Mouigni et Fakri Mradabi s’embrassent dans la bouche
Mouigni Baraka affirme sa complicité avec Assoumani Azali
Par ARM
Voici une photo infâme et infamante qui en dit long sur la complicité entre Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, et le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Sur cette photo venue tout droit de l’enfer, on voit bien Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, encadré par deux membres du prétendu «gouvernement» de la dictature de Mitsoudjé: Fakridine Mahamoud Mradabi, le prétendu «ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation et de l’Administration territoriale, chargé des Relations avec les Institutions» (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! Au feu! Au feu!) et Djaffar Salim Allaoui, le prétendu «ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, du Travail, des Sports, des Arts et de la Culture» (De grâce! De grâce! Assez! Assez! Par pitié! Par pitié!). Comment un homme qui se veut «chef de l’opposition» face à une brutale et mortelle dictature qui torture, fait exiler, assoiffe, fait mourir dans l’obscurité et dans l’obscurantisme, affame, emprisonne et tue chaque jour les Comoriens, peut-il être maladroit jusqu’à s’afficher publiquement au milieu de membres du prétendu «gouvernement» qui cause ce massacre? Est-il obligé d’afficher ce sourire stupide et complice qui insulte les Comoriens?
Comoriens, Comoriennes, l’heure n’est pas à l’invective, mais au réalisme. Et si on est dans le réalisme, à un moment donné, il faudra accepter la réalité telle qu’elle est: Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, est un traître. Il trahit le peuple comorien au profit de la dictature. Ici, on le voit publiquement entre deux membres de la dictature dans un Madjliss à Mitsamiouli. Mais, les Comoriens ne le voient jamais en train de mendier le poste de «chef officiel de l’opposition» et même de ministre dans un prétendu «gouvernement d’union nationale» qu’il appelle de ses vœux, notamment pour pouvoir disposer d’une voiture officielle avec sirène, gyrophare et tout et tout. Le traître Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, a pour interlocuteurs directs au sein de la dictature l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma et l’enfariné Saïd Ahmed Saïd Ali, le shakespearien de Ntsoudjini comme lui. En cas de nécessité, il parle directement avec le dictateur en personne. Oui, oui…
Le traître Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, attend de la dictature l’annonce de ses nominations de chef officiel de l’opposition et de ministre dans un prétendu «gouvernement d’union nationale». Le jour où la dictature tombera – car elle finira par tomber –, quand le peuple se sera vengé sur le dictateur et «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dans un bain de sang, il ne doit pas oublier que si la chute de ce dernier a mis trop de temps à se réaliser, c’est parce qu’un Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, informait le dictateur de toutes initiatives et actions de l’opposition.
Quel pays, tout de même!
Oui, quel pays!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 27 juin 2022.
