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Mafia et usurpation du honteux Mouvement du 11-août

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Mafia et usurpation du honteux Mouvement du 11-août

La galaxie crypto-sambiste se sent pousser des ailes et se met à rêver

Par ARM

   Très édifiant et instructif, le mot est de Pierre Péan et aurait dû inciter à une certaine forme d’humilité et de prudence ceux qui, en Grande-Comore, depuis 2014, croient pouvoir et devoir se substituer à l’État: «Au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve!»: Pierre Péan: L’argent noir. Corruption et sous-développement, Fayard, Paris, 1988, p. 203. Le mot de Pierre Péan revient à l’esprit à un moment où ceux qui ont décidé de mettre le feu aux Comores s’entêtent dans leur projet débile et criminel de casser le processus électoral qui va être déclenché dans les semaines à venir pour permettre aux Comoriens de choisir leur chef d’État et les Gouverneurs de leurs îles. Les usurpateurs comoriens, regroupés dans une malédiction appelée pompeusement et hypocritement «Mouvement du 11-août» sont tellement hostiles à leur pays qu’ils font le contraire de ce que font toutes les oppositions en Afrique continentale, où certains régimes politiques répugnent à organiser des élections en temps et en heure, alors que ces oppositions réclament des élections sans délais. En d’autres termes, pendant que le régime politique du Président Ikililou Dhoinine se montre disposé à respecter le calendrier électoral, des momies redevables à Ahmed Sambi ont décidé de perturber le processus électoral tant qu’elles n’ont pas la garantie que l’homme qui allonge les billets de banque ne sera pas laissé à la lisière des élections en question. Poussés par une certaine tendance à l’exagération, ces gens-là commettent l’erreur de se prendre trop au sérieux au point de croire pouvoir arrêter tout un processus électoral en 2016. À Mohéli, en 2010, on se battait dans la rue pour la tenue de l’élection présidentielle, et à la Grande-Comore, en 2015, certains se mobilisent pour que ce scrutin présidentiel ne puisse pas avoir lieu. Quel paradoxe!

   Les usurpateurs du «Mouvement du 11-août» sont tellement décidés à s’enfoncer dans la fange qu’ils ont pris le risque de se faire ridiculiser par un prétendu «Mémorandum d’entente» («mésentente» aurait été le terme approprié) à travers lequel, ils se substituent à l’État, faisant comme si ce dernier n’existait pas. Parmi les propositions farfelues qu’ils avancent, on peut noter l’idée saugrenue d’«œuvrer de concert pour la réussite des assises nationales dans un climat de paix et de confiance mutuelle», alors que tout dans leur démarche trahit un climat de guerre civile et de méfiance mutuelle. Quand ces gens-là parlent de «mobilisation humaine, financière et matérielle», il ne fait pas de doute qu’ils font référence à l’argent de leur chef Ahmed Sambi, mais est-ce que les badauds du Café du Port de Moroni et du marché de Volo-Volo manipulés par des haineux irresponsables suffiront à donner à une kermesse les allures d’«Assises nationales»? Naturellement, non! Et personne au sein du gouvernement ne prendra au sérieux leur projet non encore dévoilé de gouvernement d’union nationale de transition, puisque rien, dans les Comores d’aujourd’hui, ne nécessite une telle mascarade.

   On est mort de rire parce que, pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, des gens qui n’ont rien de spécial à faire chez eux croient pouvoir décider pour des autorités qui ne sont pas encore élues et qui ne sortiront pas de leurs rangs. En effet, les haineux prétendent «ne ménager aucun effort pour que les recommandations qui découleront des assises nationales soient respectées et mises en œuvre par la future équipe dirigeante». La haine conduit aux pires des dérapages parce que les prochaines autorités sont celles qui rejettent aujourd’hui les prétentions loufoques faites par les usurpateurs du 11-août. Si ces crypto-sambistes déguisés croient un seul instant qu’ils vont diriger les Comores de 2016 à 2021, c’est qu’ils sont vraiment à plaindre. S’ils étaient de bons stratèges politiques, ils auraient dû commencer par se chercher des candidats valables aux élections de 2016 au lieu de faire des propositions dont ne veut pas le peuple souverain des Comores.

   La dernière élection présidentielle comorienne a eu lieu en 2010. De 2010 à 2015, ces gens ont gardé le silence. Ils ont attendu août 2015, moins d’une année avant le scrutin présidentiel de 2016, pour essayer de mettre le feu aux Comores, et après, ils reconnaissent hypocritement que qu’ils sont «conscients de l’étroitesse des délais impartis». Alors, si vous dites que les délais sont «étroits», pourquoi essayez-vous l’impossible pour faire imploser les Comores? Et voilà le «Mouvement du 18-août» qui croit bien faire en signalant qu’il «invite les parties prenantes à se mobiliser et à s’organiser pour faire de ces assises une réalité avant la fin de l’année 2015». Oui, ces gens haineux et démagogues vont organiser leur truc, mais ça va leur apporter quoi, alors que les résultats de leurs «Assises nationales» n’intéresseront qu’eux-mêmes?

   Et puis, il aurait fallu que ces haineux fassent un effort pour que de leur côté ne se retrouvent que des satellites d’Ahmed Sambi. Or, aujourd’hui, tout le monde constate que ce sont les crypto-sambistes qui mènent cette danse macabre. Pendant ce temps, les vrais partis politiques ne veulent même pas qu’on leur parle de cette usurpation. Les partis républicains qui rejettent ces «Assises nationales» sont majoritaires à l’Assemblée de l’Union des Comores: UPDC, RADHI et RDC, auxquels il faudra ajouter la CRC, Mouroua, Dudja, APSI et CRAN. Que reste-t-il alors? Une croûte de mauvais riz. Naturellement, au moment où l’Union africaine demande aux uns et aux autres de se calmer un peu, elle reçoit de ces gens-là une lettre l’informant que les mêmes haineux veulent mettre le feu aux Comores. Naturellement, ces gens-là s’imaginent que la communauté internationale va applaudir leur démarche farfelue.

   La démarche entreprise par ces chantres de la haine et de la détestation est tellement lugubre que même les tables autour desquelles ils sont assis ressemblent à des cercueils. Examinez bien la photo. Ça porte malheur. Et, dans le genre tristounet, ils ont fait quelque chose qui leur ressemble. En tout cas, on est curieux de voir comment ils vont se ridiculiser «avant la fin de l’année 2015». D’ailleurs, le gouvernement a eu raison de se désolidariser d’une démarche scélérate qui n’est que la suite logique d’une longue série d’actes mafieux: dénonciation hypocrite d’un prétendu «coup d’État institutionnel», alliance politique contrenature dans la haine pure, pétitions mafieuses ayant fait pschitt, carnaval du samedi 16 mai 2015 ayant également fait pschitt, bagarre au sein de l’Assemblée de l’Union des Comores, etc. Ces gens qui disent que l’Union africaine n’est pas fondée à connaître des affaires nationales comoriennes étaient en avril 2015 au siège de l’Union africaine pour vendre leur soupe insipide et viennent de lui adresser une insipide lettre d’information. Qu’ils continuent donc à s’enferrer dans le ridicule pour amuser le tapis.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 8 octobre 2015.


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