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Le 26 mai 2017 approche: branle-bas de vol-qui-peut

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Le 26 mai 2017 approche: branle-bas de vol-qui-peut

Azali Assoumani ouvre un peu les yeux, le sérail s’affole

Par ARM

     Au secours! Le «ventriote» Azali Assoumani vient d’entrouvrir l’œil gauche, et le champ de ruines qu’il voit lui fait une peur bleue. Longtemps convaincu qu’il pouvait gouverner seul, avec une équipe partisane connue pour son hermétisme et son absence totale d’ouverture, il vient de découvrir que son entourage l’a lamentablement conduit au pied du mur. Bellou a perdu le sommeil parce qu’il sait qu’il est le plus exposé à une déchéance ultrarapide, lui qui occupe le poste très sensible de Directeur de son chef en charge de la Défense, multipliant les bourdes, s’exposant à l’infamie par une corruption inégalée et déployant une incompétence rarement égalée aux Comores, pays de l’incompétence institutionnalisée. Cela étant, chaque fois qu’il voit quelqu’un s’entretenir avec le «concubinocrate» Azali Assoumani, il colle l’oreille à la porte, et son cœur saute jusqu’à la gorge. Si on ne l’en empêche pas, il va égorger ses pires ennemis du moment, tous originaires du Mbadjini, le Sud de la Grande-Comore: mon ami Maître Ibrahim Ali Mzimba, Maître Saïd Larifou, Président du RIDJA, et Abdou Soefo, cofondateur de la CRC devenu cofondateur du RADHI avant de retourner à la CRC. En réalité, il n’est pas seul à avoir des insomnies à la seule évocation de ces trois noms, mais dans son cas à lui, la maladie prend les allures d’une pandémie mondiale. Le pauvre chéri!

Pourtant, ce fonctionnaire de Beït-Salam est catégorique: «Il y a des gens qui passent à Beït-Salam sans avoir besoin de poste. Ibrahim Ali Mzimba n’a pas travaillé au sein de l’État depuis novembre 1998, à la mort du Président Mohamed Taki Abdoulkarim. Saïd Larifou n’a jamais travaillé avec l’État. Ils ont des propositions à faire au chef et le font au vu et au su de tout le monde, sans s’en cacher. C’est Abdou Soefo qui tentait de se cacher tout en ayant le dos dehors. Les gens qui tremblent à la vue de chaque Comorien venant à Beït-Salam sont ceux qui savent qu’ils courent le risque d’être éjectés très prochainement. Ces gens-là se conduisent de la pire des manières, et volent car la date du 26 mai 2017 risque de leur être fatidique. Ils volent tout ce qui se trouve dans le rayon d’action de leur main. Cela ne réjouit pas le chef, même s’il laisse faire, mais le moment venu, il sera impitoyable».

En tout état de cause, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani vient de se rendre compte que les deux gars que lui a fourgués Ahmed Sambi, son allié «circonstanciel de temps», ont foutu le souk dans «leurs» ministères respectifs, qu’ils ont complètement détruits. Mohamed Bacar Dossar a détruit le «ministère de la Diplomatie». Le Directeur de son Cabinet, Abdallah Mirgane, ancien Ambassadeur à Paris, est montré du doigt, accusé de tous les maux, alors que le naufrage de la pathétique diplomatie comorienne est un échec national et collectif. Mais, il y a également notre bon ami, le Grand Vizir de Droit divin et de «mission divine» en charge de Dieu, du Prophète, du Paradis, des Gènes, de la Généalogie et de la Génétique. Lui aussi a réduit «son» ministère à l’état de cendres.

C’est dans ce champ de ruines qu’Oumara Mgomri s’est mis en tête la folle idée de rechercher désespérément des boucs émissaires à Comores Télécom parmi des personnels, qu’il soupçonne stupidement d’avoir vendu la mèche au sujet de la vente de sa voiture à Comores Télécom pour la modique somme de 12 millions de francs comoriens, alors que sa valeur réelle est de 2.000 euros, soit 1 million de francs comoriens. Le même Oumara Mgomri a fait des fausses factures d’un montant de 130 millions de francs comoriens. Après avoir arrosé qui de droit à Beït-Salam, il lui reste pour sa cagnotte personnelle la bagatelle de 50 millions de francs, qu’il doit gérer entre ses deux cases. Il n’arrive pas à comprendre qu’il a oublié d’arroser quelqu’un à Beït-Salam et que ce quidam est très remonté contre lui.

En même temps, il devrait peut-être aller voir du côté du service d’immatriculation des véhicules, où on fait des copies des actes de vente de véhicules. Que non! Il préfèrera fort probablement traficoter encore pour tenter d’effacer les traces et accuser après telle journaliste de «diffusion de fausses nouvelles», un crime de génocide en Afrique. Il ne sait peut-être pas encore que le monde des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) qu’il est censé diriger a créé une nouvelle race: «Les lanceurs d’alerte». Un candidat à l’élection présidentielle en France en sait désormais quelque chose à ses dépens: chaque démenti ou chaque tentative de camouflage entraîne la publication de nouvelles révélations. Pour sa part, Msa Ali Djamal, beau-frère d’Oumara Mgomri, est également sur la sellette.

C’est aussi cela la fameuse «émergence». Il a fallu que de jeunes journalistes du journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawacelui qui démange, pique ou fait gratter») et de La Gazette des Comores soient en butte aux tracasseries de la gendarmerie au sujet d’informations révélées sur un contrat de sécurisation des recettes notamment douanières avec une entreprise internationale spécialisée du nom de Moneo pour que «le journaliste indépendant» Ahmed Ali Amir déclare qu’il n’est «plus question de se taire» face à l’opacité dans les affaires de l’État, en particulier en ce qui concerne les passations des marchés publics. Ah bon? Il prétend qu’Al-Wawa, feuille de chou qu’il dirige en fermant les yeux sur les turpitudes du gouvernement, va prendre Beït-Salam au mot dans la «lutte implacable» contre les détournements des biens publics.

Chiche! Commençons donc tout de suite par une petite investigation du journal gouvernemental dans l’affaire de la voiture Tucson d’occasion d’Oumara Mgomri à 12 millions! Cette investigation ne se fera jamais. Le parquet s’est au moins saisi d’un tel dossier, qui est sur la place publique? Jamais et au grand jamais! Et si on allait faire un petit tour dans les «entreprises» bidon du nouveau patron du MODEC, «le patron des patrons»? Ne vous taisez plus notamment lorsque vous établirez les affinités avec l’Ibar et le Bar-na-Madji, lieux de prédilection et de libations des amis du Grand Vizir de la Divinité…, où il avait arrosé sa nomination aux Affaires divines, jusqu’à plus soif! «L’émergence», c’est aussi cela, n’est-ce pas chers amis et chères amies?

Pouvons-nous supposer que la litanie des mauvaises nouvelles est terminée, car c’est l’heure d’aller au lit? Des clous! Il y a aussi l’affaire du Gouverneur de la Banque centrale des Comores (BCC). Le poste était convoité par une faune incroyable de prédateurs. En effet, si on sait que le Docteur Younoussa Ben Imani a hérité du poste, il n’en demeure pas moins que, selon La Lettre de l’océan Indien (LOI), «certains barons de l’actuel régime convoitaient pourtant le poste de gouverneur de la BCC, comme le vice-président de l’Assemblée nationale, Maoulana Charif, le trésorier payeur général (TPG), Moindjié Saandi, ou encore le Conseiller privé du président, Saïd Abdallah Cheikh Soilihi»: Comores. Un homme de confiance du président à la Banque centrale, LOI n°1444, Paris, 10 février 2017, p. 5.

Pourtant, il manque un nom sur cette petite liste: Ahmed Abdallah Salim dit Ahmed Hydro (Photo), actuellement «Conseiller» du «concubinocrate» Azali Assoumani, après avoir ruiné la Société comorienne des Hydrocarbures, d’où il est parti avec la petite cagnotte «personnelle» de 4 milliards de francs comoriens, soit 8 millions d’euros. Après des siècles d’hibernation au Tribunal de Moroni, son dossier judiciaire s’est réveillé avec la douceur d’une éruption volcanique, le juge refusant de le classer, crachant et vomissant sur les arguments fallacieux et tendancieux de son avocat, l’ancien «stagiaire national» Aïcham Itbar. Bon, en attendant, Ahmed Abdallah Salim dit Ahmed Hydro doit pointer chaque mercredi chez le juge, et fournir de faux certificats médicaux quand il doit aller dépenser sa fortune en France.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 18 février 2017.


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