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Anziza Mchangama lèche le cul d’Assoumani Azali

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Anziza Mchangama lèche le cul d’Assoumani Azali

Elle biaise et déforme la réalité politique comorienne

Par ARM

     Dans la matinée de ce dimanche 3 février 2019, Anziza Mchangama, correspondante de la dictature de Mitsoudjé à Radio France Internationale (RFI), a livré sa petite soupe, refusant toujours de se comporter en vraie journaliste. Elle a parlé de «l’audition» organisée dans la panique et la précipitation contre Mohamed Ali Soilihi au Tribunal de Moroni. Anziza Mchangama a tout fait pour ne pas expliquer aux auditeurs et auditrices de RFI que cette audition de la honte a été décidée au lendemain de la validation de la candidature de Mohamed Ali Soilihi et que le but de la dictature est de trouver le moyen absolument fallacieux et politique de faire invalider une candidature qui va empêcher le dictateur fou de Mitsoudjé de rester à Bête-Salam. Pour Anziza Mchangama, cette audition tombée du ciel de Mitsoudjé est légale et justifiée. Cette femme qui rédige ses textes sous la dictée dans les bars de Moroni, l’acharnement judiciaire de la satrapie de Mitsoudjé est une chose normale.

Anziza Mchangama pousse la nullité et la légèreté jusqu’à prétendre dans la honte que Mohamed Ali Soilihi est englué dans le dossier de «la citoyenneté économique». Or, compte tenu de la récurrence du dossier dans la politique comorienne, elle aurait dû s’informer sur lui avant de se lancer dans des divagations, approximations et mensonges. Sur «la citoyenneté économique», il existe une enquête internationale totalement objective, et il s’agit d’un livre: Atossa Araxia Abrahamian: Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché mondial des passeports, Lux Éditeur, Canada, 2016 (192 p.).

Ce livre se lit comme un roman. Personnellement, je l’ai lu à Paris, de la librairie à mon domicile. Le nom de Mohamed Ali Soilihi n’y est cité nulle part. Tous les acteurs de ce feuilleton sont cités à longueur de pages, et si Anziza Mchangama avait une conscience professionnelle, elle aurait lu ce livre. Elle ne l’a pas fait. Elle n’a même pas mené une enquête personnelle sur le sujet.

Cette enquête lui aurait permis de découvrir ce que j’ai appris à Paris il y a quelques années: c’est Mohamed Ali Soilihi qui a mis de l’ordre dans le dossier de «la citoyenneté économique», demandant à ce que tous les transferts d’argent le concernant se fassent des banques centrales des pays arabes impliqués dans la transaction à la Banque centrale des Comores (BCC), en évitant les paradis fiscaux comme Belize. C’est également Mohamed Ali Soilihi qui a demandé à ce que les fonds de «la citoyenneté économique» fassent l’objet d’un contrôle international, et c’est pour cela que, quand la voie officielle était contournée, la Banque de France avertissait la BCC. C’est aussi Mohamed Ali Soilihi qui a demandé aux partenaires des Comores la budgétisation des fonds de «la citoyenneté économique».

Par ailleurs, Anziza Mchangama se fourvoie totalement quand elle dit de manière très sibylline que Mohamed Ali Soilihi est un candidat sérieux à l’élection de 2019 parce qu’en 2016, il n’avait été «battu» que de 4.000 voix. Que fait Anziza Mchangama de l’immense fraude électorale qui avait privé Mohamed Ali Soilihi, élu à 56,63%, de sa victoire? Pourtant, l’ivrogne de Moroni, que de nombreux Comoriens détestent et méprisent pour sa légèreté, manque de professionnalisme et vénalité, avait tout vu aux côtés de son pote Kiki. Au lendemain de la mascarade organisée à Anjouan pour 3.000 électeurs au lieu des 11.500 empêchés de voter, elle arrivait à l’Aéroport de Hahaya en provenance d’Anjouan ivre morte. Elle avait bu tellement d’alcool qu’elle marchait à peine. Pauvre RFI, recourant aux libations d’une ivrogne dont les textes sont dictés dans les bars de Moroni…

Il fut un temps, RFI employait des correspondants qui prenaient des risques énormes afin de dire la vérité. C’est pour cela que je considère que ma rencontre avec Farida Moha à Rabat, Maroc, le 28 mai 1998, était un grand moment. Quelle journaliste respectable et respectée! Une Farida Moha vaut mieux que des millions d’Anziza Mchangama. Comment regarder Anziza Mchangama dans les yeux sans avoir honte à sa place?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 3 février 2019.


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