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Ponce Pilate contre Jésus-Christ, Rastami contre Salami

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Ponce Pilate contre Jésus-Christ, Rastami contre Salami

Les lâches corrompus et voleurs «jugent» les gens honnêtes

Par ARM

       On dit doctement aux Comoriens que le Gouverneur Salami Abdou Salami d’Anjouan, anticonstitutionnellement destitué par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour des mensonges et des accusations sans queue, ni tête, va être jugé, notamment par Rastami Mouhidine, ministre des Transports sous Ikililou Dhoinine, limogé pour un flagrant délit filmé de corruption à Dubaï. Rastami Mouhidine est un sale voleur de poules et de linceuls de morts. Oui, Rastami Mouhidine est un filou, un voleur, un gougnafier. Le Docteur Salami Abdou Salami n’est coupable de rien. Rien!

Ce dévoiement de la Justice dans la lâcheté, vol, rapine et corruption nous ramène au procès de Jésus-Christ par Ponce Pilate, et c’est Nelson Mandela, autre victime d’une Justice inique et aux ordres qui va raconter la sinistre mais édifiante histoire.

Face à Jésus-Christ, Ponce Pilate savait qu’il commettait un crime contre un innocent en le condamnant à mort. Il n’a pas eu le courage de s’opposer à un jugement qu’on lui imposa malgré son injustice. Il avait obéi à la foule haineuse qui réclamait la mort de Jésus-Christ, un innocent.

Ponce Pilate avait hésité face à la foule. Ponce Pilate, symbole universel du magistrat lâche, a écrit à un de ses amis de Rome pour lui parler de sa propre lâcheté: «Un jour, une énorme foule de prêtres juifs et de leurs fidèles, tremblant littéralement de rage et d’excitation, s’est assemblée devant mon palais en exigeant que je crucifie cet homme qui se prétendait le roi des Juifs. […]. J’ai immédiatement compris leur dilemme. Le Christ était devenu une force puissante dans leur pays et le peuple était derrière lui. […]. Pour la première fois de ma vie, je fis face à un homme dont les yeux semblaient me transpercer et m’obligèrent à baisser le regard. Sur sa tête brillait une auréole d’amour et d’espoir; mais il avait en même temps l’expression d’un homme profondément peiné par la folie et les souffrances de l’humanité entière. Il leva le regard et ses yeux semblèrent voir par-delà le toit, et même par-delà les étoiles. Il devint évident que, dans cette salle de tribunal, je n’étais pas le juge qui détient l’autorité, mais l’accusé sur le banc. […].

       Vous savez, cher ami, qu’à Rome un juge ne rend sa décision qu’en fonction de l’accusation, de la loi et des preuves qui lui sont apportées, sans prendre en compte d’autres facteurs. […]. Le juge lui-même est mis à l’épreuve. Ainsi donc, alors que je savais cet homme innocent, ma charge me commandait de le condamner à mort, et c’est ce que je fis. La dernière fois que je l’ai vu, il s’avançait vers le Calvaire au milieu des huées, des insultes et des coups, sous le poids écrasant de la lourde croix sur laquelle il allait mourir. J’ai décidé de t’écrire cette lettre parce que je crois que cette confession faite à un ami sauvera au moins ma conscience tourmentée»: Cité par Nelson Mandela: Conversations avec moi-même, Éditions de la Martinière, Paris, 2010, pp. 245-248. La «conscience tourmentée» de Ponce Pilate survit encore. Elle n’a pas été «sauvée». Le criminel meurt la «conscience tourmentée».

Rastami Mouhidine mourra la «conscience tourmentée».

Le Procureur Mohamed Abdou, lui aussi, mourra «la conscience tourmentée».

Par ARM

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© www.lemohelien.com Jeudi 17 mars 2022.


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