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La «prophétie» en euros du «Prophète» Ahmed Sambi

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La «prophétie» en euros du «Prophète» Ahmed Sambi

Le pays attend toujours les milliards de la Fondation Fatima

Par ARM

       Les Comores sont balayées actuellement par un vent de colère et de désillusions. Le peuple ne se retrouve plus dans le discours officiel. D’un bout à un autre du pays, le dictateur de village répondant au nom d’Azali Assoumani abreuve le peuple d’un discours mensonger d’une vulgarité à tuer de honte un singe, un chacal et une hyène réunis. Naturellement, le pays retient sa respiration quand Maître Saïd Larifou, Président du Parti RIDJA, annonce son soutien à l’«émergence émergente du pays émergent», sachant que l’intéressé est un patriote sincère mais qui, dans sa bonne foi et dans sa volonté de se mettre au service de son pays, soutient une cause perdue. Il le fait de bonne foi, avec sincérité et patriotisme, mais se fait un peu l’avocat de Satan. Pendant que les Comoriens s’interrogent gravement sur la route incertaine dans laquelle le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a engagé les Comores, une petite voix lancinante se fait entendre pour tenter de convaincre les Comoriens que le dictateur actuel vaudrait mieux que l’ancien dictateur Ahmed Sambi et qu’il faudrait soutenir le tyran actuel contre l’ancien tyran, car le créateur de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé serait plus fréquentable que l’ancien satrape Ahmed Sambi, émérite fondateur de la satrapie consanguine des années 2006-2011.

En réalité, il n’y a pas de choix à faire entre les deux hommes, il n’y a pas de choix à faire entre Satan et le Diable, entre un mal et un autre. Les deux individus sont dangereux pour le pays de la même manière. Aucun choix n’est possible entre deux individus qui ont ruiné les Comores et qui sont prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts de pouvoir, tout en sachant qu’ils ne réunissent aucune condition pour diriger un pays. Pendant ce temps, le dictateur de «Bête-Salam» continue à se répandre en mensonges, alors que le bilan de sa première année d’usurpation est tout simplement catastrophique.

Autant dire que le lyrisme tropical sur l’«émergence émergente du pays émergent» est une immense foutaise, qui n’est pas sans rappeler un autre mensonge d’État d’une trivialité d’âne rouge: le discours sous forme de corde de fumée prononcé sans la moindre honte par Ahmed Sambi le 20 mai 2011, à Mutsamudu, moins d’une semaine avant qu’il ne déguerpisse définitivement de «Bête-Salam». Voici ce que disait le plus grand menteur comorien de tous les temps: «Combien de fois j’ai parlé de projets que d’aucuns qualifiaient de “rêves de Sambi”? Je dis toujours dans ce cas, mieux vaut un Président qui rêve qu’un Président qui n’a aucun rêve pour son pays. En tout état de cause et pour ne pas vous faire perdre trop de votre temps et éviter des palpitations à vos cœurs, j’ai rencontré parmi les nombreux frères arabes intéressés par le développement de notre pays, un frère qui était présent à la Conférence de Doha et qui est parmi nous aujourd’hui: Issam El Fahin, à qui je demanderais de se lever pour que vous puissiez le voir et faire sa connaissance.

       Ce frère, comme d’autres qui sont venus prospecter aux Comores et évaluer les possibilités d’y investir, y a découvert la beauté de ce pays. Tout en continuant ces démarches, il m’a dit un jour: “J’ai vu combien les Comoriens étaient heureux d’obtenir les 500 millions de Doha. Voulez-vous que je vous dise? Je connais une institution qui a des fonds que vous pourriez obtenir, vous Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Président des Comores, avec votre notoriété, la crédibilité qu’on vous accorde et l’amour qu’on vous reconnaît pour votre pays. Si vous alliez demander ces fonds, il y a de fortes chances que vous les obteniez. Il y a également de fortes chances que vous obteniez plus que ce que vous avez eu à Doha”. Quand il m’a dit cela, je lui ai demandé: “plus que 500 millions de dollars? Dans une Fondation?” Il m’a répondu par l’affirmatif. […].

J’en ai alors parlé à mon épouse, Madame Hadjira, un jour. Dois-je prendre cela à deux bras ou pas, lui ai-je demandé. Elle m’a alors dit: “Qu’auriez-vous à perdre? Même si vous n’obtenez pas ces fonds quel perte y-a-t-il à les demander?” C’était l’évidence même. Je me suis alors adressé aux concernés pour demander des aides, je précise bien des aides, au nom de l’État comorien. Je répète qu’il ne s’agit pas d’un prêt mais d’un don. À cette réponse, on m’a annoncé que nous avions eu un accord. Qu’avons-nous donc obtenu auprès de la Fondation Fatuma? À cette question, on me répondit 700 millions d’euros. Jusque-là, mes chers frères, je me disais que je n’oserai pas divulguer cette nouvelle tant que je n’en n’aurai pas eu la confirmation et les preuves.

       Nous sommes ainsi entrés en négociations avec les dirigeants de cette Fondation parmi lesquels, un honorable Monsieur, qui sera parmi nous dans quelques jours à l’occasion de l’investiture de Docteur Ikililou Dhoinine: Docteurr Reza Bir Zaman, que je remercie au nom de la République. Il est de nationalité iranienne mais n’allez pas penser qu’il y a un lien avec le gouvernement iranien. C’est le responsable de la Fondation Fatuma dont je vais vous révéler ici le don qu’elle nous a accordé.

       De premier abord, on nous a donc accordé 700 millions. J’ai exprimé mes remerciements et j’ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR, Ministre des Finances, sans en parler à personne d’autre, non pas parce que je souhaitais une dissimulation, mais pour attendre la certitude avant d’oser en parler. Je lui ai alors dit d’entrer en négociation et de signer les conventions entre l’Etat comorien et la Fondation. Ce qui a été fait. Quand les représentants de cette Fondation sont venus ici pour la dernière fois, j’ai rencontré le Docteur Reza, qui la dirige ainsi que ses collaborateurs, le 4 novembre 2010. […].

Je vous le dis, mes frères, nous sommes passés de 700 millions à un milliard – gardez votre calme – de un milliard, nous sommes passés à un milliard 500 millions et de là, nous sommes arrivés à 2 milliards d’euros! Mes frères, je ne me suis pas laissé abuser par ce chiffre. Je ne suis pas victime d’une erreur. Je vous le dis aujourd’hui, en qualité de Président de l’Union des Comores, que l’État comorien a bénéficié d’un don de la Fondation Fatuma basée à Dubaï, aux Émirats, dirigée par des iraniens, d’un montant de 2 milliards d’euros.

       Je suis certain que même à ce stade, certains d’entre vous doutent encore mais je vous confirme que cela est vrai. Pas 2 milliards de dollars ou de francs comoriens, mais je dis bien deux milliards d’euros soit 2 milliards 800 millions de dollars. En faisant un petit calcul et en prenant en compte le budget annuel de notre pays, cela représente 33 ans de notre budget actuel. Le budget des Comores, multiplié par 33 ans!

       J’ai donc aujourd’hui l’honneur et le prestige de vous faire part, Comoriens, de cette nouvelle. Si j’ose aujourd’hui vous en parler, c’est que j’en ai aujourd’hui la certitude. Pourquoi cette certitude? Quand nous nous sommes mis d’accord sur les 2 milliards, j’ai demandé à Mohamed Bacar Dossar d’aller signer le protocole dont j’ai ici un exemplaire. Quand il l’a lu, je lui ai donné l’ordre de signer au nom de l’État et de donner notre acceptation de cette somme dans les conditions stipulées. […]. Je voulais en plus avoir la certitude que ces fonds étaient placés quelque part au nom de l’État comorien».

Tout ceci est très bien dit, surtout que le menteur de Mutsamudu martèle sa «certitude» sur les 2 milliards d’euros soit 983.936.000.000 francs comoriens qu’allaient recevoir les Comores pour leurs beaux yeux. Aujourd’hui, alors que l’ancien satrape multiplie les discours et radotages sur sa volonté de sauver les Comores, il lui sera posé une seule question, loin de toute polémique: où sont les 983.936.000.000 de francs comoriens de la Fondation Fatima? Cet «argent» est la réplique exacte du discours vaseux, fumeux et vaporeux sur «l’émergence émergente du pays émergent». C’est un mensonge.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 16 mai 2017.


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