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Que diable Saïd Larifou est parti faire dans cette galère?

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Que diable Saïd Larifou est parti faire dans cette galère?

Chaque jour, le mendiant du RIDJA se fourvoie un peu plus

Par ARM

      Vivant à la Réunion, elle a milité au sein du RIDJA, parti sans électeurs, ni élus, dont Saïd Larifou est le seul membre et le décideur unique. Dépitée, dégoûtée et démotivée par l’attitude méprisable du non moins méprisable Saïd Larifou, elle a fini par rendre sa carte de parti, et vouant aux gémonies l’ancien avocat déchu depuis 2015 et interdit d’exercice sur le territoire français, lui qui l’avait longtemps été aux Comores. Pour une fois, les Comores sont «en avance» sur la France. Cette ancienne militante du RIDJA, rencontrée dans un restaurant de Mamoudzou, est habituellement d’un calme olympien, mais il suffit de mentionner devant elle le nom de Saïd Larifou, qu’elle déteste et méprise du plus profond de son être, pour qu’elle se mette à jeter des étincelles au laser par ses yeux. C’est un spectacle inoubliable…

L’ancienne militante réunionnaise du RIDJA fulmine en ces termes: «Comment un homme qui se dit instruit a-t-il pu s’engager dans une voie le conduisant à perdre deux maisons et un cabinet d’avocat, qui lui apportait tout, y compris la possibilité de se faire élire au Conseil régional de la Réunion comme Vice-président? Comment un homme politique se voudrait respectable et respecté en passant l’an 2015 avec Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, la première partie de 2016 avec Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou, après avoir hésité au sujet de Mouigni Baraka Saïd Soilihi, pour atterrir en 2017 chez Azali Assoumani, son pire ennemi d’hier? Ce que je lis de lui sur la presse sociale comorienne me pousse à une interrogation qui pastiche le titre du fameux film: Faut-il sauver le soldat Saïd Larifou malgré tout? Justement, non. Il faut le laisser s’asphyxier lui-même et se tuer lui-même. Le pire ennemi qu’il a est lui-même».

Justement, au Maroc, on a l’habitude de dire que l’ignorant se rend des mauvais services que ne peut lui rendre son pire ennemi. Un ignorant n’a pas besoin d’ennemi. Il est son propre ennemi. C’est ce qui arrive à cet individu sans scrupules, ni foi, ni Loi, ni personnalité, ni dignité, mais juste une folle envie d’être vu. Il ne vaut rien, ce garçon. Il vient de confirmer lui-même sa vénalité et sa médiocrité, en se rendant à Anjouan en compagnie du Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, Docteur des Docteurs, cardiologue des cardiologues, pour qu’un «collectif d’élus» puisse signer un «procès-verbal» désignant un représentant au Comité de Pilotage des assises de la haine et du mépris, en lieu et place d’une délibération adoptée légalement par le Conseil de l’Île, seul organe statutairement et constitutionnellement compétent en la matière. C’est le cœur palpitant du Droit constitutionnel comorien. Saïd Larifou, qui se dit «juriste», ne le sait pas.

Saïd Larifou est quelqu’un de pas bien. Son honorabilité est sujette à caution. C’est un vantard sournois. Dans les hameaux et villages, il se répand en mensonges éhontés, et dit que le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri est capable de faire des Comores «un pays émergent à l’horizon 2030», alors qu’il n’a aucune notion d’économie, alors qu’il n’a même pas le Baccalauréat, alors que son nouveau chef conduit les Comores dans la destruction. Comment un gus d’un niveau intellectuel et professionnel aussi bas et aussi nul peut-il parler d’économie et d’«émergence économique»? Il se dit «juriste» et même «le plus grand juriste comorien de tous les temps», se voit en «Abbé Pierre des Comores» mais soutient un régime politique anticonstitutionnel et illégitime qui mène un projet anticonstitutionnel et illégitime dont la finalité est un coup d’État institutionnel destiné à l’instauration d’une présidence à vie, ad vitam æternam, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Saïd Larifou pourrait beaucoup apprendre de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qui a l’humilité de répéter à ses interlocuteurs: «Je suis un être humain, et comme tout être humain, j’ai mes défauts, que j’ai l’habitude de reconnaître et de corriger en toute humanité et simplicité».

Le comportement fangeux et honteux de Saïd Larifou fait penser à la fameuse réplique de Géronte dans Les Fourberies de Scapin (1671) de Molière: «Que diable allait-il faire dans cette galère?». Saïd Larifou n’aurait jamais existé sur la scène politique comorienne sans l’opposition frontale qu’il avait menée au début des années 2000 contre le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». N’ayant aucune forme de conviction politique, il essaya de faire tomber le putschiste Azali Assoumani Boinaheri par une insurrection populaire, faisant même venir de France une équipe de télévision chargée de filmer «l’événement» en direct. C’était en l’an de grâce 2003. Son projet échoua lamentablement comme il se devait. En 2006, il apporte son soutien à Ahmed Sambi, qui se fit élire sans lui, et qui ne lui accorda pas le moindre regard après. C’était de bonne guerre. On ne récompense pas la médiocrité…

Furieux et vindicatif, il était aux premières loges en 2010 pour demander l’organisation de l’élection présidentielle et le départ de Bête-Salam d’Ahmed Sambi. Il reçut des coups de chicottes à l’Aéroport de Hahaya. En 2015, alors que son bateau prenait eau de toutes parts à la Réunion, il se fit porte-valises d’Ahmed Sambi, dans le secret espoir de recevoir de lui les 2 millions d’euros (1 milliard de francs comoriens) que lui réclame encore le Fisc français à la Réunion. Il partit les mains vides, se fit laminer à l’élection présidentielle de 2016, accusa le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri d’assassinat et de corruption, se fit donner le sein et le biberon par Mohamed Ali Soilihi, de février à mai 2016, avant d’aller se noyer chez le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri, son pire ennemi des années 2000.

Maintenant, il en est à se compromettre avec le Grandissime Docteur des Docteurs Sounhadj Attoumane, qui a mangé aux râteliers d’Ahmed Sambi et d’Ikililou Dhoinine, avant d’aller se faire enterrer chez le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, qui lui avait été présenté par Ahmed Sambi, qu’il dénigre aujourd’hui, sans la moindre gêne. Un ami de Mbéni vivant à Paris est l’auteur de cette phrase d’anthologie: «Untel est l’enfant légitime qui se comporte en bâtard».

Le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane et Saïd Larifou sont faits pour s’entendre et comploter ensemble contre l’État de Droit et la démocratie. Au nom de sa «citoyennetologie», terme qu’il a inventé de toutes pièces, le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, Docteur des Docteurs, cardiologue des cardiologues, s’est marié à une femme de Foumbouni, et a déjà rédigé son testament pour demander son enterrement non pas chez lui à Anjouan (bon débarras!), mais à Foumbouni, où se trouvent les origines de Saïd Larifou.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 30 décembre 2017.


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