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S’attaquer à un Député = s’attaquer à toute la République

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S’attaquer à un Député = s’attaquer à toute la République

Des clandos incendient la permanence de Mansour Kamardine

Par ARM

     L’Allemand Heinrich Heine (1797-1856) avait prophétisé ce qui allait se passer dans son propre pays sous la folie d’Adolf Hitler et dans d’autres pays dans les années 1930 et 1940: «Là où l’on brûle les livres, on finit par brûler les hommes». Dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 janvier 2023, des Anjouanais ont brûlé la Permanence du Député Mansour Kamardine à Passamainty, dans la banlieue de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. Ici, ce qui compte, ce n’est pas le nombre de victimes et l’étendue des dommages, mais le fait même de mettre le feu à un bureau au prétexte que celui qui l’occupe défend avec détermination, dignité et honneur son île, pendant que dans les Comores voisines, le sentiment national n’a jamais existé puisque la nation n’a jamais existé, chacun se recroquevillant, s’arcboutant et se limitant aux horizons rachitiques et rabougris de son caillou pompeusement baptisé «île». Alors, pourquoi serait-il permis à un Comorien de défendre son île tout en interdisant au Député de la 2ème circonscription de Mayotte d’en faire de même sur son île?

Lundi 23 janvier 2023: Manifestation de soutien et solidarité devant la Permanence de Mansour Kamardine

En novembre et décembre 2022, le Député Mansour Kamardine a attiré pour la énième fois l’attention de l’ensemble de la France sur le danger mortel représentée par l’immigration clandestine sauvage auquel est confrontée Mayotte, une petite île de 374 km² livrée à ce que «l’enfant de Sada» (titre de son livre d’entretiens qui fait fureur en librairie) appelle dans un langage charnel qu’il affectionne et dont il fait un usage savoureux «le diktat de l’immigration clandestine».

Conscient du grave danger mortel encouru, le Député Mansour Kamardine alerta la presse, la représentation nationale et les plus hautes autorités de la République. Il initia une proposition de loi sur la simplification de la procédure d’expulsion des migrants clandestins, dont la presse a beaucoup parlé. On vit alors de grands médias se saisir du sujet (Le Figaro, Le Monde…) et même dépêcher presque au même moment à Mayotte des envoyés spéciaux (Radio France Internationale ou RFI, BFM, Paris Match, soit la France qui parle au monde, l’information en continu et la presse «légère» et des salons feutrés), dont certains journalistes attendaient le Député Mansour Kamardine en provenance de Paris à sa sortie d’avion pour discuter sur la réalité du «diktat de l’immigration clandestine». Il se passa alors quelque chose d’extraordinaire: des Mahorais et des Mahoraises venaient spontanément exprimer leur soutien à leur Député, devant les journalistes parisiens, médusés.

S’agissant de l’incendie criminel ayant visé la Permanence du Député Mansour Kamardine, on peut se référer utilement au site www.clicanoo.fr:

Mayotte: après l’incendie de ses locaux, Kamardine dénonce «le diktat de l’immigration»

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la permanence de Mansour Kamardine, député LR de la seconde circonscription mahoraise, a été la cible d’un incendie criminel. Un acte «d’une terrible gravité» selon l’élu contacté par Clicanoo. Une enquête est actuellement en cours.

«Quand ils foutent le feu chez moi, ils croient m’intimider» déclare Mansour Kamardine, joint par téléphone. C’est en ces termes que le député dénonce l’incendie de sa permanence. Un acte de vandalisme qui selon lui s’inscrit dans «le diktat de l’immigration clandestine». L’élu établit un lien entre une opération de «décasage» menée mardi et mercredi dernier par les forces de l’ordre contre des clandestins sur la commune de Mamoudzou, dans laquelle il salue une «reconquête des territoires occupés», et l’incendie de ses locaux parlementaires. Un acte «criminel» dont la «lâcheté» des auteurs n’ébranle en rien le combat du parlementaire. «Ils se sont tout bonnement trompés de cible. C’est la République qui fait la loi et non quelques délinquants venus d’ailleurs» affirme-t-il. «C’est un incendie criminel volontaire dont les auteurs sont d’après nous des Comoriens originaires d’Anjouan» ajoute-t-il.

«Activer la politique du quoiqu’il en coûte»

S’il salue les actions menées par le Préfet et les forces publiques contre «les abcès criminogènes», Mansour Kamardine considère que la lutte contre l’«invasion migratoire» et l’insécurité doivent toutes deux s’intensifier. «On doit activer une politique du quoiqu’il en coûte en matière d’immigration, comme dirait l’autre», ironise-t-il.

Figure historique de la droite mahoraise, ce Républicain aguerri fustige une fois encore la gestion de la question migratoire dans l’Île aux Parfums: «On a trop souvent sous-estimé la situation» regrette le député, qui revendique en la matière près de 40 ans d’engagements, initiés au RPR: «Depuis 1985, nous sommes engagés contre l’invasion migratoire». Estimant le chantier de la citoyenneté pleinement ouvert, il réaffirme sa volonté de «suspendre le droit du sol à Mayotte».

Révolté par le saccage et l’incendie de sa permanence, il tempère toutefois son propos: «Je ne souhaite pas de mouvement particulier. Je demande explicitement aux citoyens de faire confiance à l’État ainsi qu’aux parlementaires».

     Les premières indiscrétions liées à l’enquête laissent clairement entendre que les criminels maniant le feu dont parlaient Heinrich Heine sont des Anjouanais. C’est très grave et honteux. Ceci se passe à un moment où tous les Mohéliens gravement malades sont ipso facto évacués à Mayotte, île devenue le plus grand cimetière mohélien: les Mohéliens qui meurent à Mayotte sont le quadruple de ceux qui meurent sur leur île. Presque chaque jour, un Mohélien gravement malade évacué clandestinement et tardivement à Mayotte y meurt. Cependant, les Mohéliens n’agressent personne à Mayotte et ailleurs. Et s’il y en a un, qu’on nous dise son nom.

La Permanence d’un Député est un bâtiment détaché de l’Assemblée nationale (son logo y est, et le personnel est à la charge de l’Assemblée), la représentation nationale, le Temple de la Démocratie aussi en France qu’ailleurs dans le monde, compte tenu du rayonnement mondial de certaines lois votées en France. Et même s’il ne s’agit que d’une simple demeure individuelle, on n’a pas le droit d’y mettre le feu parce que l’incendie volontaire est un acte criminel. Une fois de plus, des Anjouanais creusent dans la haine le fossé entre les Mahorais et les Comoriens. Tout ça finira mal, parce que le jour où les Mahorais voudront récupérer leurs «Territoires occupés», personne ne les arrêtera, eux qui ont vaincu les Comores, l’ONU, l’OUA et les réticences d’une certaine classe politique française.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 24 janvier 2023.


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