Ténèbres sous les feux d’artifice: coupures et délestages
L’inauguration d’Azali Assoumani? Un pschitt historique
Par ARM
Il a fière allure, Paul-Charles Delapeyre avec ses bitures. Il dit que ses bitures l’aident à «mieux réfléchir sur la manière de mettre un terme à la crise de l’énergie aux Comores». Avant de quitter Marseille pour les Comores, il voulait aller sévir au «ministère de la diplomatie», mais Mohamed Bacar Dossar lui a dit d’aller se faire cuire un œuf de tortue. Il a également fière allure Hamadi Idaroussi dit «Tonton-m’a-dit», ci-devant secrétaire général du gouvernement, qui croit que les Comoriens vont tout gober s’il leur explique doctement sur les colonnes du journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa («celui qui pique, démange ou fait gratter») que les malheurs liés à la problématique de l’énergie aux Comores se résument à la différence entre «production» et «distribution» d’électricité.
Mais, cher et même très cher «Tonton-m’a-dit», à quoi sert une «production» d’électricité si elle n’est pas suivie d’une «distribution» de cette même électricité? Dans sa logorrhée débile et dans sa logomachie stupide et emberlificotée, il croit que c’est parce qu’il a énoncé une telle énormité que l’électricité va arriver dans les villages. Il est intéressant de noter que la brave et servile Anziza Mchangama, correspondante de Radio France Internationale (RFI) à Moroni, la voix de ses maîtres Ahmed Sambi et le «concubinocrate» Azali Assoumani avait laborieusement claironné sur les toits mondiaux et poussé un cocorico phénoménal, histoire de faire savoir partout que les problèmes d’électricité étaient à conjuguer au «passé antérieur “première forme”» aux Comores. Belle découverte.
Mais, rapidement, la vérité a repris le dessus. On n’a même pas besoin d’aller en zones rurales pour constater que «la centrale électrique» de l’ami Jean-Marc Heintz, Salama Blablas et autres gens qui savent vivre est une immense fumisterie, une foutaise monumentale. Le fameux «feu d’artifice autour des groupes électrogènes», expression ironique chère à tel acteur politique comorien qui prédit le pire dans les jours à venir, a ceci de particulier qu’il n’éclaire pas, mais assombrit en répandant les ténèbres sur la vie des Comoriens. Moroni est de nouveau dans le noir, et ce noir a tout de même coûté la bagatelle de 7 milliards de francs comoriens, soit 14 millions d’euros. C’est émouvant!
Oui, 7 milliards de francs comoriens sont partis en fumée. Oui, Bellou et «Tonton-m’a-dit» ont touché une rétro-commission de 260 millions de francs comoriens. Oui, un argent fou a été dépensé dans des libations de l’inauguration bidon d’une «centrale électrique» bidon, et tout ça pour constater que la vie à Moroni demeure rythmée par les délestages et les coupures sauvages d’électricité. Pire qu’avant! L’échec est énorme. En province, aucune ampoule n’a été allumée. La déception de la population est énorme, et Paul-Charles Delapeyre pourra continuer à se saouler la gueule à mort au restaurant La Grillade, à Moroni, tout en promettant tout ce qui lui passe par sa bouche enfarinée.
À ce qu’il paraît, ce type d’échec monumental s’appelle «l’émergence», un terme mangé à toutes les sauces par le tyran de village répondant au nom d’Azali Assoumani Boinahéri. Mais, «émergence» de quoi, alors que les Comoriens n’assistent qu’à «l’émergence» de nouvelles ténèbres accompagnant une nouvelle kleptocratie dans laquelle Bellou et «Tonton-m’a-dit» nagent comme des poissons dans l’eau, après avoir encaissé à titre personnel quelque 260 millions de francs de rétro-commissions? C’est ce qu’on appelle la dolce vitae. La vie facile et oisive…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 12 février 2017.