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Les crypto-sambistes entre victimisation et «victimisme»

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Les crypto-sambistes entre victimisation et «victimisme»

Atteints de complotite aiguë, ils inventent des conspirations

Par ARM

   Ils ne désarment pas! C’est qu’ils ont de la suite dans les idées! Alors que la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle a commencé ce jeudi 17 mars 2016, les crypto-sambistes refusent d’admettre que les Comores ne leur appartiennent pas et que ce n’est pas parce qu’ils ont été logiquement et démocratiquement battus qu’ils doivent s’acharner à voir des complots et des comploteurs partout où ils tournent la tête. Ils ont été battus et entraînent dans leur sillage de la haine des candidats au score électoral tellement rachitique et rabougri qu’ils savent en leur for intérieur que personne de sérieux ne songerait à solliciter leur soutien pour le second tour. Donc, les candidats les plus insignifiants s’unissent dans la haine aux crypto-sambistes, et tout ce beau monde s’agite pour rien parce que, nous disait l’ancien Président Mathieu Kérékou du Bénin, «ce qui est dit est dit». On a compté et recompté les bulletins de vote, et les personnes sérieuses ne voient pas l’utilité de répéter la même opération jusqu’à la fin des temps. Une certaine élégance oblige à accepter la défaite comme on admet le succès. Or, les crypto-sambistes ne veulent toujours pas désarmer. Ils sont dans la contestation pour l’éternité.

   Et les Comoriens ne comprennent toujours pas pourquoi le candidat d’Ahmed Sambi a tenu une conférence pour verser dans les mêmes lieux communs pour la énième fois. Ramassons quelques perles de sa conférence de presse afin de bien comprendre que ces gens-là sont dans une obsession haineuse d’une grave intensité. Le candidat d’Ahmed Sambi pousse tellement loin le bouchon qu’il déclare urbi et orbi que le protocole d’accord signé par les candidats et les pouvoirs publics en vue du second tour est «un aveu du ministre en charge des élections et du président de la CÉNI sur les dysfonctionnements et les fraudes organisées», ajoutant sans le moindre début de preuve que «leur mission principale, qui était d’éliminer le candidat Fahmi Saïd Ibrahim, leur semblait accomplie». Pourquoi? Parce que dans son entendement, «si on demande la sécurisation des élections, c’est qu’on reconnaît qu’il y a eu des dysfonctionnements. La question maintenant est: peut-on fermer les yeux et laisser la Cour régler les choses? Non, le peuple est souverain, la Cour Constitutionnelle n’est pas au-dessus du peuple». Et comme s’il n’avait pas assez dit, le voilà parlant de la «lourde responsabilité» du Président Ikililou Dhoinine, qu’il qualifie tout simplement de «complice d’une fraude électorale». Gnangnan et de nouveau gnangnan.

   Et si on attendait un peu de bon sens du côté du Député Mohamed Bacar Dossar, qui avait été le colistier du candidat d’Ahmed Sambi, on reste sur sa faim parce que l’homme aux coups de poings faciles dans les palais de la République a le culot de dire que les prétendues fraudes électorales «ont été savamment planifiées» depuis les élections législatives et municipales de janvier et février 2015. Et comme il sait vraiment être désagréable, il tempête de nouveau: «Ikililou se trompe. Il ne pourra pas dire qu’il n’est pas au courant de ces manœuvres car en tant que parlementaires, nous l’avons rencontré pour lui signifier le blocage sur le vote du Code électoral». Et alors? Suffit-il qu’un groupuscule insignifiant et au cœur ravagé par la détestation et le mépris aille raconter des bêtises au chef de l’État pour que celui-ci se mette à grimper aux murs?

   Et il y a «le Professeur» Ibrahima Mhoumadi Sidi, l’homme qui avait fait «voter» «la loi» sur la «citoyenneté économique» sous son maître Ahmed Sambi par 10 Députés contre 23! À ce qu’il paraît, lui aussi, avait des choses à dire, mais heureusement, le ridicule ne tue pas n’importe qui. Le voilà donc en train d’accuser les autorités actuelles d’être des pyromanes se muant en pompiers: «D’une main, elles incitent à la violence et de l’autre, elles crient à la paix. Cette manie de faire les choses doit cesser». Mais, à court d’idées, lui qui n’en a jamais, il lança dans un gargouillis d’hyène qui meurt dans la savane: «S’il y a une jeunesse Mamadou, il y a aussi une jeunesse “Recomptons”». Oui, la Jeunesse Mamadou existe et est devenue un mouvement de jeunes dont l’activité politique est visible sur toutes les îles de l’Union des Comores. Par contre, «la jeunesse “Recomptons”» ne verra jamais le jour. Les Comoriens ont autre chose à faire que suivre des mauvais perdants dans leur folle fuite en avant. Ces gens faisaient dans la victimisation et finirent par créer une nouvelle religion: le «victimisme», une forme aiguë de paranoïa, vantardise et complotite aiguë. Pourtant, ce n’est qu’un début… de la fin.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 18 mars 2016.


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