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Au secours! La case d’Azali Assoumani a déjà pris feu

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Au secours! La case d’Azali Assoumani a déjà pris feu

Ses «mesurettes» démagogiques sont contestées et décriées

Par ARM

     Il n’a même pas fallu une semaine après la formation de l’innommable chose qui lui tient lieu de «gouvernement» pour que les Comoriens se rendent compte qu’Azali Assoumani les conduit à la ruine et à la désolation. L’éternel putschiste doublé de fraudeur électoral croyait qu’il lui suffisait de s’installer à Beït-Salam, s’en mettre plein les poches pour endormir les Comoriens par un discours soporifique et démagogique. Il avait cru qu’il suffisait que son Vice-président grand-comorien prenne la décision démagogique de diminuer les prix de certains produits pour que cela se transforme en réalité sur le terrain socioéconomique. Eh bien, il n’en est rien du tout sur le terrain. Les «mesurettes» du gouvernement des noceurs ne passent pas. Il s’agit du plus grand flop de l’Histoire des Comores. D’ailleurs, Azali Assoumani aurait dû demander conseil à son allié électoral Saïd Ali Kemal qui, ministre sous la présidence de Saïd Mohamed Djohar, avait demandé une réduction des prix de certains produits, avant de se rendre compte que la chose était plus facile à dire qu’à faire. Et Saïd Ali Kemal avait dû démissionner. Pourquoi Azali Assoumani ne lui a-t-il pas demandé conseil avant d’aller se ridiculiser ignominieusement devant des Comoriens très en colère en cette période de Ramadan?

     Qu’on s’en rende compte! Déjà pour ces «mesurettes» démagogiques de Ramadan, certains commerçants à Moroni disent aux clients qui réclament une réduction des prix qu’ils n’ont qu’à aller «s’approvisionner chez Azali Assoumani», tandis qu’au marché de Mitsamiouli, il a fallu que le Préfet et les gendarmes aillent cadenasser des épiceries dont les commerçants se sentent lésés par des prix fixés arbitrairement et dans la démagogie, sans la moindre concertation. Ce qui tient lieu de «gouvernement», agissant par pure démagogie populiste et mafieuse, a tout simplement ignoré la loi de l’offre et de la demande et vient de tomber sur un os et même du tomatier. Douloureux réveil, tout de même. Habitués à recevoir au moins un paiement pour le début de ramadan et un autre pour l’Aïd-El-Fitr, les fonctionnaires sont en embuscade, dans l’attente des salaires, en particulier les enseignants la veille des examens. Les enseignants peuvent foutre un souk d’enfer dans un pays en période d’examens, et il va falloir qu’Azali Assoumani, en prédateur d’argent de l’État (n’oublions les 20 milliards de francs comoriens qu’il a volés aux Comoriens lors de sa première présidence) et non en gestionnaire bon père de famille, dise aux Comoriens où il va piocher de l’argent pour faire face aux urgences du moment.

     Naturellement, Azali Assoumani et ses noceurs vont crier aux caisses d’État vides, oubliant que devant une masse salariale vertigineuse, il avait fallu l’amitié saoudienne, stimulée par les dernières réformes engagées en matière de finances publiques, pour contribuer à assurer les 6 derniers mois. Est-ce qu’Azali Assoumani va demander à son copain Ahmed Sambi d’aller mendier en Iran pour éteindre le feu qui brûle leur case commune?

     Et, ce n’est pas fini parce que le personnel de l’Office de la Radiotélévision des Comores (ORTC) vient de déposer un préavis de grève dans la matinée de ce samedi 11 juin 2011, face à un Directeur général spécialiste du béni oui-oui, qui croyait qu’il suffisait de dégouliner de servitude et d’obséquiosité, et de faire allégeance aux nouveaux maîtres des Comores, dès la publication farfelue des résultats farfelus du Docteur Ahmed Mohamed Djaza, pour continuer à imposer des méthodes vermoulues, inintelligentes et désastreuses. Résultat des courses: sur des portes des studios de l’ORTC, ont été dessinés des graffitis particulièrement insultants sur le duo d’énergumènes placés en leur temps à la tête du principal média audiovisuel d’État par les Mohéliens de Beït-Salam, les sinistres Daroussi Allaoui et l’ancien fugitif international Hamada Madi Boléro. Y en a bon banana. Et, on verra bien comment Kiki va gérer ce qui n’est qu’une tempête dans un verre d’eau (mais hautement et terriblement symbolique), au regard du typhon socioéconomique en formation au-dessus de l’océan et qui va tout ravager. La réalité est là. Azali Assoumani et ce qui lui tient lieu de «gouvernement» sont déjà au bout du rouleau, avant de s’être confortablement installés au pouvoir. Et, le «gouvernement» de noceurs croit régler les problèmes en limogeant la Commissaire au Plan comme si elle était responsable de leurs malheurs actuels et à venir. On imagine que c’est un autre «Tonton-m’a-dit» qui va être nommé à sa place par Tonton Azali Assoumani pour aller se casser les dents dans un département stratégique.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 11 juin 2016.


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One Comment

  • Abdallah Hadji

    juin 12, 2016 at 6:58

    Monsieur,
    Contrairement à ce que vous affirmez, la baisse des prix des denrées de première nécessité a été effective en 1990. Mais cela n’a été possible que parce que le prince Said Ali Kémal avait procédé avec professionnalisme, c’est-à-dire à l’inverse de ce que fait le gouvernement actuel qui semble naviguer à vue, dans un amateurisme et une improvisation déconcertants.
    Pour appliquer le programme du Chuma, le prince Kémal avait, au préalable, mis fin au système d’oligopole à l’import-export qui permettait aux 3 familles Ahmed Abdallah, Mohamed Ahmed et Kalfane de vampiriser le peuple pendant plus d’une décennie. Puis une fois installée une véritable concurrence non faussée, l’Etat a démarché à travers le monde afin de dénicher des fournisseurs aux meilleurs rapports qualité-prix pour aussitôt les mettre en contact avec les nouveaux importateurs et commerçants comoriens. Puis s’en était suivi tout un travail de concertation avec tous les acteurs de ce secteur d’activités pour restructurer les prix, etc.
    Je m’abstiendrais de trop développer pour ne pas ennuyer le lecteur. Toujours est-il que même si le contexte est tout autre, cela a marché en 1990 car rien n’avait été laissé au hasard.
    Contrairement à ce que vous prétendez, le prince Kémal n’a pas démissionné à cause d’un échec imaginaire de sa politique économique. Interrogez n’importe quel Comorien un tant soit peu honnête, il témoignera du pouvoir d’achat que lui procura la mise en oeuvre des mesures du Chuma ! Non, en vérité, en tant que ministre de l’économie et des finances il a voulu procéder à un audit systématique des sociétés d’Etat qui aurait servi d’amorce à une rationalisation de leur gestion. Il a essuyé le refus abrupt de S. M. Djohar, et pour cause… Le président et sa cour craignaient que ces audits ne révèlent au grand jour l’étendue de leur prévarication. C’est pour cette raison que le prince Kémal a préféré rendre son tablier plutôt que de se rendre le complice passif du pillage de notre patrie.
    26 ans après, tout a empiré. La rapine n’a cessé de gagner depuis en ampleur, au point qu’elle est devenue la norme. Ainsi, aujourd’hui c’est celui qui se refuse de participer à cette curée qui est pointé du doigt. L’inversion des valeurs a atteint son summum. Combien de fois n’ai-je pas entendu des prétendus “bons patriotes” reprocher au prince Kémal son intransigeance vis-à-vis de la corruption ? Lorsqu’on en vient à confondre compromis et compromission, rien ne va plus.
    Le cas du vieux Kémal est à la fois anecdotique et symbolique. En effet, il ne manque pas aux Comores d’autres citoyens honnêtes, compétents, soucieux de l’intérêt collectif etc. Malheureusement, ils seront toujours marginalisés tant que perdurera ce système mafieux. Car un dirigeant corrompu s’entourera automatiquement de gens aussi médiocres et aussi cupides que lui.
    Puisque je n’ose croire en une quelconque mauvaise foi de l’auteur, je préfère imputer les confusions contenues dans cet article à une fatigue due au jeûne du mois de Ramadan et qui a pu jouer des tours à sa mémoire.
    Cordialement,
    AH
    —————-
    Bonjour,
    Croyez-vous?
    Cordialement,
    ARM

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