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Saïd Larifou, désormais Maître chèques sans provision

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Saïd Larifou, désormais Maître chèques sans provision

Il paie le loyer de son cabinet avec un chèque sans provision

Par ARM

      Mao Tsé Toung a dit: «Une faute, ça passe, deux fautes, c’est un complot». Justement, il se trouve que, lors de sa conférence de presse bidon sur ses déboires judiciaires à la Réunion, Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou classe son insolvabilité à la rubrique «erreur de stratégie». Seulement, voilà: ses «erreurs de stratégie» se multiplient. Il en commet trop. Qu’a-t-il encore fait? Eh bien, en février 2018, Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, malgré tout l’argent «émergent» et «assis» qu’il brasse à Moroni, a payé le loyer de son cabinet à la capitale des Comores avec un chèque sans provision d’Exim Bank. Oh, malheur!

L’émission de chèques sans provision est une pratique qui lui est très chère. Feu Mahmoud Soidik (Salimamoud), paix à son âme, les électeurs de Mkazi, la sœur d’Omar Booba et bien d’autres ont laissé des plumes à la suite de l’émission de chèques sans provision par celui qui s’appelle désormais Maître Chèques Sans Provision Saïd Larifou. C’est beau à savoir.

      Son bailleur est en train d’entamer des démarches pour l’expulser de sa propriété. Il se pourrait donc qu’il déménage bientôt son cabinet. Surveillez-le, surveillez ses mouvements. Dès qu’il déménage, sachez qu’il a été expulsé. La question que le Tout-Moroni se pose est: où va-t-il installer son cabinet d’avocat maintenant? À Bête-Salam, au ministère de la Justice ou au cabinet de Maître Ibrahim Ali Mzimba, qui l’a admis au barreau de Moroni? Des pressions sont exercées sur le bailleur pour qu’il ne porte pas l’affaire devant le juge, parce qu’il s’agit d’une infraction pénale qui lui coûterait bon, y compris une peine de prison ferme.

En effet, aux termes de l’article 378 du Code pénal des Comores, «est punissable des peines prévues à l’alinéa premier de l’article précédent, sans que l’amende puisse être inférieure au montant du chèque ou de l’insuffisance, celui, qui de mauvaise foi, a soit émis un chèque sans provision préalable et disponible ou avec une provision inférieure au montant du chèque, soit retiré après l’émission, tout ou partie de la provision, soit fait défense au tiré de payer. […]». Or, en ce qui concerne les peines en question, il s’agit «d’un emprisonnement d’un à cinq ans au plus et d’une amende de 20.000 à 500.000 francs comoriens».

Monsieur consulte pour constituer son gouvernement, alors qu’il est devant la porte de la prison. Quel culot! Vive son «émergence émergente du pays émergent à l’horizon 2030»! Le gouvernement comorien a choisi le meilleur avocat qui soit pour ses clous, écrous et boulons.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 10 mars 2018.


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