Ahmed Sambi est gravement malade et risque la mort
À sa mort dans son mouroir, Assoumani Azali le dévorera
Par ARM
Le dernier rapport reçu sur l’état de santé de l’écrivain Saïd Ahmed Saïd Tourqui (SAST) se résume à quelques mots: «Vraiment scandaleux! J’ai été lui rendre visite cet après-midi, et il dépérit, le pauvre». Cette visite a eu lieu à l’Hôpital de Moroni, ou ce qu’il en reste, après les destructions qu’il a subies de la part du dictateur fou de Mitsoudjé. Pour rappel, SAST est illégalement jeté en prison parce que soupçonné d’avoir voulu réaliser la plus grande prouesse mondiale de tous les temps: organiser un coup d’État avec un stylo Bic à l’encre noire!
Au même moment, l’ancien Président Ahmed Sambi meurt à petit feu dans sa résidence de Voidjou, transformée en prison depuis mai 2018, dans une illégalité totale, dans une inhumanité entière. Même les pires dictatures du monde actuel ne se livrent plus à des pratiques pareilles.
Voici Ahmed Sambi tombé malade. Il est gravement malade. Il risque la mort à tout moment. Le confinement dans un espace aussi réduit depuis une année et trois mois est de nature à plonger dans la folie le plus solide des êtres humains. Même les membres de la mission de l’ONU dépêchée aux Comores n’ont pas eu accès à lui. Aucun suivi médical n’est assuré à l’ancien Président, réduit à l’état de rat de cambrousse. Si rien n’est fait pour tirer Ahmed Sambi de sa prison et lui assurer des soins médicaux, il faudra se préparer à l’idée qu’il va bientôt mourir. Seulement, si sa mort intervient dans de telles circonstances, il est une créature qui doit se préparer à dévorer sa chair: le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 7 août 2019.
