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Salimou M. Amiri, le Général, a réunifié son pays

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Salimou M. Amiri, le Général, a réunifié son pays

Assoumani Azali, le Colonel, y sème toujours la haine

Par ARM

       La brillante interview que le Général Salimou Mohamed Amiri a accordée à Comores TV International (CTI) est d’une grande utilité pédagogique et historique. Le passage relatif au débarquement de l’Armée nationale de Développement (AND) à Anjouan, le 25 mars 2008, sous son commandement, a permis de mettre fin au séparatisme et de réunifier le pays sans effusion de sang. Faisant fi de la jalousie de ceux qui ont échoué du 16 février 1997 au 25 mars 2008, pendant 11 ans, 1 mois et 9 jours, le peuple comorien l’a dignement élevé au rang de héros national, par mérite. Pour éclairer l’opinion publique sur le bien-fondé du débarquement, qu’il avait dirigé avec brio et maestria, le surdoué aimant son pays et son peuple explique que cette opération était rendue nécessaire par l’échec des négociations.

       Voici une partie de sa déclaration, qui a déjà trouvé sa place dans un livre en cours de rédaction et qui sera publié vers octobre 2020, avec la bénédiction de Dieu: «Certains étaient contre le débarquement; ils n’en voulaient pas. Ils disaient: “Ce n’est pas une chose à faire. Nous devons continuer à discuter, faisons ceci, faisons cela […]ˮ. Il y avait des gens qui étaient contre le débarquement, et qui ne savent que, aux Comores, nous avons une petite Armée, et que nous ne voulions pas d’une guerre. Les grandes Armées comme celles des États-Unis et de la France n’aiment pas la guerre, et à plus forte raison une petite Armée, dotée de très peu de soldats, de très peu d’armes, de très peu d’approches pour faire la guerre. Le grand atout des Comores a été confisqué. Nous étions arrivés à une situation de blocage qui ne nous laissait aucune alternative au débarquement. Nous avions mené toutes les négociations, sans solution. Comme je le disais au moment où nous nous préparions à Mohéli, comme nous avions épuisé toutes les voies du dialogue, il ne restait que celle des armes à feu. Pourquoi ne pas l’essayer? Ce n’est pas que nous le voulions, et ce n’est pas parce que nous sommes des va-t-en-guerre. Ce n’est pas ça. Nous avions tout essayé, et il ne restait qu’une seule solution. Avant de lever les bras, il fallait essayer cette solution».

Le Général Salimou Mohamed Amiri, patriote sincère qui évite les flaflas, combines et mensonges, aime son pays et l’a réunifié. Cédant à une haine irrationnelle et inextinguible, les dirigeants comoriens feront tout contre lui, d’une fausse accusation d’assassinat (rejetée par le Tribunal, qui a reconnu sa totale et entière innocence), à la privation de tous ses droits. Or, en lui, il n’y a aucune trace de haine ou de rancœur. Comme toujours, il s’en remet à Dieu.

À l’opposé, alors chef d’État-major de l’Armée, le poète Assoumani Azali Boinaheri a provoqué la chasse aux Anjouanais en Grande-Comore en avril 1999, a commis un coup d’État criminel le 30 avril 1999, a placé au pouvoir à Anjouan le Colonel Mohamed Bacar, lui fournissait des armes et des munitions au large d’Anjouan, l’aidant à continuer d’isoler l’île des Comores. Les négociations qu’il avait demandé à son fugitif international Hamada Madi Boléro de mener avec les séparatistes anjouanais étaient une immense farce, une hypocrisie irresponsable. C’est pourquoi l’Accord-cadre de réconciliation nationale signé à Fomboni le 17 février 2001 avait laissé intacte la pourriture de la situation séparatiste jusqu’à ce que, 7 ans plus tard, le Général Salimou Mohamed Amiri réunifie le pays. Merci.

Le mercredi 30 décembre 2015, j’étais présent à la Salle multifonctionnelle de Fomboni quand le putschiste Assoumani Azali Boinaheri s’employa haineusement et mensongèrement à nier l’utilité et le caractère historique du débarquement d’Anjouan, osant parler de «fausse libération d’Anjouan» et supprimer la fête nationale du 25-Mars. Voici ses mensonges, étant noté que ce qu’il dit sur un projet de débarquement militaire au Kenya est entièrement faux: «Sans prétention aucune, je dois dire que je suis un militaire. Je sais ce qu’est un débarquement. […]. J’étais contre le principe même de faire un débarquement. Je me demandais si nous avions les moyens de faire ce débarquement. Et même si les moyens étaient disponibles. Était-il nécessaire de faire le débarquement militaire à Anjouan? Parce que nous qui avons fait des études à connotation militaire, nous estimons que dès que nous en arrivons à une opération militaire, cela signifie que nous sommes en situation d’échec. […].

Par contre, ce qui nous dérange en ce moment, et l’Histoire jugera, c’est qu’il y a eu des gens qui ont aidé à la réalisation du débarquement. Permettez-moi d’être un peu méchant: au moment de la réalisation du débarquement, on avait organisé des élections au Kenya. Il y avait eu plus de 2.000 morts. Les dirigeants du monde entier, y compris le secrétaire général des Nations Unies, et le secrétaire d’État des États-Unis, s’étaient rendus au Kenya et avaient obligé les Kenyans à se parler. Comment pouvez-vous comprendre qu’en même temps, la communauté internationale permet la réalisation d’un débarquement aux Comores? Comment parler de tout ça? Que dire de ce pays où les gens sont morts, où il a été interdit de recourir à la force et où on avait demandé aux protagonistes politiques de s’asseoir ensemble pour se parler? Or, ici, où il n’y avait qu’un litige entre un président et un Gouverneur – une chose tout à fait normale […].

Alors, pourquoi n’allons-nous pas nous tirailler alors que nous sommes des acteurs politiques, alors que nous avons des responsabilités qui ne sont pas égales? Il a fallu que ça soit la communauté internationale qui aide les Comores à réaliser un débarquement militaire alors qu’au même moment, quand au Kenya, le débarquement était justifié, tout le monde s’était mobilisé pour demander aux Kenyans de négocier, négocier et négocier. Très sincèrement, nous avions été choqués. Personnellement, j’étais révolté. J’étais révolté par cet acte parce que, comme je l’ai dit à avant-hier à Anjouan, avec Mohamed Bacar et Abeïd, nous pouvions nous asseoir pour discuter. […]. Ce débarquement n’avait aucune justification.

       Dieu soit loué, et remercions Dieu pour la manière par laquelle s’est déroulé le débarquement, parce qu’il n’y a pas eu de dégâts. Pourquoi? C’est une autre histoire. Sans la moindre complaisance, je dis que nous étions contre cette affaire de débarquement».

Voilà deux versions de la même histoire. Le divisionniste Assoumani Azali Boinaheri ne pouvait admettre que le Général Salimou Mohamed Amiri ait brillamment réussi là où lui-même, emporté par des petits calculs mafieux et antipatriotiques, a lamentablement échoué. Il ne peut pas admettre que le brillant officier venant de Dzahadjou, petite ville du Hambou, ait réussi là où lui, le peureux venu de Mitsoudjé, la capitale du Hambou, n’a été que médiocre.

La lâcheté du poète Assoumani Azali Boinaheri est connue même des étrangers de passage aux Comores. Voilà un homme qui, le 28 septembre 1995, pendant qu’il était chef d’État-major de l’Armée, quand les mercenaires avaient renversé Saïd Mohamed Djohar, avait fui en slip pour aller se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France aux Comores. Jean-Claude Sanchez, un des mercenaires de Robert «Bob» Denard, témoigne: «Le bruit courut que la résistance était menée par le colonel Azali Assoumani, le chef de l’armée comorienne, qui s’était signalé dans le passé par sa brutalité et son sadisme à l’égard des opposants; bruit infondé, comme nous le saurons plus tard. […]. Le lieutenant Éric I. […] s’était immédiatement rendu chez le colonel Kister, conseiller en sécurité du président Djohar, où il trouva le colonel Azali, qui était venu s’y réfugier après s’être enfui chez lui en slip. […]. Le colonel Azali avait disparu, enfin une nouvelle fois en sautant d’une fenêtre pour aller se cacher toute la journée chez un coopérant. Quel courage!»: Jean-Claude Sanchez: La dernière épopée de Bob Denard. Septembre 1995, Pygmalion (Flammarion), Paris, 2010, pp. 130-131.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 9 mai 2020.


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