Anziza Mchangama, l’ex-Ambassadeur d’Azali à RFI
Abdallah Mzé Mbaba sera-t-il un vrai correspondant de RFI?
Par ARM
Le mercredi 28 décembre 2022, lors du Journal Afrique de Radio France Internationale (RFI), j’ai eu le grand plaisir d’écouter le nouveau correspondant de la Radio Mondiale à Moroni: Abdallah Mzé Mbaba. Ce dernier a fait les choses d’une belle manière, en disant ce que pense la dictature de son statut de chef de l’opposition qu’elle veut attribuer à Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, et ce qu’en dit Ahamada Mahamoud, du Parti Juwa du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. C’est une longue nuit de plusieurs années lugubres qui s’achève parce que Mme Anziza Mchangama n’était pas correspondante de RFI à Moroni, mais l’Ambassadeur du dictateur Assoumani Azali Boinaheri à RFI. Elle avait un béguin pour le bandit Kiki, qui était l’acteur politique le plus cité du Journal Afrique, quand la République démocratique du Congo (RDC) est restée le pays le plus cité, celui qui est cité à chaque Journal Afrique, en raison du nombre élevé des correspondants de RFI en RDC.
Anziza Mchangama, ex-Ambassadeur d’Azali à RFI
Le dimanche 19 octobre 2015, j’ai eu une entrevue orageuse avec Mme Anziza Mchangama à Mitsamiouli, étant arrivé la veille aux Comores après 23 ans et 1 mois de vagabondage international, sans y mettre les pays. Lors des présentations, à l’évocation de mon nom, elle a explosé, m’accusant de parler d’elle sans la connaître. Je lui dis: «Si je vous ai blessée, je vous présente mes excuses, mais vous faites très mal votre travail. Vous avancez des sondages politiques et électoraux lors des élections législatives de février et mars 2015 dans un pays qui n’a pas de sondages d’opinion, vous dites que l’opposant Ahmed Abdallah Mohamed Sambi allait obtenir la majorité à l’Assemblée et être nommé Premier ministre dans un pays où ce poste n’existe pas. Ce n’est pas de légèreté, ça? Ce n’est pas du parti pris, ça?». Les personnes présentes étaient gênées, et nous avions fini par nous calmer et nous sourire.
Mais, l’accalmie allait être de courte durée. En mai 2016, après la gigantesque fraude électorale concoctée dans la saleté, la vilénie, l’inconstitutionnalité et l’illégalité à «104%» par les Mohéliens de Bête-Salam, j’ai vu Mme Anziza Mchangama arriver ivre morte d’Anjouan à l’Aéroport de Hahaya. Quelques heures auparavant, elle était aux côtés de son pote Kiki lors de la commission d’une fraude électorale qui enlevait au scrutin 56% de sa crédibilité selon les organisations internationales spécialisées, sur la base des standards internationaux. Elle n’a jamais dénoncé cette fraude électorale. Ses reportages inutiles, c’était du pipi de chat. Selon les mauvaises langues, on lui dictait ce qu’elle devait dire sur les ondes.
À Mitsamiouli, au début de son indignation, elle voulait me traiter d’amateur. Je me suis gardé de lui dire une chose essentielle: j’ai fait du «journalisme papier» à Paris dans le plus ancien journal panafricain de France, et quand j’écrivais mes articles, ils m’attiraient toujours la curiosité du lectorat, notamment d’étudiants en Science politique et en Géopolitique, qui me rencontraient à leur demande pour qu’on parle de sujets sur lesquels ils travaillaient à l’Université. La Directrice du journal me confiait ce qu’elle appelait «Les Grands Dossiers». J’ai toujours contesté les analyses de cette femme parce qu’elle est très légère, désinvolte et frivole. Elle n’est pas professionnelle. Elle n’a aucune objectivité. J’ai travaillé pendant 2 ans dans un centre de traitement de l’information des plus grandes stations de radios de France, dont RFI, et j’en ai tiré une expérience inoubliable. En plus, moi qui ai eu l’honneur de discuter, le 28 mai 1998, à Rabat, Maroc, avec Mme Farida Moha, ancienne correspondante de RFI au Maroc qui défiait le Roi Hassan II, je déprimais quand j’écoutais les trucs de Mme Anziza Mchangama. Dès lors, Abdallah Mzé Mbaba doit savoir que chaque mot qu’il prononce est scruté à la loupe, et qu’il n’aura pas d’état de grâce. Bon courage, en tout cas…
Par ARM
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