• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Ahamada Ahamadi, le gigolo devenu voleur de bijoux

Ahamada Ahamadi, le gigolo devenu voleur de bijoux

Partagez sur

Le secrétaire général du MIREX contre «le clan mohélien»

Par ARM

   «Gigolos de tous les pays, unissez-vous!». La scène se passe à Paris en 2014. Un célèbre gigolo en provenance des Comores est dans une voiture avec la «femme» supposée être sa deuxième ou troisième ou quatrième épouse (on se perd dans les calculs), même s’il nie toujours être marié avec elle. En réalité, il ne s’accroche à cette femme que dans l’espoir de devenir ministre et dauphin du Président en 2016. Comment le rêve ministériel et présidentiel ne s’est pas réalisé, tout a changé. Et alors que tout ce beau monde était dans la voiture, le téléphone du gigolo sonna. Il décrocha. En ligne sa «vraie» femme. Naturellement, celle qui était dans la voiture commit l’erreur de sa vie en demandant un peu de respect et un peu de pudeur, expliquant jalousement à l’autre qu’il ne fallait pas répondre à l’appel de la rivale en sa présence. Le gigolo ayant perdu ses illusions de devenir ministre dans l’actuel régime politique et dauphin du Président, s’emporta, voulait frapper, et avait injurié avec une violence verbale inouïe la femme qui était censée lui créer une carrière politique basée sur du concret et non sur des blablas, lui demanda de descendre de la voiture, et avait lancé ses injures avec des mots d’une verdeur à faire mourir de honte un singe. On retrouve la même mauvaise éducation chez Ahamada Ahamadi, le petit épicier aigri de Mohoro et accessoirement secrétaire général du ministère des Relations extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe (ouf! Ouf!) ou MIREX. C’est que le brave Ahamada Ahamadi a un passé sulfureux de gigolo, lui aussi, poussant la goujaterie et le mauvais goût jusqu’à voler les bijoux en or de son ancienne épouse, dont il a abusé de la voiture jusqu’à ce que celle-ci rende l’âme. Après, il prit la fuite. En effet, quand il obtint tout ce qu’il voulait de la brave femme, il la jeta comme on fait d’un kleenex usé. N’est-ce pas un comportement de goujat, surtout de la part d’un donneur de leçons?

   Le gigolo Ahamada Ahamadi et le gigolo aux prétentions ministérielles et présidentielles ont également en commun un goût immodéré pour les micros et les caméras. Ils parlent trop et aiment avoir un média à proximité chaque fois qu’on dit d’eux qu’un vent soufflant de la mer vers l’intérieur des terres a fait bouger la 38ème mèche de cheveux à la droite de leur crâne. On a vu comment le gigolo du MIREX est parti pleurer devant les caméras et les micros de l’ORTC parce qu’on lui reproche une concentration de pouvoirs entre ses mains de voleur de nature à nuire au travail du MIREX. Et comme si cela ne suffisait, il est parti exprimer sur les colonnes d’Al Fajr de ce mardi 28 juillet 2015 sa petite et vicieuse haine personnelle envers le diplomate Mirhane Bourhane, poussant la bêtise et la détestation jusqu’à déclarer qu’un «clan mohélien» lui en veut. Or, c’est ce «clan mohélien» qui l’a placé à la tête du secrétariat général de l’appareil diplomatique comorien, mais «l’ingratitude est humaine», comme disait Félix Houphouët-Boigny, l’ancien Président de la Côte-d’Ivoire. On se demande depuis quand les membres de l’appareil diplomatique ont le droit d’aller dire des bêtises sur les médias, au mépris de la sacrosainte obligation de réserve.

   Le petit épicier aigri de Mohoro a un problème de personne. Il surestime son importance. Un jour, il est au marché puant et nauséabond de Volo-Volo, où un marchand l’a légèrement heurté avec sa charrette, sans l’avoir fait délibérément. Que fait-il? Il se jette sur le pauvre homme et veut lui arracher le cœur à main nue. Il a fallu l’arrêter pour l’empêcher de commettre l’irréparable. Un homme qui le connaît dit de lui: «Le seul domaine professionnel où il a fait preuve de compétence est l’Armée, lors de la période coloniale, parce qu’il savait reprendre les paroles de la Marseillaise, et chantait mieux que Chigou». N’oublions pas que le petit épicier aigri de Mohoro est un homme tellement amer que l’affirmation de son autorité est devenue une grande obsession chez lui. Quand il avait refusé de procéder aux formalités administratives relatives au voyage en France de la délégation des Télécommunications devant expliquer aux Comoriens vivant en France les aspects techniques et financiers du processus d’attribution de la seconde licence de télécommunications à un opérateur et pour les inciter à s’impliquer dans l’actionnariat, et quand Mirhane Bourhane s’était occupé des démarches en question, exécutant une décision prise en conseil des ministres, il fit de ce dernier la cible de sa haine personnelle, menaçant de le suspendre de ses fonctions. Mirhane Bourhane était en mission officielle en France à l’époque, à la mi-juillet 2015. Quand Ahamada Ahamadi vandalisa son bureau en son absence et s’empara des passeports de service s’y trouvant et quand Mirhane Bourhane reçut l’information de sa secrétaire, le petit épicier aigri de Moroni limogea celle-ci, après l’avoir menacée des pires représailles. Informé des actes barbares du secrétaire général du MIREX, le ministre Abdoulkarim Mohamed voulait mettre de l’ordre dans les agissements pathétiques du petit épicier aigri de Mohoro, mais ce dernier, avec sa mauvaise foi légendaire, avec mis sa démission sur la balance.

   Comme on sait, la gueule enfarinée du MIREX, sans aucune peur du ridicule et de la honte, a écrit à toutes les missions diplomatiques et à toutes les organisations intergouvernementales ayant un bureau à Moroni pour dire qu’elles ne doivent correspondre qu’avec elle seulement. Eh bien, les échanges diplomatiques sont paralysés aux Comores parce que le petit épicier aigri de Mohoro ne peut pas répondre au courrier qui lui est adressé. Une Ambassade, excédée par sa stupidité maladive, lui a écrit pour se plaindre. Voici le contenu de la lettre de protestation qu’on ne peut pas reproduire dans l’ensemble pour préserver l’identité de la mission diplomatique en question: «Monsieur le Secrétaire général. En réponse à votre note verbale relative aux rappels des procédures administratives entre le Mirex et les missions diplomatiques, je me permets de vous signaler que depuis plusieurs mois, nous n’avons pas reçu de réponse à nos différentes demandes de démarches par la voie de note verbale alors que des délais impératifs ont été indiqués. D’ailleurs, une copie vous est maintenant adressée systématiquement via votre courriel. Ces retards en réponse à nos démarches sont très préjudiciables et nous obligent à nous adresser parallèlement aux ministères techniques. Je vous saurai gré de bien vouloir attirer l’attention de vos services sur les délais impératifs à respecter et de bien vouloir répondre à toutes ces requêtes. Bien cordialement». Vous avez bien lu ce que les diplomates étrangers reprochent au petit épicier aigri de Mohoro?

   Pourtant une question se pose: «Attirer l’attention de quels services» alors que le voleur de bijoux a tout centralisé entre ses mains et paralyse le travail du ministère des Relations extérieures? À lui seul, il est l’ensemble des services du ministère. Qui est-il pour croire apprendre à des diplomates étrangers rompus au travail diplomatique comment l’Ambassade de l’État accréditant doit travailler avec les ministères de l’État accréditaire? Pourquoi les autorités supérieures comoriennes admettent-elles encore que des microbes parasitaires prennent en otage tout l’appareil diplomatique du pays? Les Comoriens veulent bien reconnaître qu’il est une intelligence supérieure parce qu’il a obtenu un Doctorat en Médecine après avoir séjourné un seul mois à Moscou lors de la période soviétique. Pourtant, cela ne devait pas l’empêcher d’avoir le sens de la modestie et de l’humilité.

   À Mohéli, on apprend les bonnes manières à ce genre d’individus à coup de cravache. Et si on veut vraiment en faire un homme, il ne serait pas inutile de l’affecter quelques heures à Mohéli, où il trouverait très vite chaussure à son pied, jusqu’à ce que son petit boubou blanc devienne plus blanc que blanc parce qu’il a besoin d’un coup de savon. C’est sûr, il y a des gens à Mohéli qui auraient l’art et la manière d’en faire un homme en quelques heures. Et comme l’homme au «Doctorat cocotte-minute» est prompt à s’en prendre au «clan mohélien» qui «lui met des bâtons dans les roues», il gagnerait à demander autour de lui comment est mort ce Professeur du Lycée de Moroni qui partait chaque mois de juin à Mohéli pour casser la scolarité des jeunes mohéliens au BEPC et Baccalauréat, en leur attribuant des zéros par haine pour Mohéli. Ce n’est pas une menace de mort, mais un rappel: nous vivons dans le monde de Dieu, et ce monde n’appartient qu’à Dieu. Qu’on se le dise.

   Ahamada Ahamadi, l’homme au «Doctorat micro-ondes», a un problème d’autorité. Il ne sait pas faire avec l’autorité et croit que seule la dictature de village le sauvera. Il se trompe. Dès la proclamation de l’indépendance des Comores, il aurait dû faire valoir ses droits de chanteur émérite de la Marseillaise pour être affecté à Mayotte, où il aurait continué à chanter l’hymne de la France, prouvant au moins à Chigou qu’il sait faire mieux que lui en la matière. Cependant, à force de vouloir s’imposer par des méthodes de soudard, il a fini par devenir un soudard, et un jour, il finira par en payer le prix. Quand nous publierons le dossier du secrétaire général du ministère de Mme Sitti Kassim à qui il avait refusé l’autorisation de se rendre au Brésil pour une mission officielle, on se rendra compte que cet homme n’est pas un danger seulement pour l’appareil diplomatique comorien, mais pour l’État comorien lui-même. En effet, comme disait un grand spécialiste, «si un homme coléreux est une menace pour la société, un diplomate coléreux est un désastre national»: Afzal Iqbal: Diplomacy in early Islam, 4ème édition, Institute of Islamic Culture, Lahore, 1988, p. 118.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 28 juillet 2015.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.