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Les juristes internationalistes et Hamada Madi Boléro

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Les juristes internationalistes et Hamada Madi Boléro

Les livres de Droit international public trucident le fanfaron

Par ARM

     Que disait déjà le fugitif international Hamada Madi Boléro dans son acharnement à renier à la Commission de l’océan Indien (COI) le statut d’organisation internationale pour se poser en sauveteur capable de «réparer» «une erreur historique»? Ah! Toute honte bue, et en niant l’évidence juridique internationale, il avait osé claironner qu’«il est question de créer une communauté au niveau des États qui font l’océan Indien. Tout simplement parce que nous avons des problèmes qui nous sont spécifiques en tant qu’États insulaires et qui n’ont rien à voir avec ceux du continent. Je pense qu’en 2018, lors des prochaines négociations entre l’Union européenne et les Afrique-Caraïbes-Pacifique, nous ne serons pas en mesure de défendre nos États si nous ne devenons pas une communauté. Dans certaines réunions internationales, la COI n’a pas droit à la parole comme certaines communautés africaines», que «si notre organisation devenait une communauté, elle serait donc une véritable organisation internationale» et que «si notre organisation devenait une communauté, elle serait donc une véritable organisation internationale».

     Cette péroraison est entièrement basée sur des mensonges et des vantardises sans la moindre relation avec la réalité juridique internationale. Elle contredit totalement ce que disent tous les livres de Droit international public. Nous allons donc devoir ouvrir certains de ces livres pour démontrer qu’à partir du moment où la COI est un regroupement d’États, elle est bel et bien une organisation internationale régionale ou à vocation régionale.

Pour le livre que les étudiants en Droit appellent «La Bible du Droit international public», «la doctrine est, dans son ensemble, favorable à une définition proposée au cours des travaux de codification du droit des traités selon laquelle est une organisation internationale une “association d’États constituée par un traité, dotée d’une Constitution et d’organes communs, et possédant une personnalité juridique distincte de celle des États membres” (Sir Gerald Fitzmaurice in A/CN. 4/101, article 3, Annuaire de la Commission du Droit international, 1956-II, p. 106. […] L’expression “organisation internationale” s’entend d’une “organisation intergouvernementale” […]»: Nguyen Quoc Dinh, Patrick Daillier et Alain Pellet: Droit international public, 4ème édition, LGDJ, Paris, 1992, p. 553.

Le fugitif international Hamada Madi Boléro pourra ressortir toutes ses vantardises, il ne sera jamais en mesure de dire que la COI ne remplit pas ces conditions. Et si la COI remplit toutes ces conditions, elle est une organisation internationale, même si elle regroupe des États insulaires de l’océan Indien en plus d’une grande puissance européenne, la France, par le biais du département français de la Réunion, situé dans l’océan Indien.

Une autre définition met KO et hors-jeu le fugitif international Hamada Madi Boléro, ses mensonges rituels et ses fanfaronnades pavloviennes, présentant l’organisation internationale comme un «groupement permanent d’États, fondé sur un traité en vue de la réalisation d’un ou plusieurs buts déterminés, bénéficiant de la personnalité juridique internationale, disposant de compétences juridiquement définies et d’organes permanents dotés de pouvoirs propres. Ces organisations internationales intergouvernementales – au nombre d’environ 200 – sont très diverses selon qu’elles recherchent l’universalisme (Organisation des Nations Unies) ou sont constituées sur une base régionale. Elles se différencient également selon leurs buts, leurs compétences et leurs modes d’organisation. On les distingue des organisations non gouvernementales (ONG)»: Charles Debbasch, Yves Daudet et autres: Lexique de politique. États. Vie politique. Relations internationales (Collectif), 6ème édition, Dalloz, Paris, 1992, pp. 307-308.

N’est-ce pas ce qu’est la COI en tant qu’organisation internationale à vocation régionale? Pourquoi donc le fugitif international Hamada Madi Boléro lui renie le statut juridique qu’elle a, celle d’organisation internationale, en prétendant de manière mafieuse qu’il est le seul à pouvoir lui en conférer, à condition qu’elle cesse d’être une Commission pour devenir une Communauté?

Citons une autre définition de l’organisation internationale, toujours pour démontrer que le fugitif international Hamada Madi Boléro veut enfumer les gens tout en se pavanant d’un pays à un autre sans s’occuper du travail qui aurait dû être le sien. La nouvelle définition fait d’une organisation internationale un «groupement permanent d’États doté d’organes destinés à exprimer, sur des matières d’intérêt commun, une volonté distincte de celle des États membres. Dans la terminologie de l’ONU, les organisations internationales sont désignées sous le nom d’organisations intergouvernementales, par opposition aux organisations non gouvernementales. 1. Organisation interétatique: organisation disposant seulement de pouvoirs de coordination ou de coopération. 2. Organisation politique: organisation pourvue de compétences générales (exemple: ONU). 3. Organisation régionale: organisation dont le champ d’application est limité à des États liés par une solidarité géographique (exemple: Conseil de l’Europe). 4. Organisation superétatique ou supranationale: organisation pourvue de pouvoirs réels de décision non seulement à l’égard des États membres mais aussi à l’égard des ressortissants de ces États (exemple: Communautés européennes). 5. Organisation technique: organisation spécialisée dans une activité donnée (exemples: UNESCO, Organisation internationale du Travail…). 6. Organisation universelle: organisation ayant vocation à réunir tous les États (exemples: ONU, UNESCO…»: Raymond Guillien, Jean Vincent et autres: Lexique des termes juridiques (Collectif), 15ème édition, Dalloz, Paris, 2005, p. 440-441.

Les Comoriens souhaitent que le fugitif international Hamada Madi Boléro, dans sa volonté de renier à la COI son statut d’organisation internationale régionale, se lève et conteste cette définition. S’il le fait, tout le monde le suivra, mais il faudra qu’il dise à tous les juristes qu’il a raison face à eux, et qu’il les qualifie d’analphabètes ignorants.

Quand le fugitif international Hamada Madi Boléro prétend sans la moindre gêne que «nous ne serons pas en mesure de défendre nos États si nous ne devenons pas une communauté. Dans certaines réunions internationales, la COI n’a pas droit à la parole comme certaines communautés africaines», il ment et prend les gens pour des imbéciles finis parce qu’il est de notoriété publique que «les organisations internationales sont des sujets de droit international, au sens où elles sont titulaires de droits et d’obligations déterminés et sanctionnés par lui. C’est parce qu’elles sont sujets de ce droit, qu’une large part des règles qu’il contient, quoique formées par et pour les États, s’appliquent aussi à elles, dans la mesure de leur personnalité juridique internationale. […]. On observe ainsi en pratique des phénomènes fréquents de rétroaction, selon lesquels, constituées par les États pour réaliser les buts que ces derniers poursuivent, les institutions, par le fait même de leur existence et de leur fonctionnement mais aussi de l’affirmation d’une personnalité juridique autonome, conditionnent à leur tour le comportement de leurs créateurs»: Pierre-Marie Dupuy: Droit international public, 3ème édition, Dalloz, Paris, 1995, p. 109.

Voilà ce que dit le Droit international public. Maintenant, le fugitif international Hamada Madi Boléro doit assumer ses responsabilités et dire aux juristes cités qu’ils ne savent rien et que c’est lui qui sait et connaît tout. S’il a le courage de le faire, il ne se trouvera personne pour le contredire. Le monde entier se pliera à ses prétentions et le suivra jusqu’en enfer, mais qu’il dise qu’il sait et connaît tout et que les internationalistes sont des ânes ignorants.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 21 mars 2017.


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