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Tohu-bohu, flafla et banabana dans un pays à vau-l’eau

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Tohu-bohu, flafla et banabana dans un pays à vau-l’eau

Les «ministres» de Mutsamudu et Djaé Ahamada Chanfi

Par ARM

     Au secours! Au feu! Plus que jamais, le pays est en plein délire et à vau-l’eau. Partout, on voit de l’agitation, de l’athlétisme sur les toits des cases et de la folie furieuse.

Le Front commun de l’Opposition était en conclave à Marseille le samedi 16 octobre 2021 pour un bilan, à la demande des Collectifs des Manifestants de la diaspora et, le dimanche 17 octobre, avec des partis se réclamant de l’opposition, sans le fantomatique «gouvernement en exil» de Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», Tocha Djohar Abdallah, Kamal Abdallah Salim, devant Tonton Moustoifa Saïd Cheikh. Au menu: comment accélérer la chute d’une dictature méprisable ayant totalement échoué et qui n’a d’arguments que l’appel à des nouvelles «Assises “nationalesˮ» dévoyées et aux fesses ridées pour avaliser ses forfaitures et sa terreur.

Entra alors en scène le berger Djaé Ahamada Chanfi dit «Mna Djaé», «Djaé le Minus», «Le Petit Djaé» ou «Djaé l’Insignifiant», pour faire parler de lui, toujours en mal. Il a mendié son poste auprès de la dictatrice Ambari Darouèche. «Mna Djaé», «ministrillon» «de la Justice, des Affaires islamiques et de la Fonction publique, chargé des Droits de l’Homme, de la Transparence et des Administrations publiques» (Ouf! Ouf!), a nommé Hilali Mohamed «Conseiller juridique», alors que son maquereau est encore étudiant en 3ème année de Droit à l’Université des Comores, et en pleine deuxième session de ses examens! Dans ce taxi parti de Koimbani-Oichili pour Moroni, ce passager, convoquant le passé en faisant semblant de parler de l’avenir, déclara philosophiquement sur la nomination effectuée par «le ministrillon»: «Djaé est tellement méprisable qu’il prie pour la mort de sa femme et de ses enfants dans un crash d’avion aux larges de la Grande-Comore pour pouvoir se servir des indemnités reçues afin de célébrer un grand mariage qui ne fera jamais d’un berger “un homme accompliˮ dans la tradition sociale de la Grande-Comore». Ah!

Les nominations toxiques pleuvent: un manutentionnaire (frère jumeau du docker!) de l’Aéroport de Hahaya est nommé Chargé de Communication de Com’Air Assistance. Ollé!

Toutes les bassesses sont commises, pourvu que les courtisans crient sur les toits que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est Imam, le Commandeur des Bourreaux et Assassins.

Parallèlement, les «ministrillons» originaires de Mutsamudu s’agitent, certains obligés de prendre le large. À preuve, sans se soucier de la solitude mortelle dans laquelle il a plongé le chéri bien-aimé Boicho, Mahmoud Salim Hafi dit «Vagal», l’ex-vendeur de beignets au marché de Mutsamudu, insulteur parmi les insulteurs attitrés de la dictature de Mitsoudjé, tombé du tomatier de l’ORTC, est, semble-t-il, redevenu étudiant, quelque part à Paris. Même à Paris, il n’apprendra pas à parler aux gens sans les insulter. L’autre ancien «ministrillon» de Mutsamudu limogé, Ahmed Ben Saïd Jaffar, après avoir fait fuir sa famille vers la France, veut fuir… diplomatiquement en se faisant nommer diplomate, Ambassadeur. L’insulteur Mahmoud Salim Hafi et le félon Ahmed Ben Saïd Jaffar ont, l’un comme l’autre, pris le soin de cacher préalablement leurs familles respectives à l’extérieur. Signe des temps? En tout cas, les deux renégats laissent derrière eux l’imprudent «ministrillon» Djaffar Salim Allaoui prendre ses rêves fous pour la réalité, devant la haine implacable des Comoriens, et ce dernier s’agite en exigeant de chaque nouvel enseignant l’adhésion à son parti séparatiste, si ledit enseignant veut devenir fonctionnaire.

Pendant ce temps, Idriss Mohamed Chanfi, courtisan au service de la dictature, s’accroche à son rêve fou d’élection anticipée qu’organiserait et frauderait le dictateur fou de Mitsoudjé.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 18 octobre 2021.


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2 Comments

  • ALI Madi

    octobre 18, 2021 at 10:32

    Cher frère,
    Comment peut-on être naïf au point de prendre Azali, Fazuli et Djafar Salim pour autre chose que des poux? Des petits poux formés pour nuire à la nation. Des séparatistes sont des traitres à la nation qui mériteraient la guillotine. Le problème, le pays est orphelin de tout. La jeunesse est vassalisée, les étudiants tétanisés et sénilisés, des dits intellos caporalisés, des cadres corrompus, un parlement non élu, des ministrillons séparatistes, un tyran non élu, des oulémas satanisés et pire encore l’injustice à la place de la justice. Pour rendre justice, il faudrait des hommes engagés à dire le droit. Or nos hommes formés au droit sont vendables. Du coup, l’auto proclamé premier magistrat du pays n’est autre que le chef de la seule mafia nationale. La cours constitutionnelle, devenue une courou courou, est fracturée avec la complicité de tous les “magi strats” et aucun homme de droit, en place, pour le respect de notre loi fondamentale. Des hommes de non droit ne poseront, jamais, des actes de droit et l’aspiration à une justice égale pour tous restera un slogan fumeux. A vrai dire, le non respect des choix électoraux entraine une débandade telle que l’état fini par ne plus exister. Pas de parlement, pas de justice, pas de liberté de presse, pas de liberté tout court donc pas d’état. Que des nominations toxiques pour intoxiquer, politiquement et socialement, le peuple. Pour finir Mna Djaé a vendu sa femme et ses enfants, victimes de la yemenia, pour une faveur du pouvoir sambiste. Il s’en est servi, honteusement et salement, pour accéder à un statut de petit notable. Aujourd’hui, il se prostitue et s’auto flagelle pour un poste de sinistre de l’injustice. Comme veut dire son prénom, DJAE est égal à lui même. Il porte bien son prénom comme ” Msaïdie, Mchangama ou tahomba, mlamali, mzimba” et d’autres portent les leurs. Des sinistres individus ne peuvent se convertir en personnes illustres. Le monstre de ngazidja s’est mis en polygamie avec les diables de ndzuwani pour pondre et sataniser certains moheliens. Alors oui, avec eux, le pays est à vau- l’eau et votre constat limpide.

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    • ARM

      octobre 19, 2021 at 12:21

      Bonjour, mon frère,
      Je lis votre commentaire à 3 heures 18, quand tous les gens normaux dorment. Ce commentaire me “génocide” de rire.
      Hélas! Ce que vous dites est vrai.
      Je ne fuis pas la misère économique des Comores, mais la misère de la réflexion et de la gouvernance, ainsi que l’escalade du ridicule. C’est en 1993 que, en stage en France, en provenance du Maroc, j’ai pris la décision de ne pas rentrer dans un pays détruit par la pagaille. Auparavant, je ne pensais qu’à finir mes études pour aller faire du journalisme et de l’enseignement aux Comores.
      J’ai connu Djaé en région parisienne à mon arrivée en France en 2005. C’est le mauvais cheval. Il est insupportable. Je n’ai jamais supporté ses fanfaronnades. Moi, je suis né dans un milieu social du CHOUNGOU (équivalent de ANDA NA MILA) de Mohéli. Il ne m’est jamais arrivé de penser à un grand mariage pour moi un jour. Pourtant, j’aime beaucoup la tradition. Mais, que va m’apporter un grand mariage? Moi, je suis pour ce que le sociologue marocain Ali Benhaddou appelle “la nomenklatura polytechnicienne et “l’aristocratie du diplôme”, donc pour le vrai mérite personnel.
      Cordialement,
      ARM

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