Annonce du décès de Saïd Ahmed Bourhane

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Annonce du décès de Saïd Ahmed Bourhane

Un homme pieux a fini son existence terrestre

Par ARM

«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés»

(II, La Vache, 155-157).

      Ce lundi 2 avril 2018, Saïd Ahmed Bourhane a été rappelé à Dieu. Son décès est intervenu à Moroni, où il bénéficiait d’un traitement médical. Le même jour, il a été inhumé dans sa ville de Fomboni, où il est né en 1948, dans une famille très pieuse, celle de la Mma Abdoulbastoi.

Saïd Ahmed Bourhane a fait ses études primaires à Fomboni et ses études secondaires à Mutsamudu et Moroni. Il sera admis par la suite au Concours des Instituteurs, et enseignera à Chindini (Grande-Comore) et à Miringoni (Mohéli).

En homme de savoir et de culture, il retourne à l’École en 1971, pour une formation administrative, qui le destinera au secrétariat général de la Préfecture de Fomboni, avant son affectation au Gouvernorat de Mohéli, où il officiera longtemps comme Directeur du Cabinet du Gouverneur de l’île. Par la suite, il a joué un rôle déterminant, discret et efficace dans la médiation politique sur une île de Mohéli en pleines convulsions.

Sa piété avait fait de lui un des grands et vrais théologiens des Comores. À Mohéli, il était le grand animateur de la confrérie Chadhuli.

Il était marié et père notamment du Docteur Elhade Saïd Ahmed.

Mohéli et les Comores perdent l’un des leurs fils les plus brillants, un fils qui avait choisi la voie de la discrétion et de l’humilité.

Nous prions Allah d’agréer le défunt dans Son Paradis.

«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: «Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons». Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés»

(II, La Vache, 155-157).

www.lemohelien.com – Mercredi 4 avril 2018.


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