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Salim Himidi témoigne contre Hamada Madi Boléro

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Salim Himidi témoigne contre Hamada Madi Boléro

Un témoignage d’anthologie et historique, pour l’Histoire

Par Mohamed Salim

     Intitulé «Sociologie politique des Comores», le nouveau livre de mon ami fraternel de sang ARM est désormais disponible chez L’Harmattan. Quand le Docteur ARM m’a fait part du témoignage livré, pour le besoin de cet ouvrage qui fera date, par Salim Himidi (Photo), ancien ministre de l’Intérieur (sous Ali Soilihi) et des Affaires étrangères (sous Mohamed Taki Abdoulkarim), j’avais tenu à en prendre connaissance. Le sourire carnassier et gourmand, de sa gourmandise intellectuelle habituelle, ARM m’a fait lire le texte. Je ne suis pas déçu. La justesse du propos, l’audace de la pensée, le choix des mots, la sincérité de Salim Himidi qui avait expliqué à ARM qu’il assumait totalement et publiquement ses dires, et l’objectivité des paroles tenues m’ont poussé à demander à ARM de m’accorder le privilège et l’honneur de présenter ce texte exceptionnel et merveilleux aux lecteurs et lectrices du site www.lemohelien.com.

Par ailleurs, on ne comprendra pas la profondeur historique du témoignage de Salim Himidi si on ne connaît pas la profondeur et la sincérité de la relation qui lie Salim Himidi à ARM. Une belle formule résume tout cela: «Cher et Grand Maître». C’est l’expression chaleureuse par laquelle ARM appelle son ami Salim Himidi.

Maintenant, lisons le témoignage de Salim Himidi sur Hamada Madi Boléro.

     « Hamada Madi Boléro a une seule compétence : savoir se faire passer pour quelqu’un d’intelligent alors qu’il n’a jamais fait la preuve de son “intelligence”. Je ne veux pas polémiquer. Par contre, je souhaite juste qu’il dise : “J’ai réalisé pour les Comores tel projet. Ce projet demandait de l’intelligence. J’ai été à l’origine de ce projet qui a nécessité de l’intelligence et de l’amour pour mon pays”. Il ne le fera jamais parce que c’est un être malfaisant, méprisable et complexé socialement et politiquement puisqu’il est rejeté partout et par tout le monde. Il se considère comme Mohélien et doit vivre avec la douloureuse réalité des Mohéliens qui le qualifient d’étranger et de Grand-Comorien. En même temps, aucun Grand-Comorien ne veut entendre parler de lui. À cause de ses frustrations sociales et politiques, il est animé d’une indescriptible haine envers les Comoriens et les Comores. Il porte en lui la malédiction.

     Actuellement, il est secrétaire général de la Commission de l’océan Indien ou COI. Son mandat, entamé en juillet 2016, finira en juillet 2020. Après son passage à la COI, il se voit à un poste à l’Organisation internationale de la Francophonie ou OIF, mais tout en ayant une grande capacité de nuisance aux Comores. À l’OIF, il devra continuer ce qu’il a toujours fait depuis qu’il est entré en politique : lutter contre les intérêts des Comores.

     Je pèse mes mots en disant ceci : Hamada Madi Boléro est chargé de la mission de faire désintégrer les Comores en tant qu’État. Depuis que l’idée d’une confédération comorienne regroupant quatre États formés des quatre îles de l’archipel des Comores a été évoquée, il y a vu le moyen de parvenir à ses fins destructrices puisque chaque île fera une adhésion individuelle à la confédération, sans même être obligée d’en faire partie, dans la mesure où une confédération est par définition formée d’États souverains, et il est impossible d’obliger un État souverain de faire partie d’un ensemble, quel qu’il soit. Donc, cette idée va donner à Hamada Madi Boléro la possibilité de noyer le poisson. C’est un être infect pour qui je n’ai que du mépris.

     En d’autres termes, c’est un homme sans compétence, ni expertise. Je le vois plutôt en intriguant, en homme assoiffé de pouvoir et en Raspoutine. Je le vois en intriguant qui se cache derrière les rideaux, comme il a su le faire sous la présidence d’Ikililou Dhoinine. Il est borné et imbu de sa personne.

     Je le vois aussi en être frustré sur les plans social, politique et électoral. Il a été candidat à la députation en 2004 et a été battu alors qu’il était l’un des plus proches collaborateurs d’Azali Assoumani. Lors du scrutin présidentiel de 2010, toutes ses ambitions de règne direct ont été anéanties : il avait été classé 5ème sur 10 candidats. Par la suite, il refusera de se ranger derrière l’opposition et finit par atterrir à la Présidence de la République en octobre 2012, détruisant le régime politique d’Ikililou Dhoinine.

     Une fois nommé Directeur du Cabinet du président chargé de la Défense, il est devenu marionnettiste. Lors de sa nomination, il avait fait une véritable déclaration de politique générale, comme s’il avait été nommé à un poste de Premier ministre. Une fois de retour à la Présidence de la République, il a passé son temps à agir contre les intérêts des Comores au niveau interne et à l’échelle internationale.

     J’insiste sur le fait que je le vois comme un homme dangereux ayant pour tâche de militer contre les droits légitimes des Comores, sans la moindre volonté ou capacité de travailler pour l’intérêt général. Ce n’est pas et ça ne sera jamais sa vocation. C’est un homme qui a construit sa carrière en dents de scie et en pointillés dans la trahison. Il agit toujours en marionnettiste. Il est haineux parce que rejeté à Mohéli, surtout lors du scrutin présidentiel de 2010, lui dont la présidence tournante est le bébé.

     Il est dans l’amertume et dans l’aigreur. Il est amer et aigri. Il est haineux.

     Il est contre tout le monde. Il déteste tout le monde. Le nouveau passage de la présidence tournante à Mohéli n’est pas sa priorité parce qu’il sait qu’il ne sera jamais élu.

     Je ne le vois pas concevoir et gérer un projet économique et social. Un être aigri, frustré, haineux et amer ne réalise pas des projets économiques et sociaux. Je vais aller plus loin en soutenant l’idée selon laquelle si les îles Comores étaient ravagées par une catastrophe naturelle, il aurait été le tout dernier à le déplorer. Il se croit malin, mais est incapable de proposer une solution face à un problème.

     Hamada Madi Boléro souffre d’un complexe de non recevabilité sociale, politique et électorale de sa personne. L’élection législative de 2004 l’a tué, et le scrutin présidentiel de 2010 l’a complètement enterré. Une réalité se présente à lui, et il ne veut pas la regarder en face et en tirer les conclusions qui s’imposent : les bases de sa popularité ne sont posées ni à Mohéli, ni ailleurs. Il est détesté à Mohéli, haï en Grande-Comore, méprisé à Anjouan, ignoré à Mayotte. Il ne s’est pas rendu le meilleur service social et politique en commettant d’incroyables crimes envers des personnalités emblématiques de la Grande-Comore, qui n’attendent que le jour où elles pourront assouvir leur vengeance. Pourquoi refuse-t-il de s’interroger sur la détestation et la haine qui le poursuivent partout ? Il n’aura jamais l’intelligence de se poser des questions sur lui-même. Cela l’a tué socialement et politiquement !

     Comment fait-il pour se croire le plus intelligent, mais en étant rejeté par toute personne sensée ? Il n’a que des problèmes avec les Comoriens, et il ne saurait avoir raison face à tous les Comoriens. Il incarne bien son rôle de Raspoutine, mais il doit penser à l’horrible mise à mort de Raspoutine, lui qui a fait ses études supérieures en ancienne Union Soviétique ».

Voilà. Si quelqu’un veut contester la véracité de ces mots, qu’il vienne le dire publiquement et qu’il apporte son propre témoignage sur le personnage de Hamada Madi Boléro.

Par Mohamed Salim

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© www.lemohelien.com – Vendredi 28 septembre 2018.


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