• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Azali Assoumani exige de José la mort d’Elamine Ali

Azali Assoumani exige de José la mort d’Elamine Ali

Partagez sur

Azali Assoumani exige de José la mort d’Elamine Ali

L’assassinat d’Elamine Ali Mbaraka aura lieu en prison

Par ARM

      Une situation gravissime. La situation est devenue particulièrement gravissime à Mohéli, où Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr ou «Le Président de la Rue publique», ancien Maire de Fomboni, peut être assassiné à tout moment par le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama. Depuis des années, José déteste son ennemi Elamine Ali Mbaraka, mais cette fois-ci, la situation est devenue tout simplement dramatique parce que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri n’en peut plus de recevoir des rapports sur l’activisme de l’ancien Maire de Fomboni et meneur de tous les mouvements démocratiques et patriotiques à Mohéli, un acteur politique mohélien qui va tenir des discours en Grande-Comore, et y accorder des interviews à Radio Kaz, où il est connu comme le loup blanc, et apprécié comme il se doit.

Elamine Ali Mbaraka est un habitué de la prison politique. Il n’a jamais été en prison pour une infraction de Droit commun, mais toujours parce qu’il a dit, parce qu’il a parlé. Et, ce qui est extraordinaire, c’est que personne n’a pu l’accuser de mensonges. On l’emprisonne parce qu’il a fait usage de sa liberté d’expression, un droit constitutionnel car inscrit sur la Constitution des Comores. Chaque fois qu’il parle en public, c’est-à-dire souvent, il se trouve dans une cellule de la prison de Badjo à Fomboni, avant d’être présenté à un magistrat, qui a reçu l’ordre de le maintenir en prison, où il devra être assassiné par l’un des hommes du «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi, qui fait plier le Tout-Mohéli de rire par son acharnement niais à qualifier de «frère de sang» le dictateur fou de Mitsoudjé, qui, pour sa part, se répand en mépris et en haine à son égard. Il le déteste et le méprise.

Toujours est-il qu’Aboul-Khaïr est de nouveau arrêté ce lundi 27 novembre 2017 et placé «en garde à vue» à la Brigade de Recherche de Fomboni. Connaissez-vous le motif avancé? Surtout, ne riez pas: il aurait attaqué la Police en vue libérer un camarade en garde à vue. Ce camarade n’est autre que Bavi Oi Sabena. Voici les faits qui ont été à l’origine de la nouvelle mascarade judiciaire.

Le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri n’a personne à Mohéli pour défendre ses assises de la haine et du mépris, un projet fou au service de son entreprise déguisée pour son maintien au pouvoir «à l’horizon 2030». Ce faisant, le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi en personne abandonne son statut militaire pour venir à la rescousse de son camarade de promotion en pâtisserie militaire à Meknès, au Maroc. Nous sommes donc en plein «lèche-bottisme» d’un «lèche-bottiste» plongé dans le «lèche-bottisme». N’oublions pas que c’est le Président Mohamed Taki Abdoulkarim qui avait le plus fait pour le «Colonel» en carton-pâte de Mohéli, allant jusqu’à le nommer chef d’État-major. Sous Ahmed Sambi, José avait été rappelé à l’ordre par le Général Salimou Mohamed Amiri, qui n’applaudissait pas quand il le voyait quémander auprès du Président de l’époque. Le «Colonel» avait requis la mise à mort pour le Général. Sous Ikililou Dhoinine, on était entre «beaufs», le «Colonel» rappelant au monde entier qu’il était le cousin de la Première Dame. Par la suite, rapidement, il est devenu le «frère de sang» du «ventriote» de Mitsoudjé. Il le dit partout…

Mendiant invétéré auprès des autorités, José s’invite à toutes les places publiques de Fomboni, où il a pour auditoire des gens du niveau de CP2, comme lui. Il mène campagne pour le pâtissier de Mitsoudjé, menaçant les militants du Mouvement du 17-Février, largement majoritaires et très représentatifs à Mohéli. Il leur demande de quitter SA ville de Fomboni et de regagner chacun son village natal. Du coup, ses maladresses habituelles le rattrapent dans son nouveau rôle, un rôle de Commissaire politique et de Procureur. Il injurie les gens et leur rappelle leurs origines familiales, oubliant les siennes. Il joue avec le feu.

Ce samedi 25 novembre 2017, Bavi, fils de Maître Sabena Msiwapvé, encore étudiant, qui a toujours financé ses études depuis le secondaire par son métier de montage et réparation de pneus, se rendait à moto, comme souvent, à la place publique de Ndjamena, Fomboni, toujours animée et bastion des jeunes opposants à la dictature. Cette place est, par ailleurs, située à 80 mètres du portail de la caserne de la Force comorienne de Défense (FCD) et à 40 mètres de la demeure d’Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach, dit Lionel Messi. Bavi avait garé sa moto sans en couper le moteur, pendant que le «Colonel» passait. Et comme même les cris d’oiseau et les sonneries de téléphone résonnent en ce moment aux oreilles du «Colonel» en campagne pour les assises du mépris et de la haine, il s’en est pris brutalement et impoliment à Bavi, lui citant les origines de ses parents: «Anjouan et Grande-Comore ou Madagascar». Excédé, Bavi lui lança du «Ougni Madzi», «Tu as fait caca». Le «Colonel» appela ses soldats, qui l’embarquèrent pour la prison.

C’est alors qu’Aboul-Khaïr entra en scène. Le lundi 27 novembre 2017, l’ex-Maire de Fomboni et aujourd’hui Conseiller municipal de la capitale de Mohéli, se rendit à la Gendarmerie pour faire passer un message et un conseil au «Colonel» par ses hommes: «Anrifi doit se retenir dans sa conduite maladroite envers les gens, sinon, les gens vont lui manquer de respect, à l’exemple de ce qu’il s’est passé à Ndjamena samedi». Mais, Aboul-Khaïr n’a trouvé personne à la Gendarmerie pour lui parler, le manque de discipline de travail aux Comores étant un fléau à part, et cela ne signifie pas que le guérir nécessite des assises. Il a seulement entendu des voix à la salle d’interrogatoire, qu’il connaît bien, étant un habitué des lieux. Personne n’a répondu à ses frappes polies à la porte.

Sur le chemin du retour, on lui annonçât par un militaire qu’un ordre d’arrestation allait être donné contre lui pour le motif indiqué plus haut: il aurait attaqué la Police pour libérer le camarade Bavi! C’est du délire pur. Le «Colonel» hallucine.

Le «Colonel» demanda personnellement au Procureur de la République le mandat d’arrêt de l’ex-Maire de Fomboni. Madi Ahamada dit Boudé a été appelé par le Procureur pour témoigner des faits reprochés à Aboul-Khaïr, mais ce Directeur régional de la Sûreté à Mohéli, l’un des rares de l’Armée et de la Police qui se respectent, mettent en avant leurs facultés morales et intellectuelles, et préservent leur personnalité, a nié ces faits imaginaires.

Or, le chef d’inculpation évolua: «Outrage à un officier supérieur en exercice»: José. La Police elle-même est indignée par le «Colonel». Elle n’en peut plus. Elle ne veut plus le voir. Le «Colonel» est devenu un Super-Procureur, le véritable dépositaire des pouvoirs du ministère public. Contacté au téléphone pour confirmer ou infirmer les faits, Madi Ahamada, comme il respecte sa personne et ses fonctions (comme il le faisait déjà lors de nos années de lycée, à Fomboni), a catégoriquement nié les faits après. Il s’était bien renseigné auprès de ses agents présents au service au moment de la visite d’Aboul-Khaïr. Voilà pourquoi il fallait changer le chef d’inculpation. C’est d’une bouffonnerie pathétique…

Les places publiques que fréquente le «Colonel» sont celles de la périphérie, et rares sont les gens sérieux qui restent pour l’écouter. On se moque de lui comme du poisson séché, mouillé et pourri. Le «Colonel» est montré du doigt à Fomboni, où il est accusé d’être très complexé. Ne vient-il pas de bouder le Maoulid (célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète) du clan Ouvanga, parce que l’ancien ministre Charif Abdallah Ben Mohadji, son autre ennemi, du même âge que lui, était présent? Il ne fréquente plus les personnes de sa génération, de peur d’essuyer des reproches fermes sur son attitude maladroite et criminelle.

Son plan pour assassiner Elamine Ali Mbaraka en prison est déjà prêt. Quand il l’aura tué, il faudra juste qu’il consomme sa chair, en compagnie de son chef de Mitsoudjé. C’est tout…

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mercredi 29 novembre 2017.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.