La nouvelle diarrhée verbale d’Assoumani Azali à l’ONU
Platitudes, lieux communs, galimatias et gloubi-boulga de fou
Par ARM
250 millions de francs comoriens (500.000 euros) sont dépensés pour que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri fasse des photos à l’ONU. Son discours n’a ni queue, ni tête. C’est une longue liste de banalités et de gnangnan pour tarés. Et quand il parle des Comores, il a carrément sombré dans la folie. Alors qu’il n’y a même pas à manger aux Comores, il a osé parler de «Plan Comores émergentes 2030». «Émergence». Quelle «émergence».
Il a détruit les droits de l’Homme, les libertés fondamentales, dont la liberté d’expression et d’information, et n’arrive pas à museler la presse sociale, et ose prétendre que réseaux sociaux = mensonge, et que tout va bien aux Comores: «Les fausses informations véhiculées çà et là, par les réseaux sociaux et à travers des canaux peu fiables et non officiels, n’ont d’autre objectif que de nuire à un climat serein au sein de nos îles et saper les efforts engagés pour l’émergence de l’Union des Comores». Quel «climat serein»? Quelle «émergence»?
Il a également osé se féliciter à l’ONU de son «monologue des sourds», dont ne veut pas le peuple comorien: «Ainsi, dans la perspective d’une meilleure cohésion nationale et à mi-mandat, j’ai décidé [Sic: le «Ainsi» impose l’inversion du sujet: «Ai-je décidé» et non «J’ai décidé»] d’engager un dialogue politique national qui, je l’espère, contribuera à rassembler davantage les Comoriennes et les comoriens [Sic: «Les Comoriens»], autour d’objectifs essentiels, à savoir la paix, la sécurité et l’unité nationale, qui permettront de capitaliser nos efforts en vue du développement socioéconomique de l’Union des Comores». Tu parles!
Il remercie une Union africaine complice, tenue en échec et désavouée par l’opposition et le peuple qu’elle représente dignement: «Je tiens ici, à remercier la mission de l’Union Africaine, conduite par le Commissaire Paix et Sécurité qui vient d’achever son séjour en Union des Comores et qui, durant une semaine, a pu rencontrer toutes les parties prenantes à ce dialogue, écouter tout le monde, apprécier les positions des uns et des autres et émettre ses recommandations. Il appartient maintenant à tous les interlocuteurs de ce dialogue d’aller de l’avant». Il n’aura pas un dialogue mais un «monologue des sourds».
Pendant qu’il pourchasse ceux qui n’approuvent pas ses crimes et a tué tous les droits, il a le culot de prétendre: «J’ai effectivement conscience que notre pays a besoin de toutes les forces vives nationales, pour consolider les acquis de ces 20 dernières années, en matière de droits humains et d’alternance démocratique et ainsi, avancer dans son développement».
Ayant tué la Justice par des magistrats incompétents, corrompus et aux ordres, il pérore sur cette institution morte, en commençant par «D’autre part» alors qu’il n’a pas dit «D’une part» avant. Ça ne se fait pas: «D’autre part, le comorien [Sic: «Le Comorien»] doit pouvoir faire confiance en [Sic: «À»: «Faire confiance à la Justice» ou «Avoir confiance en la Justice»] la justice, comme garant [Sic: «Garante»] du respect de ses droits et de sa protection. L’appareil judiciaire comorien doit demeurer la perche que tend l’État aux plus faibles pour les défendre des plus forts, aux plus démunis pour les protéger dans leurs droits, face à une recrudescence et à une montée de la violence, notamment à l’endroit des femmes, des enfants et de toutes les couches vulnérables. De tels actes doivent être réprimés sévèrement. C’est pourquoi mon Gouvernement a mis en place le Conseil Supérieur de la Magistrature, composé d’éminents magistrats de longue expérience dans leur domaine et fait adopter la révision du code pénal et du code de procédure pénale, pour intégrer des dispositions visant à améliorer et doter le pays d’un cadre politico-juridique adéquat».
Il ment. Il dit tout ça après avoir tué la Justice et la confiance du justiciable en elle. Il protège les puissants, les violeurs et les pédophiles contre les faibles, les enfants et femmes.
Par ARM
Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Samedi 25 septembre 2021.
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Said ABDOU
septembre 25, 2021 at 9:17Le problème est du fait que le Mormon ignore que l’on sait qu’il ment. D’ailleurs tous ses propos donnent un sens contraire à ses manigances. Lorsqu’il dit faire appel à un dialogue, il veut dire qu’on ne se parle plus. Du coup comment un peuple qui ne se parle plus peut sembler serein? Aussi, comment oser dire, vouloir rassembler pour la paix, la sécurité et l’unité nationale et à même temps affirmer que le peuple est uni, en sécurité avec l’impératif de maintenir l’unité nationale? Exhorter le peuple à faire confiance à la justice c’est, aussi, dire que nous ne sommes pas dans un état de droit. Je rappelle que la confiance ne se demande pas, elle se donne à celle ou celui qui la mérite. Si j’ai pu comprendre la ruse et le mensonge qui ont enveloppé la continence verbale d’Azal, l’ensemble des diplomaties du monde ont du regretter le temps pris pour écouter les sottises Azaliennes. L’unité nationale ce n’est pas l’obligation à la pensée unique, à la soumission, l’appel à l’unité nationale c’est entrainer le peuple comorien à semer les conditions indispensables au retour de Mayotte au côté de ses îles soeurs. Malheureusement rien de tout cela ne semble vous animer. Enfin, féliciter Pekin pour TAIWAN et tourner le dos à Mayotte c’est, sans mot dire, trahir la volonté, l’aspiration et l’idéale géographique, historique et culturelle d’une nation comorienne aux frontières historiques intangibles. Contre l’abandon de Mayotte, vos courtisans, votre famille et vous ne méritez que la guillotine!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!