Assoumani Azali a choisi la compagnie des délinquants
Après ses voyous locaux, il vole avec des voyous étrangers
Par ARM
Les Comoriens sont dégoûtés, et ont vomi en lisant la Lettre de l’océan Indien (LOI), un des journaux les plus sérieux du monde. Le n°1509 de la LOI du 15 novembre 2019 parle de la fuite mondiale (encore une!) de l’un des amis du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ce voyou a volé 20 millions d’euros, soit 10 milliards de francs comoriens. C’est Islam Ally Saleh Balhabou (Ouf! Ouf!), présenté en «homme d’affaires comorien», en «ancien consul général des Comores», et surtout comme «proche du président Azali Assoumani». Il n’est pas Comorien. C’est un de ces étrangers à qui le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et son cousin Mohamed Elamine Soeuf ont attribué la nationalité comorienne et une fonction officielle, accusant les adversaires d’avoir détourné la «citoyenneté économique».
Les fameux «investisseurs» qui n’investissent rien de la propagande officielle! Après l’évaporation de millions d’euros en Tanzanie pour un projet bidon, «cette mésaventure ne l’avait pas empêché, en 2016, de signer un projet de 10 millions d’euros pour la construction d’une centrale électrique de 25 MW avec le gouvernement comorien». Depuis, le voyou a disparu. Déjà à cette époque, votre site préféré avait crié à l’escroquerie.
Le 19 août 2016, le site officiel de Bête-Salam claironnait: «Après de longues semaines de négociations menées tambour battant, dans la très grande discrétion, les parties sont arrivés à conclure un accord historique pour l’Union des Comores. Le Cabinet du Président de la République, la Vice-présidence en charge de l’Économie et l’Énergie et le Secrétariat d’État chargé du Monde Arabe pour la partie comorienne, d’une part et d’autre part du partenaire stratégique (le fournisseur), la société SALAMA INTERNATIONAL TRADING COMPANY LIMITED représentée par Mr Islam Ally Saleh Balhabou basée aux Émirats Arabes Unis. Il s’agit d’un contrat de 10.485.000 euros pour l’achat de groupes électrogènes d’une capacité de 25 mégawatts, dont 15 à Ngazidja, 7,5 à Ndzouoini et 2,5 à Mwali. Ce sont des groupes électrogènes de marque Mitsubishi de type 16RZ-PTAW couplé avec Meec Alte ECO461.5LA. Modèle standard 2016 ISO8528, certificat CE». Où est la centrale électrique?
Le 1er septembre 2016, très inquiet, le blog ComoresPlus signalait: «Nommé en 2005 par son ami Assoumani Azali au service consulaire des Comores en Tanzanie et en Afrique de l’Est, Islam Ally Saleh Balhabou a été reconduit à ce poste par Ahmed Sambi. Cet indien de nationalité yéménite et tanzanienne, est un grand riche de l’Afrique de l’Est. Il disposerait un passeport comorien, depuis plusieurs années. Avoir aussi la nationalité comorienne ne lui est pas impossible. Le fantôme de ce comorien qui n’est connu que par ses condisciples s’ajoute à ceux d’Ashley, Bashar Kiwan, Djaloud et autres, sur le sol comorien. Les manœuvres perverses des autorités comoriennes, rendent le pays vulnérable. Choisir le consul honoraire des Comores à Dar-es-salam, pour l’attribution de ce marché… colossal, n’est pas anodin».
Vous avez bien lu: «Nommé en 2005 par son ami Assoumani Azali au service consulaire des Comores en Tanzanie et en Afrique de l’Est». Donc, c’est le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri qui a introduit ce voyou aux Comores. La LOI a bien précisé que le voyou avait disparu en «empochant avec ses complices» 20 millions d’euros. Le tyran Assoumani Azali Boinaheri est un de ces «complices». Il a «empoché» combien d’euros? C’est cette révélation qui l’avait fait disparaître pendant des heures le vendredi 15 novembre 2019 à l’étranger.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 16 novembre 2019.
