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Mohéli et Grande-Comore s’étripent sur un trafic infâme

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Mohéli et Grande-Comore s’étripent sur un trafic infâme

Le trafic des passeports rouvre les plaies entre les deux îles

Par ARM

     Les Grands-Comoriens sont sur le pied de guerre. Les Mohéliens aussi sont sur le pied de guerre. À l’origine de cette guerre des tranchées, il y a la grave crise d’État née de l’usage frauduleux et donc illicite par plusieurs Grands-Comoriens (zéro Mohélien) se rendant à Paris des passeports de l’une des 3 épouses et des enfants du ministre Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane Baguiri, que les Grands-Comoriens qualifient désormais de «ministre mohélien», alors qu’il est leur homme à eux, celui qu’ils chargent de toutes les besognes.

La chose ne plaît pas à Mohéli, qui le fait savoir : « Azali Assoumani savait qu’Abdallah Saïd Sarouma est d’une moralité douteuse et est impliqué dans moult scandales financiers, mais l’avait choisi comme vice-président et ministre à Mohéli. Il l’a utilisé partout contre le peuple : pour des assises prétendument nationales mais rejetées par 95% des Comoriens, pour une Constitution rejetée dans les mêmes proportions, pour la fraude de l’élection qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019. Quand, le 16 juin 2018, Djaffar Ahmed Saïd Hassani, vice-président issu de la Grande-Comore, désavoua publiquement la dérive dictatoriale d’Azali Assoumani, c’est Abdallah Saïd Sarouma, placé sous la garde de l’épouse de ce dernier, qui était chargé de dénoncer son collègue du gouvernement lors d’une conférence de presse ».

Cet opposant mohélien va plus loin : « Tout le monde sait que l’épouse d’Azali Assoumani a permis à son garde du corps, muni d’un passeport de service, de fuir en France lors d’une visite officielle. Tout le monde sait que le régime politique actuel trafique les passeports à l’étranger. Les autorités de Grande-Comore qui trafiquent les passeports sont connues. Kiki, le ministre de l’Intérieur, est associé au trafic d’Abdallah Saïd Sarouma. Comment des passeports diplomatiques ont pu être utilisés pendant plusieurs voyages sans que cela n’attire l’attention du ministère de l’Intérieur ? Comme toujours, les deux ministres sont complices ».

Les Mohéliens sont très outrés. Ils tempêtent en disant : « Quand Abdallah Saïd Sarouma, sous les ordres d’Azali Assoumani, participe au naufrage des Comores, il est qualifié de “Coachˮ, “Maradonaˮ, “Lionel Messiˮ, “dribbleurˮ, etc. Aujourd’hui, alors qu’il coule, ses maîtres de Grande-Comore parlent de “ministre mohélienˮ. Nous récusons cette appellation. Les Grands-Comoriens ont fait le choix du pire ; qu’ils assument leurs responsabilités ».

En tout état de cause, du mauvais naît toujours le pire, et il ne fallait pas s’attendre à des miracles d’honnêteté après avoir prêché et promu le contraire.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 18 septembre 2019.


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