction a eu lieu sous l’œil professionnel et indigné d’Ali Abdou Mkouboi, le journaliste de Radio Kaz, qui était sur place à l’Aéroport de Hahaya, mais a pu prendre l’avion pour Mohéli. Mohamed Ali Soilihi avait pris la précaution élémentaire de se rendre à Mohéli dès le jeudi 15 février 2018, multipliant les contacts de toutes sortes sur une île où il a vécu dans les années 1960. Son accueil à Mohéli permet à tout observateur sérieux et honnête d’évaluer sa grande popularité, notamment au lendemain d’une interview de très haute valeur sur Radio France Internationale (RFI), loin du galimatias du tyran de Mitsoudjé. Qu’on se le dise!

Bien évidemment, dans un réflexe pavlovien, le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi (Ouf! Ouf!) dit José, dit Obama, a arrêté son ennemi intime, l’audacieux Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, ancien Maire de Fomboni, le jeudi 15 février 2018 à 11 heures. Il le fait mourir de faim, la diète noire, comme Ahmed Sékou Touré l’a fait au sinistre Camp Boiro à Diallo Telli, premier chef de la diplomatie guinéenne et premier secrétaire général de l’OUA, et à d’autres acteurs politiques et même à citoyens sans activités politiques. Le vendredi 16 février 2018, «le Président de la “Rue publique”» était au Tribunal de Fomboni, en présence de tous les officiers et sous-officiers affectés à Mohéli pour réprimer les Mohéliens. Le pouvoir actuel cherche le moyen de le faire assassiner, en faisant passer la chose pour un «regrettable accident».

L’arrestation du frère Aboul-Khaïr a eu lieu Place de l’Indépendance, à Fomboni, où l’infatigable militant se livrait devant une foule impressionnante à une analyse au vitriol sur les funestes et nihilistes desseins anticonstitutionnels de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. C’est bien un élu de la République qui a été arrêté et jeté dans un sombre cachot, sans nourriture, ni eau, ni hygiène. Bien évidemment, cette énième arrestation, c’est du «Colonel» José tout craché. Cet individu s’est doté d’un réseau de mouchards, radoteurs de places publiques et mendiants, dans le pur style des Mohéliens de Bête-Salam, aux temps de leur «splendeur».

Le Tribunal de Fomboni est entièrement acquis au pouvoir en place. Il s’est spécialisé dans les parodies de Justice. Il y a beaucoup d’affaires de sexe entre ce Tribunal et le pouvoir politique, et cette vilénie innommable remonte à l’époque où Mohamed Ali Saïd, qualifié en avril 2013 de «dictateur africain peu fréquentable» par un journal des Pyrénées-Orientales, était à la tête du Gouvernorat de Mohéli.

Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri est un ignorant incapable de comprendre le sens et la symbolique des actes politiques. Le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul est détesté à Mohéli, lui qui n’avait été élu que pour faire barrage à Hadidja Aboubacar, la candidate des Mohéliens de Bête-Salam et de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Or, ce jeudi 15 février 2018, au moment où il arrivait à Mohéli en provenance de Moroni, il eut droit à son premier accueil populaire.

Le fugitif international Hamada Madi Boléro (il ne faut jamais oublier ce truand et malfaiteur malfaisant, qui sera pendu un jour haut et court par la population) et le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri font semblant de ne pas comprendre que cet accueil triomphal est la façon que le Tout-Mohéli a choisi pour dire au Gouverneur qu’il a très bien fait en rejetant les «Asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris ainsi que la tutelle du tyran fou de Mitsoudjé, en s’alliant aux autres Gouverneurs contre la dictature rampante et galopante.

Oui, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé distribuera des billets pour que les Mohéliens aillent accueillir le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri, mais ça sera comme à Seleya-Bambao. En effet, l’autre jour, Ambari Darouèche, première épouse du dictateur, était à Seleya-Bambao. Elle avait pour garde du corps Kiki, l’ancien docker de Dunkerque. Or, ce dernier avait été interpellé par des femmes à qui il avait promis de l’argent pour une «mobilisation populaire spontanée» et qu’il avait oubliées par la suite. Le scélérat!

Une fois de plus, les Comoriens et la communauté internationale découvrent un régime politique anticonstitutionnel, honni et aux abois, qui ne sait même pas sauver les apparences. Une fois de plus, la communauté nationale et la communauté internationale font face à un régime politique très médiocre, dirigé par des gus vulgaires, qui croient que la force va les aider à rester au pouvoir à vie et à mort, après avoir supprimé la Cour constitutionnelle. La politique est l’art du possible, mais tout de même…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 17 février 2018.


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One Comment

  • momo

    février 17, 2018 at 3:38

    nous sommes fatigués de la dictature imposée dans notre pays par le grand kafir de mitsoudjé et son chien kiki.pour celà , nous demandons au dictateur azali de quitter le pouvoir immédiatement si non nous allons agir violemment .tout est déjà préparé pour chasser ce kafir du pouvoir .les comoriens sont fatigués de se voir réprimer et priver de la liberté .
    monsieur le kafir de mitsoudjé , nous demandons la libération immédiate de aboulhair ali mbaraka de moheli sans condition . on vous donne 48 h , si rien n’est fait au nom de dieu le tout puissant nous allons passer aux actes violemment . nous vous informons que ta vie est en danger avec ta famille .

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