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Quel est le bilan du génocide de la tyrannie à Anjouan?

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Quel est le bilan du génocide de la tyrannie à Anjouan?

La bataille des chiffres a bien commencé. Le bilan est lourd

Par ARM

     On s’étripe déjà sur Internet au sujet du bilan du génocide perpétré à Anjouan par le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Bellou Magochi, incapable de différencier la chaussure droite de la gauche, parle de «deux morts». Le site Comores-Infos tempête contre la presse de Mayotte et de la Réunion: «Certains médias de l’île de Mayotte et de la Réunion sont prêts à tout pour ternir l’image de notre pays. Il y a eu que deux morts et non 12 morts». «“Queˮ deux morts». «Que». Deux morts, ce n’est donc rien? Est-ce la presse étrangère qui ternit l’image déjà lamentable des Comores ou la dictature de Mitsoudjé?

En tout cas, un blog comorien, Mbadakome, dont on ne voit pas le lien de complicité et de connivence avec «certains médias de l’île de Mayotte et de la Réunion», donne du génocide d’Anjouan le même bilan que celui contesté: «Bilan des affrontements selon le porte-parole de Juwa France et de l’opposition, Docteur Adam Jimmy: coté militaire, il y aurait eu 4 militaires tués et une dizaine de blessés, dont 6 grièvement. Du coté civil: 8 civiles sont tués, dont 3 enfants, et parmi eux 1 combattant. Par ailleurs, on parlerait de deux militaires qui se seraient tiré dessus. L’autre n’était pas d’accord du mauvais traitement réservé aux civils, et son compagnon pour le respect de l’ordre militaire».

Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, qui a hérité anticonstitutionnellement d’un pays stable et paisible, a entraîné celui-ci dans la guerre et le chaos. Il aime le chaos. Il avait organisé son coup d’État du 30 avril 1999 alors que le séparatisme anjouanais était vieux de deux ans. Il chassait les Anjouanais à la Grande-Comore en avril 1999, juste avant son putsch. La crise séparatiste avait été déclenchée à Anjouan le 16 février 1997. De 1999 à 2006, lui et son fugitif international Hamada Madi Boléro faisaient semblant de négocier alors qu’ils pactisaient avec les séparatistes. Ils avaient négocié et conclu des accords sur du vent et du sable. S’il avait fallu organiser le débarquement militaire du 25 mars 2008, c’est parce que ces deux voyous avaient échoué, même s’ils n’ont jamais voulu l’admettre, passant leur temps à critiquer le débarquement salvateur.

Aujourd’hui, la Première Guerre mondiale comorienne vient d’éclater à Anjouan. Les Anjouanais n’ont jamais su arrêter des hostilités. Ils ne sont pas belliqueux, mais quand ils entrent en guerre, celle-ci devient interminable. Donc, personne ne sait quand va s’arrêter le génocide actuel.

J’ai reçu des messages me posant une seule question: «Est-ce le début de la fin pour le dictateur Azali Assoumani?». Personne ne le sait encore, mais les Comoriens qui aiment leur pays prient pour la mort violente et sanglante de ce tyran ubuesque et psychotique. Amen! En tout cas, une chose est certaine: les Anjouanais sont prêts à tout pour que l’un des leurs soit Président des Comores de 2021 à 2026. Comme ce sont des gens qui ne savent pas finir une guerre, et comme la guerre patriotique qui a lieu sur leur île est une guerre juste, ils doivent obtenir de tout le peuple comorien l’aide nécessaire à la réalisation des aspirations légitimes et patriotiques dont ils portent le flambeau, aspirations qui sont celles de tous les Comoriens.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 octobre 2018.


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