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19 mai 2018-19 mai 2022: 4 ans de non-vie pour Sambi

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19 mai 2018 – 19 mai 2022: 4 ans de non-vie pour Sambi

Un innocent est retiré de la vie par l’arbitraire d’un tyran

Par ARM

            Commençons par écouter cette chanson sublime sur la fin de l’humanité chez l’Homme.

Le 19 mai 2018, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a été arrêté et violemment assigné à résidence. Cette privation de liberté et de vie vise les terroristes et est très réglementée pour éviter l’arbitraire: elle ne doit pas dépasser 4 mois. Mais, le dictateur de Mitsoudjé s’affranchit allègrement de toute norme de Droit. En effet, aux termes de l’article 145 alinéa 2 du Code de Procédure pénale des Comores, «la détention provisoire ne peut excéder 4 mois. Toutefois, à l’expiration de ce délai, le juge d’instruction peut la prolonger par ordonnance motivée comme il est dit dans l’alinéa précédent. Aucune prolongation ne peut être prescrite pour une durée de plus de 4 mois».

Comment des filous qui prétendent être des juristes comme Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», à l’époque où, «Avocat du gouvernement», il grognait sur les toits pour que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi soit pendu haut et court, le fugitif international Hamada Madi Boléro dit Makridine, «Le Religieux de la Magouille», et le faussaire, bordelier et proxénète en chef Ibrahim Ali Mzimba peuvent-ils fréquenter et encourager un dictateur aussi vil que le tyran et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»? S’ils étaient des juristes, ils ne se seraient jamais compromis d’une façon aussi dégueulasse. Le grand juriste tunisien Yadh Ben Achour avait refusé sa caporalisation par le dictateur Zine El Abidine Ben Ali en disant: «Un juriste ne tend jamais la main à un dictateur».

Le vendredi 18 mai 2018, quelques heures après son retour aux Comores, où il a été absent depuis novembre 2017, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait fait la prière à la Mosquée Al Qasm de Moroni, où il avait été acclamé par une foule de 5.000 personnes, à l’intérieur et à l’extérieur. Quand il se présenta sur le perron de la mosquée, la foule, émue, entonna l’hymne national. Le lendemain, Kiki, alors ministre de l’Intérieur, sur ordres du dictateur Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, demanda au secrétaire général de «son» ministère d’emmurer vivant le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi par simple «décision». Depuis, le prisonnier politique de Voidjou n’a vu ni le jour, ni son épouse, ni ses enfants. Au compte-gouttes, certains proches sont autorisés à le voir. Au départ, il est accusé de «troubles à l’ordre public», et après, de détournement de fonds et d’usurpation de pouvoir, comme s’il n’avait pas été élu de façon éthique, constitutionnelle et démocratique en 2006.

Page 4 de la lettre: Extraits

Quel argent de «la citoyenneté économique» a-t-il volé quand ses accusateurs parlent tantôt de 105 millions d’euros volés, tantôt de 134 millions, sans prouver leurs allégations mensongères et manipulatrices? À la page 9 de la lettre de 12 pages qu’il a adressée le 16 mai 2020 au dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, il lui demande de lui présenter la tonne de billets de 100 dollars, le chèque ou le virement devant corroborer un introuvable et inexistant détournement d’argent. Aucune preuve n’a été apportée. Dans un pays normal, cette affaire n’aurait jamais commencé.

Page 9 de la lettre d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi au dictateur de Mitsoudjé

Les auteurs de l’emprisonnement haineux, immoral, anticonstitutionnel et illégal du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi répondront de leur crime à vie et pour l’éternité. Ils sont allés trop loin et ne savent pas comment arrêter leur piège mortel. Ils peuvent toujours organiser une parodie de procès et condamner leur ennemi, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, mais en se suicidant, parce que leur décision ne s’appuiera sur aucune preuve tangible et objective. Ce sera de l’arbitraire, et quand le dictateur de Mitsoudjé tombera (car il tombera), sa victime rayonnera d’innocence et de charisme. Le dictateur de Mitsoudjé ignore une réalité fondamentale: son acharnement haineux, anticonstitutionnel et illégal contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi l’a définitivement discrédité, et a réduit les Comores à l’état de bouffonnerie tropicale de mauvais goût.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 20 mai 2022.


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