Le dictateur Azali et la Farouata vont-ils se marier?
Ce mélange des genres fait vraiment mauvais… genre
Par ARM
Les rumeurs les plus folles agitent le Tout-Moroni au sujet de la relation entre le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et sa chaouch et pote la Farouata, qu’il a installée de la plus sale des façons au Trône central de l’Univers, au Gouvernorat de la Grande-Comore. Lors de l’élection présidentielle outrageusement fraudée «à 104%» de 2016, la Farouata ne manquait jamais une occasion pour rappeler en public les joyeusetés publiées à la revue Étude en janvier 2007 et reprises par le site officiel du Quai d’Orsay, joyeusetés selon lesquelles «la privatisation de l’État, le “néo-paternalisme” de type sultanique ou la “politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la “mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationale” : aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches».
Mais, emportée par la rage folle et obsessionnelle de régner sur le néant et par le néant, la Farouata a depuis présenté des excuses publiques au dictateur fou de Mitsoudjé. Et voilà qu’en ce moment même, les initiés apprennent que la relation déjà coupable entre l’ancienne accusatrice et son ancien accusé est une horrible confusion des genres dans laquelle l’aspect personnel et charnel prend le dessus. Les plus sarcastiques des initiés au courant de la chose poussent la générosité jusqu’à expliquer doctement aux chancelleries qu’au train où vont les choses, un mariage entre la Farouata et le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri dit «Bakapihi», «Le Père qui ne prépare jamais à manger», ne serait pas la dernière des lubies et incongruités au sein de la dictature de Mitsoudjé. Dans l’affaire, ce qui fait le plus jaser les initiés du Tout-Moroni, c’est que la dictatrice Ambari Darouèche, première épouse kleptocrate insatiable du dictateur de Mitsoudjé, refuse de déroger à la règle n°3 de sa relation avec ses rivales: «Règle n°3: Pour contrôler ses rivales, il faut toujours faire amie-amie avec elles, et les avoir sous l’œil. Une ennemie identifiée, connue et sous contrôle vaut mieux qu’une rivale non identifiée, inconnue et hors de contrôle». Vive «le Dialogue national du Cul»!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 20 février 2022.
