• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Mme Andjouza Abouheir hèle Azali sur la Télé du Sexe

Mme Andjouza Abouheir hèle Azali sur la Télé du Sexe

Partagez sur

Mme Andjouza Abouheir hèle Azali sur la Télé du Sexe

Elle fait honneur à la presse, et le pays entier la soutient

Par ARM

       L’information a été relayée par Radio France Internationale (RFI) dès le premier Journal Afrique de la matinée de ce mercredi 18 janvier 2023. Que s’est-il passé? Alors qu’il est pressenti pour diriger pendant 6 mois, en pure perte, l’Union africaine, où on retrouve certains des plus horribles dictateurs et criminels du monde, le tyran Assoumani Azali Boinaheri croit avoir obtenu la poudre de perlimpinpin et la pierre philosophale. Devant son miroir, il se répète, pour bien se convaincre: «Je suis Dieu, je suis devenu Dieu». Il organise à Bête-Salam une inutile cérémonie de présentation de «vœux à la presse» et se remet à radoter de la plus folle et de la plus effrayante des façons, dans un discours vaseux, oiseux et brumeux. C’est alors que Mme Andjouza Abouheir, journaliste à La Gazette des Comores, Vice-présidente du Syndicat national des Journalistes comoriens, l’a «tuer» en lui parlant de l’état hideux et nauséabond de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC, «l’odieux-visuel» étatique), la «Télévision des carrières sexuellement transmissibles», le bastion des attouchements sexuels et de la promotion professionnelle par la culotte, le cul et le canapé («les 3 C»).

Andjouza Abouheïr, héroïne de la liberté

       Mme Andjouza Abouheir a lancé dans un français «bon père de famille» au dictateur fou et chien enragé de Mitsoudjé: «Une information faisant état d’attouchements par au moins un homme, un supérieur, sur des jeunes femmes, nous a été remontée. Nous savons aussi que ce même homme promet des promotions à ces jeunes femmes si elles se laissent faire. Nous dénonçons vigoureusement ces pratiques indignes et faisons savoir à ces auteurs qu’ils entendront parler de nous et que nous nous plaçons d’ores et déjà aux côtés des victimes». Si on devait attribuer une note à cette jeune femme formidable et admirable, ça aurait été «20/20, Mention Très Honorable et avec les Félicitations du jury».

       Traitant en langue comorienne une journaliste professionnelle exerçant admirablement et honorablement ses fonctions de «Ma Fille» au lieu de «Madame» ou «Madame la Vice-présidente», le dictateur Assoumani Azali Boinaheri s’étrangla en ces termes: «J’ai entendu ce que vous avez dit. Depuis maintenant un an, vous connaissiez ces problèmes, vous vous êtes tues, et c’est ici que vous venez le dire. Aussi bien dans le public que dans le privé, il y a différentes étapes à suivre avant que cela parvienne au chef de l’État. Mais vous venez ici, devant les radios, pour parler d’affaires d’attouchements. Ça ne se fait pas dans des lieux comme là où nous sommes. Si cette histoire est vraie, vous avez le droit de porter plainte».

Monsieur, un sujet d’intérêt public se traite en public et non en cachette. Et puis, porter plainte où et devant quel magistrat, dans un pays sans Justice, un pays dont la plus haute juridiction, la Cour suprême de Papa, est un nid de débauche sexuelle (encore!), béni-oui-oui, incompétence, corruption, mélange des genres et inculture? Sans doute devant l’inexistante «Cour de Sûreté de l’État» sans État, «pour haute trahison», devant l’inégalable et inégalé, inimitable et inimité «magistrat» Omar Ben Ali et en ayant pour Avocat l’inégalable et inégalé, inimitable et inimité Aïcham Itibar, le filou maudit et honni devenu son fournisseur officiel en jeunes filles aux fesses complaisantes. On croirait rêver! Quelle journaliste qui serait assez folle pour s’en remettre à des «magistrats» qui condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité l’innocent Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, contre qui n’a été présentée aucune preuve de culpabilité?

       Mme Andjouza Abouheir est une héroïne du peuple comorien, elle que voulait poursuivre haineusement pour crime de lèse-majesté la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), le Parti-Dieu monocéphale de la dictature de Mitsoudjé. Elle a le respect des Comoriens. Nous la respectons.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com– Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mercredi 18 janvier 2023.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.