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Azali Assoumani, frappé de malédiction dans les villages

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Azali Assoumani, frappé de malédiction dans les villages

Contesté partout, il se maintient en public par pure vantardise

Par ARM

      Le dictateur est en plein naufrage. Il ne pourra même plus procéder à un passage en force tant il est partout décrié. Les caciques de la classe politique de Grande-Comore l’ont lâché les uns après les autres. Ali Bazi Selim est à l’hôpital depuis des semaines, sa mort annoncée et démentie 36 fois à la suite d’une rencontre fatale au cours de laquelle le dictateur de Mitsoudjé lui a clairement avoué ses desseins abjects et malsains. Le Mouvement du 11-Août, à l’origine des assises insulaires de la haine et du mépris, est mort, enterré, ses leaders entrés en dissidence contre les mêmes assises. La classe politique de la Grande-Comore et les îles de Mohéli et Anjouan ne veulent pas qu’on leur parle des assises. Il reste donc quoi au «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»? Rien! Les choses sont arrivées à un niveau de pourrissement où toute tentative de passage en force va se solder par un bain de sang et par un génocide.

La contestation est partout, même dans le Bambao, où le tyran de Mitsoudjé a imprudemment intronisé son baby-sitter Saïd-Ali Saïd-Chayhane, qui garde sagement Bébé pendant que Papa est dans son œuvre de destruction des Comores. Il suffit de voir comment les jeunes de Mdé, ville d’origine de l’ivrogne Mohamed Issimaïla, le prétendu «Conseiller diplomatique» (le Grand Docteur Ibrahim Barwane a inventé le terme «Con à essayer» pour «Conseiller») et du Député Issa Soulé, qui mange á tous les râteliers, de la présidence d’Ahmed Sambi à nos jours, affichent leurs banderoles bien soignées contre les assises de la haine et du mépris, la veille du meeting du Sultan du Hambou, pour comprendre que la défiance envers la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé s’est banalisée.

Oui, le fait est très grave parce que le Bambao, considéré comme «le fief» du chaouch Saïd-Ali Saïd-Chayhane, devient ainsi un lieu de dérision contestataire contre le régime politique anticonstitutionnel en place, notamment depuis que Mkazi, non loin du village de Mvouni, chez le domestique Saïd-Ali Saïd-Chayhane, a refusé la tenue d’un meeting du Comité de Pilotage des Assises de la honte. Dès lors une question se pose avec acuité: où va t-on avec cette volonté de passage en force pour une idée qui n’arrive pas à rassembler la nation mais la divise profondément, à l’instar de l’Afrique du Sud au cours des années d’apartheid?

Et comme si cela ne suffisait pas, arriva le vendredi 29 décembre 2017. Ce vendredi 29 décembre 2017, il s’est passé une histoire terrible. Depuis plusieurs semaines, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri était attendu à Hahaya pour la prière du vendredi et pour le blabla habituel sur ses sujets fétiches: les assises de la haine et du mépris, et l’«émergence verbale et dansante». Il est inutile de parler du nombre de cabris sacrifiés. Partout à Hahaya, on s’est mobilisé pour l’événement. Les grands notables avaient décidé que le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri allait ripailler et se goinfrer comme un ogre chez le Député Oumouri Mmadi Hassani, seul élu la ville. Un accord avait été trouvé dans ce sens par les pouvoirs publics et la notabilité de Hahaya.

Pour autant, en coulisse, depuis l’adoption de la loi des finances par l’Assemblée de l’Union des Comores, des tractations, sur le dos des notables et du Député Oumouri Mmadi Hassani, ont été engagées pour punir l’attitude du Député qui, à l’instar de tous les parlementaires de son parti RDC, n’a pas voté pour cette loi des finances. La sentence est tombée. Le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri a refusé d’aller se remplir l’estomac chez le Député proche de Mouigni Baraka Saïd Soilihi. Il a décidé d’aller se bousiller l’estomac – chose qu’il sait faire – chez le Colonel Nawfal Boina, surnommé «l’escroc de Hahaya».

Vendredi 29 décembre 2017. Depuis midi, le village de Hahaya est en campagne. Il est divisé en deux. Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani s’est comporté en petit chef de petit parti qui n’a qu’un Député à l’Assemblée de l’Union des Comores. Maoulana Charif, le bandit du Oichili, le seul Député appartenant officiellement à la mouvance du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, était aux commandes pour «sanctionner» le Député Oumouri Mmadi Hassani. Maoulana Charif, pour la petite histoire, a recruté 57 personnes de sa région natale pour l’ambiance autour de son chef honni, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri, de sinistre mémoire.

Pendant, ce temps, un grand patriote donne de la voix. Il s’agit du journaliste Abdallah Agwa. Il faut écouter son réquisitoire accablant de 50 minutes contre un régime politique maudit, damné et abhorré. Personne ne sait, comme il le dit lui-même, si cette fois on va le laisser en vie. Non seulement c’est un réquisitoire exhaustif, illustré et sans appel contre le système politique mafieux en place et ses assises mais, en plus, il a annoncé d’autres révélations à venir. Il a fait le tout avec un sang-froid qui laisserait croire à un martyr conscient de l’inéluctable ou à un engagement avec un degré inouï d’inconscience et de témérité.

Le pays a besoin de patriotes de cette trempe. Cela permettra d’enterrer politiquement les reptiles aux langues fourchues que sont les Djaé Ahamada Chanfi et Saïd Larifou dit RIDJA, du nom du parti sans électeurs, ni élus, dont il est le décideur unique et le seul membre.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 30 décembre 2017.


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