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Interpol enquête sur Mzimba et Larifou dans l’argent sale

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Interpol enquête sur Mzimba et Larifou dans l’argent sale

Cette escroquerie mondiale se chiffre à des millions d’euros

Par ARM

       Une équipe d’Interpol est en mission à Moroni en ce moment. Elle enquête sur des faits de blanchiment d’argent sale. Des employés de la BFC sont impliqués dans la saleté. À la tête de ce gang, se trouve un Mauricien nommé Christian Gourana. Ce dernier a fui son pays après avoir été condamné pour escroquerie dans les années 1990. Il est arrivé aux Comores dans les bagages et escarcelles de l’ancien ministre Ali Bazi Salim, le père des «Assises “nationalesˮ» qui ont été instrumentalisées par le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri pour mieux asseoir sa tyrannie. Depuis, Christian Gourana a acquis la nationalité comorienne et a repris de l’activité dans ce qu’il sait faire de mieux: l’escroquerie. Il est comptable de formation. C’est après avoir tenté à Maurice de mettre de la couleur dans des comptes de ses clients voyous qu’il a été condamné. Il a échappé à la Police mauricienne et a atterri aux Îles de la Lune, pays moins regardant dans les affaires d’escroqueries, et où son compatriote Jean-Pierre Roland Armoogum ou Moonlem Simsamy, le faux «Rowland Ashley», a été la cause de l’incendie volontaire de la «gendrocratie» sur Air Comores pour cacher toutes sortes de saletés.

Aux Comores, Christian Gourana est connu comme beau parleur, comme le sont la plupart des escrocs. Il est parfaitement bilingue, et c’est un atout pour accomplir son «œuvre» de malfaiteur. Il a rencontré un Cheikh koweïtien dans le cadre d’activités bancaires aux Comores. Christian Gourama a été présenté au Cheikh. Ce dernier a fait de lui un interlocuteur incontournable. Mais, en réalité, le Cheikh, lui-même, impliqué dans des affaires qui l’ont conduit en prison, a eu, semble-t-il, des activités pas très catholiques; ce qui n’a rien d’étonnant, direz-vous, pour un Cheikh du Koweït.

On va rire, maintenant. Christian Gourana, entretemps, a perdu son prénom de Christian. Il paraît que ça ne faisait pas très beau pour un escroc international aspirant à être Comorien. Il a fait comme Robert «Bob» Denard en son temps, qui se faisait appeler «“Colonelˮ Saïd Moustoifa Mhadjou». Christian est donc devenu… Ibrahim. Ah, Ibrahim, ça passe bien, aussi bien aux Comores qu’aux Koweït. Ça rassure. Ça s’appelle la sagesse. C’est ainsi qu’il a fait la connaissance d’un autre Ibrahim, lui aussi un escroc de grand chemin, le seul escroc qu’on a du mal comprendre quand il parle: Ibrahim Ali Mzimba. Tiens, tiens… Ce dernier parle avec son porte-monnaie. C’est comme ça qu’Ibrahim a présenté Ibrahim au Cheikh. C’est ainsi qu’Ibrahim Ali Mzimba, alors avocat de Bashar Kiwan, n’a pas hésité à tourner le dos à Bashar Kiwan pour le Cheikh du Koweït.

Ibrahim Ali Mzimba avait flairé la bonne affaire. Il était assuré de faire fortune avec l’autre Ibrahim. Le couple fut réuni. Les deux Ibrahim allaient faire un malheur. Ibrahim Ali Mzimba, après avoir tourné le dos à son client Bashar Kiwan, qui l’avait pourtant royalement payé, a demandé à sa créature Aïcham Itibar de se retourner, également, contre son client, la BFC, pour gagner, gagner beaucoup, beaucoup d’argent. Aïcham Itibar a illico presto tourné casaque et le dos à son client, et avait été nommé, par Ibrahim Ali Mzimba, arbitre dans l’affaire opposant le Cheikh du Koweït, la BFC et Bashar Kiwan. La boucle est bouclée. La banque, après avoir été trahie par son avocaillon Aïcham Itibar, s’est retournée vers… l’avocaillon déchu Saïd Larifou, «le panafricaniste» à la sauce tomate. Ça ne s’invente pas

Saïd Larifou, de connivence avec Ibrahim Ali Mzimba, ne s’est pas présenté à l’audience! Il en a l’habitude, d’ailleurs. Le grand juge arbitral, le gendre idéal Aïcham Itibar, qui était l’avocaillon de la banque, sans scrupule, a condamné tout naturellement Bashar Kiwan. Le Cheikh du Koweït, très content, a payé royalement le trio d’avocaillons les honoraires conséquents à la hauteur du résultat attendu. C’était tout sauf un procès. C’est ainsi, que le Cheikh s’est permis d’offrir les maisons appartenant à la CGH construites à Ndzaoudzé et à Mitsamihouli à Ibrahim Ali Mzimba. Comment comprendre que l’actif de la CGH soit confisqué par le Cheikh du Koweït à la demande d’Ibrahim Ali Mzimba et offert à ce dernier en guise de complément d’honoraires, alors que l’État comorien a été escroqué par la CGH, qui lui doit des montants colossaux? Les créances profitant au Trésor public passent toujours avant celles de tous les autres créanciers.

C’est après que les grosses affaires de blanchiment d’argent sale ont commencé. «Ibrahim» Gourama a été nommé PDG de la BFC, mais la Banque centrale des Comores a refusé de donner son agrément à cause de la condamnation à Maurice d’«Ibrahim» Gourama. Cela ne l’a pas empêché de gérer indirectement la BFC, et tous les banquiers de la place étaient choqués. Son complice Ibrahim Ali Mzimba et lui-même ont déclenché des opérations de blanchiment d’argent pour des montants importants. «Ibrahim» Gourana n’hésitait pas à octroyer des prêts frauduleux à des sociétés fantômes créées par lui-même, et Ibrahim Ali Mzimba récupérait l’agent sale. En effet, bien que les prêts se faisaient au nom de sociétés fictives, l’argent était, quant à lui, viré dans le compte d’Ibrahim Ali Mzimba.

Des milliards de francs comoriens ont été blanchis par le couple Ibrahim et Ibrahim dans la société Mzimba-Gourana et associés. Ibrahim Ali Mzimba a ainsi pu construire un hôtel, et le couple n’attendait pas s’arrêter en si bon chemin. Les deux associés ont plein de projets en tête mais ils sont stoppés net à cause de l’arrestation et de l’emprisonnement du Cheikh du Koweït. La BFC a été utilisée pour une activité pas propre. C’est ce qui a conduit Interpol à s’intéresser de très près à la banque et aux acteurs dans cette blanchisserie. «Ibrahim» Gourana est nommé à la tête d’un fonds d’investissements koweïtien, mais l’argent a été utilisé à des fins de blanchiment également. «Ibrahim» Gourana, Ibrahim Ali Mzimba et des employés de la BFC seraient dans le collimateur d’Interpol.

Il y a quelques années, Ibrahim Ali Mzimba me parlait de ses projets d’investissements à Mohéli. Maintenant que les Mohéliens savent qui il est, ses foutaises sur l’île partiront en flammes et fumée. S’il croit que je plaisante, les Mohéliens l’attendent de pied ferme pour brûler son argent sale. Il est averti.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 13 octobre 2020.


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