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Mohamed Bacar Dossar, complice des pirates somaliens

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Mohamed Bacar Dossar, complice des pirates somaliens

Ce trabendiste est sur tous les dossiers sales de l’État voyou

Par ARM

     Ce lundi 13 mars 2017, pendant qu’on dansait à Moroni pour un salon du livre lancé par l’Ambassade de France aux Comores et dont va s’approprier ignominieusement le «saigneur» Azali Assoumani Baba, comme à sa détestable et méprisable habitude, l’Aris-13, un pétrolier transportant près de 2.000 tonnes d’hydrocarbures, entre Djibouti et Mogadiscio, a été détourné vers Alula, zone de piratage des côtes somaliennes, dans le Golfe d’Aden, selon l’ONG Oceans Beyond Piracy. Il a à son bord une dizaine de membres d’équipage, surtout des Sri-Lankais. Ce tanker appartient à une compagnie du Panama, exploitée par une société basée aux Émirats Arabes Unis, sous pavillon des Comores. Oui, oui, sous pavillon comorien. Vous avez bien lu, Mesdames et Messieurs.

Une fois de plus, c’est vers mon ami le Grand Docteur Ibrahim Barwane, l’anthropologue et dramaturge de génie qu’on ne présente plus, qu’il faut se tourner. Oui, regardons le Grand Docteur Ibrahim Barwane car, dans les Comores actuelles, on soupire en paraphrasant le grand chercheur: «Pauvres Comores!». Encore une fois, si ce n’est pas pour des poursuites judiciaires en raison d’un dégazage criminel d’hydrocarbures pourries en pleine mer, les Comores se font remarquer par le drapeau sur un bateau qui prend feu, une carcasse emportée par les vagues tempétueuses ou prise en otage par des pirates. C’est la honte et l’opprobre sur un drapeau national vendu par des irresponsables cupides à la mafia internationale.

C’est dans ces affaires mafieuses et criminelles pour des recettes dont personne n’a vu la couleur dans les caisses de l’État qu’on comprend mieux la nature des liens entre clans qui se côtoient en se détestant joyeusement parmi les hommes des divers clans dans les allées du pouvoir politique actuel. L’affaire de «pavillon Comores», avec des milliers de bateaux qui parcourent le monde, au nom d’un minuscule archipel incapable d’assurer des liaisons régulières entre ses îles, est né dans l’esprit malfaisant du fugitif international Hamada Madi Boléro, déjà sous le «saigneur» Azali Assoumani Baba 1er, avec la complicité d’un Indien ayant pignon sur rue à Dubaï.

Sous Ahmed Sambi, enturbanné vendeur de citoyenneté, l’hydre à mille têtes a fait l’objet d’une récupération par la HSS, représentée aux Comores par Mohamed Bacar Dossar, HSS dont le Chiite libanais Al-Fayel, présenté comme businessman, n’était qu’un ancien agent du port où s’active cet Indien. Les Comores de Papa! Un retentissant procès à dizaines de millions de dollars opposa les 2 sociétés très controversées au Tribunal maritime international de Londres, où le nom des Comores figure désormais sur la liste des plateformes crapuleuses.

Mais, chacun se rappelle d’une chose: le sieur Mohamed Bacar Dossar, roulant alors dans un véhicule Hummer aux dimensions d’un autobus londonien, fut secrétaire général du gouvernement, puis Directeur du Cabinet de son cousin Ahmed Sambi chargé de la Défense, ministre des Finances dans le cousinage, et «l’Ayatollah» de la fumisterie organisée le cita parmi les 3 personnes qui l’avaient le mieux servi durant son mandat, la première de ces personne étant sa propre Première Dame. Hadjira. Hajira Soundi. Gentil! C’est gentil. Charité bien ordonnée = voyouterie clanique! Ha! C’est donc ça? Oui, c’est donc ça parce qu’on se rappelle que le même Mohamed Bacar Dossar avait préféré démissionner de la prestigieuse fonction de Conseiller spécial présidentiel sous Ikililou Dhoinine pour se faire recruter pour le lucratif poste de Directeur administratif et financier de la HSS, impliquée dans le trabendo officiel et officieux des passeports comoriens au Moyen-Orient.

Mohamed Bacar Dossar est pointé d’un gros doigt accusateur et sur de nombreuses pages dans le livre en anglais et en français d’Atossa Araxia Abrahamian sur le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient. Allez chercher à savoir pourquoi c’est le même Mohamed Bacar Dossar qui avait été chargé de la négociation avec la fumeuse Fondation Fatima du Chiisme libano-iranien pour l’abracadabrantesque «don» de 2 milliards d’euros proclamé publiquement à Mutsamudu le 20 mai 2011 par Ahmed Sambi avec la fierté d’un coq de basse-cour qui n’eut aucune honte à mentir sans vergogne au peuple et à l’humanité, une semaine avant de foutre le camp de Beït-Salam. Comme par hasard, le même Mohamed Bacar Dossar se retrouva tout naturellement à la manœuvre dans la signature de l’alliance diabolique entre le «concubinocrate» Azali Assoumani Baba et Ahmed Sambi, pendant que le fugitif international Hamada Madi Boléro agissait en serpent à lunettes et en chef de bande des Mohéliens de «Bête-Salam», lors du scrutin présidentiel de 2016. Très sales moralement l’un et l’autre, impliqués tous les deux dans le trabendo comorien du Moyen-Orient, ils furent récompensés. Le Mohélien de «Bête-Salam» partit à la Commission de l’océan Indien (COI), qu’il est en train de détruire, et «le Vice-président à 19 ans» fut promu ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères, au grand dam du pauvre Hamidou Karihila Hamadi, alors secrétaire général de la CRC, réduit à un rôle de dame-pipi, et du Grand Vizir de Droit divin, de «mission divine» en charge des Gènes, de la Généalogie et de la Génétique, parti célébrer dans le vin au Bar-na-Madji, sa nomination aux Affaires divines.

Mais, voilà qu’attiré par les pétrodollars saoudiens qu’il renifle comme un chien depuis son installation anticonstitutionnelle et immorale à «Bête-Salam», mais sans parvenir à obtenir le butin tant convoité, en raison de sa fameuse alliance de la fraude, de la terreur, du feu sur les urnes et de l’achat des inconsciences et de l’avidité à la Commission nationale électorale «indépendante» (CÉNI), à l’Armée nationale de Développement (AND) et à la très risible Cour anticonstitutionnelle, le putschiste multirécidiviste se prépare à renouer avec ses démons de la traîtrise, de la trahison, de la duplicité, de double langage, de la transhumance politique, de l’hermaphrodisme politique et de l’œcuménisme idéologique. Tout en envoyant des soldats comoriens servir de chair à canon dans ce Golfe d’Aden entre pirates, rebellions chiites, terroristes et extrémistes, «Bête-Salam» concocte un nouveau gouvernement avec les chantres de la «navigation» politique et de la transhumance politicienne. Pour sa part, Ahmed Sambi, enturbanné bavard devenu taiseux, se prépare à son indigeste pleurnicherie larmoyante du toujours «mal servi et parfois trahi». Finalement, je suis le seul qui ne l’a jamais trahi.

La tension est à son comble et les machettes bien aiguisées en vue de la foire d’empoignes qui devrait servir de cheval de Troie à des tripatouillages constitutionnels. Les ripailles et noubas de Foumbouni à l’occasion de l’inauguration d’un bloc opératoire, comme les chichis de Moroni et Mutsamudu pour la journée internationale de la femme, ont permis d’afficher quelques tendances tendancieuses, pendant que les petites gens qui gagnent leur pain à la sueur de leur front ont préféré faire la grève des marchés pour protester contre les pratiques de Kiki, «ministrillon» de l’Agitation, de la Désinformation et de la Répression, et contre son bras armé de la Mairie de Moroni, qui n’arrive ni à s’occuper des déchets, ni à convoquer un seul conseil municipal en 2 ans d’exercice. Cela s’appelle «l’émergence émergente et démocratique du pays émergent».

Pendant ce temps, des semblants de Gouverneurs insulaires piétinent quotidiennement et allègrement toute règle de fonctionnement institutionnel pour verser du grain à moudre dans ce moulin qui se prépare à broyer toute possibilité de résistance à une dictature qui n’a même pas la décence d’évacuer à l’étranger un lycéen au ventre fauché par une balle de bidasses et de troufions. Bonne continuation et bon appétit sous la lave d’un volcan qui bouillonne.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 15 mars 2017.


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