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Assoumani Azali et Hamidou Karihila: vache folle

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Assoumani Azali et Hamidou Karihila: vache folle

Dictateur devenu Dieu-bilan de 42 ans d’indépendance

Par ARM

      «Le monde a connu, au cours de l’Histoire, des villes-État (Athènes, Venise), des régions-État (à l’époque féodale) et des nations-État (au cours des XIXème et XXème siècles), mais avec la mondialisation, on voit maintenant apparaître le réseau-État, voire l’individu-État, dont M. Ben Laden est le premier exemple évident. Même si pour l’instant, ce dernier a encore besoin – comme un bernard-l’hermite a besoin d’une coquille vide – d’un État vide (la Somalie hier, l’Afghanistan aujourd’hui) pour l’investir et le mettre tout entier au service de ses ambitions»: Ignacio Ramonet: Les États-Unis entre hyperpuissance et hyperhégémonie. Le nouveau visage du monde, Le Monde diplomatique, Paris, décembre 2001, p. 1.

Depuis la mort violente d’Oussama Ben Laden, le monde ne disposait plus d’un individu qui représentait plus qu’une seule personne. Il a fini par l’avoir: le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «le Père qui ne prépare jamais à manger». Que ce dernier soit détruit par une tumeur à la tête ne compte pas. Que ses propos relèvent du pur délire ne compte pas. Que lui-même et son pote Hamidou Karihila Hamadi soient atteints de la version humaine de la maladie de la vache folle n’est pas une chose sur laquelle il faudra s’attarder. Une seule chose compte aujourd’hui aux Comores: le 11 août 2015, Ali Bazi Selim réclama des assises pour le bilan de 40 ans d’indépendance, et le «ventriote» Assoumane Azali Boinaheri s’est autoproclamé l’individu-bilan, transformé en Dieu-bilan.

En d’autres termes, pour lui et ses roquets, les solutions aux problèmes constatés au cours des 43 années d’indépendance complètement ratée sont en lui. Lors de sa rencontre avec l’individu-État Oussama Ben Laden, sous la houlette de son copain Hamidou Karihila Hamadi, il s’est fait l’idée qu’il est les Comores, l’Histoire des Comores, l’indépendance des Comores et le bilan de l’indépendance définitivement ratée des Comores. Pour lui, comme il a échoué en 1999-2006 et en 2016-2018, il faut lui faire confiance pour détruire complètement le pays «à l’horizon 2030». Donc, le pyromane muni de bidons de kérosène et des allumettes veut juste qu’on lui fasse confiance pour éteindre les feux qu’il continue d’allumer.

Ali Bazi Selim et ses camarades du Mouvement du 11-Août avaient parlé d’un bilan de l’indépendance des Comores. Ils n’ont jamais parlé d’Assemblée constituante ou de coup d’État institutionnel. Or, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri s’est érigé en Assemblée constituante et en peuple approuvant à 104% une révision anticonstitutionnelle de la Loi fondamentale, ramenant les Comores à la fameuse «Constitution, mon bon plaisir», jadis dénoncée et fustigée par M. Mohamed Lahbabi, mon Professeur d’Économie au Maroc.

Le dictateur de Mitsoudjé est vraiment convaincu que les Comoriens vont le regarder détruire l’architecture institutionnelle du pays, se faire Président à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive, sans la moindre réaction. Le rejet public et violent de sa personne et de sa sinistre politique nihiliste ne lui a permis de tirer aucune leçon.

Mesdames et Messieurs, les Comores s’acheminent vers un bain de sang. Partout, on a vu comment les Comoriens ont rejeté les «Asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris. Le tyran de village n’a même pas été capable de faire semblant, juste pour essayer de contredire ceux qui voyaient en son projet criminel les germes de la destruction de l’État aux Comores. On a parlé d’«experts» aux Comoriens. Mais, depuis quand ces gens-là sont des experts? L’entrée de Mohamed Abdouloihabi dans ce projet génocidaire est très mal vécue par ceux qui l’aiment et le respectent, surtout dans sa région du Hambou, où la population, furieuse, crie sa colère en disant que Bourhane Hamidou, ancien Président de l’Assemblée de l’Union des Comores, est beaucoup plus crédible et sérieux que lui.

Aux Comores, les «experts» autoproclamés et décrétés sont légion. Or, aucun de ces gens-là n’a été capable de prouver une quelconque «expertise», que ce soit sur le plan intellectuel ou sur le plan professionnel. Qui est l’expert qui accepterait de s’associer à un projet dirigé contre l’État, la République, l’État de Droit, la démocratie, le bon sens et l’intérêt public? Les Comoriens revivent le salon du livre de 2017, dont les portes avaient été fermées à des écrivains dont les écrits ne sont pas du goût des bien-pensants et des chantres de la bien-pensance. Aujourd’hui, les vrais experts du Droit, de l’Économie, du Génie civil et d’autres domaines de développement économique, social et institutionnel sont marginalisés au profit des champions de la génuflexion servile et obséquieuse, du racolage en politique, de l’hermaphrodisme politique et de la transhumance politicienne.

Qui est cet «expert» qui accepterait de s’associer à une aventure génocidaire dont la seule finalité est le rejet du primat de la Constitution? Un fois de plus, il faudra rappeler le primat de la Constitution, texte qu’on ne peut pas réviser juste parce qu’on a des démangeaisons cérébrales et des envies de sortir de la Présidence de la République dans un cercueil, les pieds devant. La Constitution, norme supérieure de l’État, n’est pas un texte qu’on doit toucher à tout moment. D’ailleurs, seuls les dictateurs africains, à cause de leur inculture et ignorance, osent encore tripatouiller la Constitution, alors que sur les États des autres continents, on respecte la Constitution. Il manque à la plupart des dirigeants africains une culture générale, une culture juridique, une culture d’État et une culture politique, toutes choses qui passent par le respect sacerdotal de la norme juridique, dont la plus élevée est la Constitution.

Ce lundi 12 février 2018, les «Asseyez-vous et taisez-vous!» ont pris fin dans une grande honte et confusion, et le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri croit qu’il est déjà Président à mort «à l’horizon 2030». Il n’a jamais été capable de prouver l’importance du rôle de protecteur de la Constitution et des institutions. Il fonce tête baissée parce que pour lui, il va corrompre un à un des politicards de fin de semaine sans la moindre conviction, ni dignité.

Ce qu’il ne sait pas, c’est que les Comoriens ne vont pas le laisser faire. L’opposition assume désormais ses responsabilités. Le dictateur «Made in Mitsoudjé» est vraiment convaincu que les Comoriens vont le laisser détricoter la Constitution pour qu’il puisse régner dans le banditisme et dans le népotisme jusqu’en 2030. Il ne sait pas que tout le monde aux Comores n’est pas disposé à se prostituer comme le mercenaire sans honneur, ni dignité qu’est Saïd Larifou. Le sang va couler aux Comores parce que le peuple comorien ne va pas laisser un clan de corrompus et d’incompétents arrogants tuer tout un pays.

À l’heure qu’il est, trois pôles politiques existent et vont mettre de l’ordre aux Comores. Ils vont le faire. Deux de ces trois pôles collaborent déjà. Le troisième pôle est prêt à travailler avec l’un des deux premiers, mais pas avec l’autre. C’est de ces trois pôles que viendra le salut des Comores. Ce sont ces trois pôles qui vont empêcher le dictateur malade et malfaisant de Mitsoudjé de détruire les Comores.

Le comportement et les propos publics du putschiste Assoumani Azali Boinaheri sont très révélateurs de la maladie de la vache folle et des autres pathologies qui l’ont détruit, sans épargner son chaouch Hamidou Karihila Hamadi. Le tyran du village de Mitsoudjé est tellement détruit par la maladie qu’en petit comité, il ne cesse de répéter qu’il voit souvent Boinaheri, son grand-père, pendant son sommeil. Certains membres du sérail lui parlent de mort imminente – sans dire pour qui – et d’autres de merveilles à venir, par pure hypocrisie. En réalité, les balivernes qu’il débite en public et sa conviction qu’il peut dévergonder la Constitution pour ses propres besoins et ceux de sa famille lui viennent du fait qu’en lui et en son chaouch Hamidou Karihila Hamadi, on a découvert la version humaine de la vache folle. Le traitement des deux individus relève désormais de la plus incertaine des incertitudes.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 14 février 2018.


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