Ministre de la Justice mort, vivant, à Mohéli, à Mayotte
On le dit hospitalisé puis mort clandestinement à Mayotte
Par ARM
La personne qui parle au téléphone est un proche de Mohamed Housseine Djamalilaïl, ministre de la Justice, des Affaires islamiques, et de la Fonction publique, chargé des Droits de l’Homme, de la Transparence et des Administrations publiques (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! Au feu! Au feu!). Elle dit: «Mohamed Housseine Djamalilaïl n’est pas ici en Grande-Comore». Cela suppose qu’il est resté à Mohéli. Or, ce Djoiezien est catégorique: il était à «l’aéroport» de Mohéli et l’a vu prendre l’avion pour la Grande-Comore. Mais, selon son proche parent, il n’est jamais arrivé en Grande-Comore, et pourtant son avion ne s’est pas crashé. Du coup, on croit savoir qu’il est hospitalisé en cachette au Centre hospitalier de Mayotte (CHM), sis à Mamoudzou. Ce samedi 2 mai 2020, il fait l’actualité: la vox populi le dit mort à Mayotte et transporté en cachette en Grande-Comore. Une enquête menée auprès de son entourage nous apprend qu’il est très affaibli mais vivant, en Grande-Comore. La question qui se pose alors est celle de savoir comment on peut être à la fois vivant et mort, à Mohéli, Grande-Comore et Mayotte. Et voilà que cet ami passé à la Grande École de La Palisse dit: «S’il est mort, on le saura parce qu’il faudra l’enterrer. Les gens du pouvoir ne pourront pas en garder indéfiniment le corps». Si au moins on pouvait dire la vérité aux Comoriens.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 2 mai 2020.
