Assoumani Azali a traité Fazul de voleur de poules
L’humiliation eut lieu à Mohéli en présence de Fazul
Par ARM
«Adjoté connaît voleur», c’est-à-dire «Le voleur connaît l’autre voleur», disent les Béninois. Autrement dit, personne n’est mieux placé pour reconnaître un voleur qu’un autre voleur. C’est ce qui est arrivé à Mohéli le samedi 9 mai 2020. Le pilote Assoumani Azali Boinaheri, qui se morfond en Grande-Comore, faute de pouvoir aller ridiculiser les Comores à l’étranger, s’invente des voyages à l’utilité douteuse à l’intérieur des Comores. En arrivant à Mohéli le samedi 9 mai 2020, il eut une réunion bidon avec le personnel médical chargé de la prévention du coronavirus, en présence du vendeur de piment Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, semblant de «Gouverneur» de Mohéli. Il demanda alors au personnel de santé: «Avez-vous reçu les 15 millions de francs? Sont-ils crédités sur votre compte?». Quand le personnel de santé répondit par l’affirmative, il ajouta, perfide, les yeux dans les yeux de Babadi: «Très bien. Alors, je vous dis qu’en aucun cas, vous ne devez donner un centime à Fazul. Vous ne lui donnez rien. Même s’il pleure, même s’il doit mourir, ne lui donnez pas un sou». Autrement dit, «Fazul est un voleur, un voleur de poules qu’il faut traiter par le mépris».
En réalité, le virologue Assoumani Azali Boinaheri n’a pas oublié le vol de 40 millions de francs comoriens (80.000 euros) commis par Babadi et son pote El Farouk, le fameux «entrepreneur». Pour rappel, le gentilhomme Assoumani Azali Boinaheri avait remis 40 millions de francs comoriens pour des travaux de rénovation du Gouvernorat de Mohéli. Comme il ne s’agissait que des travaux minimes qui ne concernaient pas le changement du mobilier, 2 millions de francs allaient suffire. Or, Babadi et son «ami» El Farouk ont tué la poule aux œufs d’or: ils ont volé les 40 millions de francs. Aujourd’hui, Babadi est humilié devant des gens qui lui doivent du respect mais qui ne voient en lui qu’un minable voleur dévoré par ce que l’un des meilleurs fils de Mohéli et des Comores appelle «argentivorisme». Babadi est humilié parce qu’il vaut cette humiliation. Fait encore plus humiliant, son chef, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, refuse de se rendre à son domicile privé à cause d’un certain nombre de raisons que la pudeur nous impose de ne pas nommer.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 10 mai 2020.
