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«L’Hôtel d’Ibrahim Ali Mzimba», la propriété de l’État

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«L’Hôtel d’Ibrahim Ali Mzimba», la propriété de l’État

Le roi des conflits d’intérêts et de la corruption vola l’État

Par ARM

       Dans la déontologie de l’avocat, l’interdiction du conflit d’intérêts est une règle d’or. Le conflit d’intérêts est interdit à l’avocat pour qu’il ne défende pas des clients aux intérêts opposés. Donc, un avocat ne peut pas défendre un client un jour, et un autre l’adversaire de ce dernier, même si la relation de clientèle remonte à un siècle. Cette interdiction concerne même les collaborateurs les plus anciens de cet avocat. Or, après avoir été l’avocat de Bashar Kiwan, Ibrahim Ali Mzimba n’a pas hésité à devenir celui de son ennemi mortel, Cheikh Sabah Jaber Mubarak Al Sabah du Koweït. Dans un pays civilisé, Ibrahim Ali Mzimba aurait été interdit à vie d’exercice du métier d’avocat. Mais, les Comores, vous savez…

Après avoir trahi Bashar Kiwan, Ibrahim Ali Mzimba s’appropria son hôtel. Or, Bashar Kiwan est l’homme qui doit tous les milliards de francs comoriens volés aux Comores dans le cadre de «la citoyenneté économique», pendant que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est injustement accusé de détournements de fonds. Malhonnête et dépourvu d’éthique, Ibrahim Ali Mzimba a lancé son «hôtel 5 étoiles de front de mer», le seul «hôtel» au monde dont les étoiles ont été attribuées avant l’ouverture.

Mzimba, inaugurant l’hôtel de l’État

«Son» hôtel de passes sert à blanchir l’argent sale de la Banque fédérale du Commerce (BFC). Cet hôtel procède d’une œuvre de Bashar Kiwan, dont il était le prétendu avocat. Dans la mesure où Bashar Kiwan doit des milliards de francs aux Comores, son hôtel revient aux Comores. La chose ne manque pas de piquant parce que même le client koweïtien d’Ibrahim Ali Mzimba a participé au vol contre les Comores et vit désormais en prison dans son pays. Toute cette escroquerie a pour point de départ la «citoyenneté économique». On trouve, d’un côté, la BFC, Elias Youssef Wakim (vivant aux Émirats Arabes Unis), Fadi Georges Homsy (Liban), Al Kadami (Émirats Arabes Unis), Al Rami (Émirats Arabes Unis). Ces gens avaient pour avocat l’inégalable Saïd Larifou. De l’autre côté, on retrouve Cheikh Sabah Jaber Mubarak Al Sabah du Koweït, dont l’avocat, comme noté, était Maître Ibrahim Ali Mzimba.

Ibrahim Ali Mzimba et Saïd Larifou, avocats des parties adverses, s’étaient mis d’accord en secret sur la façon de frauder, et leur complice Aïcham Itibar était chargé «d’arbitrer» l’affaire, et c’est ainsi que le client d’Ibrahim Ali Mzimba remporta par la fraude 10 millions d’euros, soit 5 milliards de francs comoriens. Cheikh Sabah Jaber Mubarak Al Sabah avait choisi Ibrahim Ali Mzimba pour qu’il l’aide par ses acolytes Aïcham Itibar et Saïd Larifou, et ces triumvirs de l’escroquerie, toujours prêts à tout pour de l’argent, ont nagé dans le crime.

Ibrahim Ali Mzimba, alors avocat de Bashar Kiwan, tourna le dos à son client pour le Cheikh du Koweït. Oui, Ibrahim Ali Mzimba a trahi son client Bashar Kiwan, qui le payait grassement pourtant. Il avait demandé à son complice Aïcham Itibar de se retourner contre son client, la BFC. Aïcham Itibar a immédiatement trahi son client, et avait été nommé par Ibrahim Ali Mzimba arbitre dans l’affaire opposant le Cheikh du Koweït, la BFC et Bashar Kiwan. La banque, trahie par son avocat Aïcham Itibar, la mort dans l’âme, s’en remit à l’avocat déchu Saïd Larifou, qui allait conclure un accord mafieux en secret avec l’avocat de la partie adverse: Ibrahim Ali Mzimba. C’est criminel! C’est dégoûtant!

Saïd Larifou, le complice d’Ibrahim Ali Mzimba, en entente avec celui-ci, ne s’est même pas présenté au procès au Tribunal de Moroni! Aïcham Itibar, l’arbitre nommé par Ibrahim Ali Mzimba, qui avait était l’avocat de la BFC, a condamné Bashar Kiwan. Le Cheikh du Koweït, très content, a payé royalement Ibrahim Ali Mzimba, Aïcham Itibar et Saïd Larifou. Oui, ce n’était pas un procès, mais un crime. C’est ainsi, que le Cheikh du Koweït a «offert» à Ibrahim Ali Mzimba les bâtiments de la CGH, construites à Ndzaoudzé et à Mitsamihouli par Bashar Kiwan, l’ancien client d’… Ibrahim Ali Mzimba. L’actif de la CGH était confisqué par le Cheikh du Koweït à la demande d’Ibrahim Ali Mzimba, qui le reçut à titre de «complément d’honoraires», alors que l’État comorien a été escroqué par la CGH de Bashar Kiwan. Or, il est de notoriété publique que les créances profitant au Trésor public sont toujours prioritaires et passent avant celles des autres créanciers.

Le blanchiment d’argent sale battit tellement de records, de façon tellement dégueulasse, qu’Interpol a dû s’en inquiéter. Ibrahim Ali Mzimba est chargé de récupérer l’argent sale. Pis, cet argent sale est viré sur son compte bancaire. Ce blanchiment d’argent sale est l’œuvre d’Ibrahim Ali Mzimba, Directeur de l’Hôtel appartenant à l’État comorien.

Aujourd’hui, Ibrahim Ali Mzimba doit rendre à l’État comorien, propriétaire légitime, «son» hôtel, dont l’alcool et les filles de joie ont été bénis par le Mufti scélérat Aboubacar Saïd Abdillah.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 10 août 2021.


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