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Al-Wawa prêche le faux pour connaître le vrai et ment

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Al-Wawa prêche le faux pour connaître le vrai et ment

Mensonges, approximations, supputations et conjectures

Par ARM

      Franchement, est-ce que Mohamed Youssouf du journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui pique», «fait gratter» ou «fait démanger») était obligé d’écrire l’article digne d’être dicté par la Gestapo, la Stasi et le KGB et portant le titre infâme «Que cachent les absences communes de Sambi et de Fahmi?»? Médusés et furieux, les Comoriens se posent la question, constatant avec amertume et colère que le journaliste a recours à des méthodes de basse Police et de l’Inquisition. Ce qui est révoltant, c’est qu’ils s’attendaient à ce Mohamed Youssouf réponde à la question qu’il pose lui-même sans que les masses populaires ne lui demandent de se noyer. Or, en lisant son article, relevant de la dictée de ses maîtres (dans tous les sens du terme, et, je pèse mes mots), les Comoriens remarquent qu’il a juste voulu faire du sensationnel, sans émouvoir et faire pleurer à chaudes larmes le lecteur et la lectrice.

Au début d’un travail universitaire, quand on choisit une problématique novatrice, on pose des questions, mais auxquelles on doit apporter des réponses appropriées. Mohamed Youssouf, n’ayant aucune réponse à fournir aux Comoriens et aux chancelleries pour éclairer leurs lanternes, est resté sur les supputations, conjectures, mensonges, approximations, bruits de couloirs qu’il invente lui-même, rumeurs de bouchère et bruits de chiottes. C’est indigne d’un journaliste. Qu’on le lui dise!

Soyons bons Princes! Mohamed Youssouf pose une question légitime, au vu de la place éminemment centrale qu’occupent l’ancien Président Ahmed Sambi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim, deux fois ministre et troisième lors de l’élection présidentielle de 2016, avant que les Mohéliens de Bête-Salam ne décident de défoncer à deux reprises les portes de la fraude électorale pour leur «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Il est à se demander pourquoi le fugitif international Hamada Madi Boléro, l’enfant de Chouani, Grande-Comore, organise la fraude électorale chaque fois pour le même individu, alors que lui-même n’a jamais été élu et ne le sera jamais.

Au risque de nous répéter, Mohamed Youssouf pose la question: «Que cachent les absences communes de Sambi et de Fahmi?»? Alors que les Comoriens et les chancelleries s’attendaient à des révélations fracassantes de type «ils préparent un coup d’État» ou «ils préparent un soulèvement populaire», le journaliste se noie dans un océan d’hypothèses farfelues et alambiquées:

–          «Les deux leaders ont semble-t-il, perdu l’envie d’être des acteurs politiques à moins qu’il s’agisse d’une stratégie politique». «Semble-t-il». Avec des «semble-t-il», vous savez…

–          «Ils ont tous les deux élus [Sic: «Élu» sans «s». Le participe passé est conjugué avec l’auxiliaire avoir et est placé après lui] domiciles [Sic: «Domicile» sans «s»] à l’étranger depuis plusieurs mois»,

–          «D’aucuns parlent d’une volonté de prendre du recul pour mieux rebondir, d’autres penchent plutôt pour une volonté de mettre un terme à leur ambition politique». «D’aucuns»? Qui se cache derrière ce «d’aucuns»? Qu’il le dise aux Comoriens aimant leur pays ou qu’il se taise!

–          «Pourtant, l’on estime que l’ancien président n’aurait pas perdu son verbe qui a le don de haranguer les foules». Tout de suite après «verbe», la phrase se transforme en galimatias du point de vue de la syntaxe. Est-ce le verbe qui «harangue les foules»?

–          «Ces deux (ex?) politiciens se sont “terrés” à des milliers de kilomètres de Moroni, loin très loin des soubresauts de ce régime». Est-ce que les deux acteurs politiques visés lui ont dit qu’ils étaient devenus des «ex» politiciens et qu’ils se «terraient»? Qu’il soit précis sur cette question, et les vaches seront mieux gardées.

–          «L’un s’est retiré de la sphère politique nationale depuis sa surmédiatisée audition devant la commission parlementaire chargée de mener l’enquête sur le programme de la citoyenneté économique». Ah bon? L’ancien Président Ahmed Sambi «s’est retiré de la sphère politique nationale» sans le dire aux Comoriens, mais seul Mohamed Youssouf le sait? Mais, pourquoi un acteur politique qui «s’est retiré de la sphère politique nationale» a été vu en France au milieu de ses partisans, aux côtés de Maître Fahmi Saïd Ibrahim et du Député Ibrahim Mohamed Soulé, que nous saluons fraternellement au passage? Les Comoriens attendent des réponses appropriées pour que tout soit clair dans les esprits.

–          «À entendre les dires des uns et des autres, les leaders du Juwa auraient des appréhensions quant au sort qui leur serait réservé par le régime actuel en cas de retour sur Moroni». Quoi? Que Mohamed Youssouf soit bon père de famille et dise qui sont «les uns et les autres». Et puis, l’ancien Président Ahmed Sambi était aux Comores jusqu’à ces derniers temps, disait en public que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri ne lui faisait pas peur, et maintenant, il aurait peur de lui? Ahmed Sambi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim auraient commis un génocide aux Comores? Si tel est le cas, pourquoi la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé ne lance pas des mandats d’arrêt par Interpol?

–          «D’autres évoquent des raisons personnelles pour alimenter les discussions. À moins qu’il ne s’agisse d’une volonté de se retirer pour ne pas composer avec les adversaires d’hier qui semblent vouloir coaliser aujourd’hui». «D’autres», c’est qui? Mohamed Youssouf dormait sur la planète Uranus: depuis des mois, le Juwa, parti politique d’Ahmed Sambi et Maître Fahmi Saïd Ibrahim, «compose avec les adversaires d’hier». Il ne le savait pas? Le pauvre chéri! Remarquez qu’il égrène ses petites hypothèses, mais n’apporte la moindre réponse aux Comoriens. Il parle, pérore, suppute, se perd en conjectures, mais pour n’apporter aucune réponse à sa première question: «Que cachent les absences communes de Sambi et de Fahmi?». N’a-t-on pas dit mensongèrement ces derniers temps que Maître Fahmi Saïd Ibrahim négociait avec la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé?

–          «Cette absence a été d’autant plus frappante dans la mesure où, aucune déclaration n’a été attribuée aux deux hommes après le déversement des clous à l’aéroport de Bandar es Salam de Mwali le 19 février dernier. Ils pourront dire que le Juwa au travers de son secrétaire général nouvellement élu, a réagi en leurs noms». Oui, le secrétaire général d’un parti politique a le droit de s’exprimer au nom de sa formation partisane. Par contre, en dehors de «Monsieur Clown, Maître Clous» Saïd Larifou, nul n’est obligé de s’exprimer sur cette foutaise affaire de clous, une magouille montée de toutes pièces par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, qui pique une crise victimaire et de victimologie.

–          «Mais est-ce suffisant? Il se pourrait bien qu’il s’agisse d’une stratégie politique, toutefois, la question mérite d’être posée quant à leurs ambitions et leurs priorités actuelles. Une autre question s’impose. Cette disparition des deux leaders au même moment relève-elle de la coïncidence?». Ce sont les derniers mots figurant sur le papier de Mohamed Youssouf.

Il commence son article par une question et le finit par des questions. Il n’a apporté aucune réponse. Il est resté sur les supputations. Mais, pourquoi a-t-il écrit son article si c’est pour dire qu’il n’a aucune réponse. Il n’a aucune réponse à fournir, mais moi, j’ai une certitude trempée dans l’acier: je sais qui lui a dicté cet article. Je suis même prêt à affronter la Cour pénale internationale (CPI) pour cela, et à 100%, je suis sûr d’avoir gain de cause. Les Comores sont un petit pays, et tous les Comoriens se connaissent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 8 mars 2018.


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